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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 15:37
(Ca faisait longtemps que je n’avais rien publié ici. Il est donc temps de revenir sur “Les galères d’une trentenaire”…)
 
Je me suis réveillée un jour sans boulot, sans RMI et avec un loyer. Pas le réveil le plus folichon de ma vie! Mais comme je suis une fille sympa et que j'avais rencontré des gens tout aussi sympas lors de mon passage par la mode, on m'a vite proposé de m'occuper des relations presse d'une marque de prêt-à-porter suisse (ne riez pas, ça existe !). Comme on ne me proposait que des jobs au SMIC mais "avec intéressement dès qu'on sera lancé", j'ai décidé de tenter ma chance en montant mon agence de communication avec un premier client basé en Suisse. Grossière erreur, mais je vous raconterai ça un autre jour.

Ma-boiteCe qui est encourageant en France quand on n'a pas de travail et qu'on décide de se lancer en créant son entreprise, c'est qu'on a droit à une exonération de charges durant toute une année ! Evidemment, ça rassure, quand on sait que ce sont les charges qui plombent les petites entreprises. J'ai donc embarqué ma mère dans l'aventure, pensant qu'elle pourrait également y trouver son compte vu qu'elle aussi était "demandeur d'emploi".

Mais ce que ne nous disent pas  les majestueux panneaux prônant la création d'entreprise, ce sont les heures de paperasse à remplir, les déplacements incessants, les appels à droite et à gauche pour expliquer qu'on a droit à une exonération des charges, et surtout les 25 envois du même papier qui n'arrive jamais, sauf quand on l'expédie en recommandé avec accusé de réception (comme par hasard).

C'est ainsi que ma petite entreprise est née, après moult visites à la Direction Départementale du Travail, précédées de quelques heures passées avec un comptable, seul apte à m'aider à remplir le dossier ACCRE et ses douze mille pages de prévisionnel et autres extrapolations sur une activité qui n'avait  pas encore démarré.

Une petite boîte avec plein d'idées à l'intérieur et une sacrée dose d'optimisme (il en faut) était née. Mais voilà : ce n'est pas le tout de monter sa boîte (même si c'est déjà un exploit en soi), encore faut-il la faire vivre. A priori, avec un contrat juteux, pas besoin de trop se prendre la tête. Sauf quand... ledit contrat est passé avec une entreprise étrangère et que l’Etat, qui sait vous réclamer de l’argent, ne sait pas vous filer un coup de main... Mais je vous raconterai ça une prochaine fois...
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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 18:09

GéolocalisationTrès remarquée dernièrement, l’appli Facebook Take This Lollipop a réveillé une vieille (enfin, tout est relatif) peur liée aux réseaux sociaux : la traque sociale, ou traque via les réseaux sociaux. “Dis-moi ce que tu aimes, je te suivrai jusque dans la vraie vie”…

Instrument marketing pour les marques, outil social pour les connectés, la géolocalisation est le nouvel eldorado. Grâce à votre iPhone, vous pouvez savoir où vous allez, mais aussi dire où vous êtes. Si les fans de séries policières savent à quel point les téléphones sont des mouchards, ils ne réalisent pas toujours que leur comportement peut les mener bien plus loin.

Prenons l’exemple de Foursquare (oui, je sais : encore !). Foursquare permet donc, via la géolocalisation, d’effectuer des check-in dans chaque lieu où on se rend. Rien d’obligatoire là-dedans, puisque c’est un choix de l’utilisateur. Pourtant, nombreux sont ceux qui s’amusent (et j’avoue en faire partie) à pointer ici ou là au gré de leurs déplacements. Résultat ? On peut les suivre à la trace, voire repérer des comportements répétitifs, identifier les habitudes. Rien de bien méchant si seuls vos amis ont accès à vos informations (soit dit en passant, Foursquare a également une fonction Off the Grid qui permet de faire un check in – et donc de gagner des points – sans pour autant le partager sur les réseaux sociaux).

Non, rien de bien méchant. Sauf si on commence à autoriser des tiers connus ni d’Eve ni d’Adam à visualiser ces informations. Et c’est là qu’entrent en jeu les applications, notamment Take This Lollipop. Pour pouvoir les utiliser, il faut leur donner accès à toutes vos données Facebook. Donc à vos déplacements référencés (soit par Facebook Places, soit par une application externe). Et par conséquent ouvrir la porte de votre monde à, littéralement, n’importe qui !

Un danger que certains ne perçoivent pas, mais qui pourtant existe bel et bien. Imaginez cette utilisatrice de Facebook qui n’a pas bien paramétré ses paramètres de confidentialité (oui, ça fait beaucoup de “paramètre” dans une seule et même phrase). Elle va à la gym tous les lundis et en rentre à 22h. Le mercredi, elle fait nocturne chez Monoprix. Elle pointe dans un restaurant proche de chez elle au moins une fois par semaine. On sait où elle va au cinéma, où elle va danser, quand elle rentre du travail, quand elle part en vacances… Facile, dès lors, pour un “individu mal intentionné”, de la pister et de lui tomber dessus. Ou de cambrioler son appartement.

L’aspect angoissant de Take This Lollipop, à l’origine une appli-canular lancée un peu avant Halloween par un grand fan de cette fête et de films d’horreur, met les utilisateurs face à cette réalité. Pourtant, ça ne les empêche pas de continuer à autoriser des applis – et donc des inconnus – à accéder à leurs informations.

A ce titre, la géolocalisation représente un danger pour des utilisateurs non avertis. Qu’une marque vous traque pour vous vendre sa sauce, c’est une chose, qu’un inconnu fasse irruption dans votre vie, c’en est une autre. Dès lors, on pourrait assister à un certain recul de l’utilisation de la géolocalisation par des particuliers soucieux de protéger leur vie privée – et leur vie tout court -, surtout quand on sait que sur la Toile tout se transmet, rien ne se perd

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 15:59

Keith Jarrett est un musicien qui vous transporte dans son univers à coup de notes surprenantes, magiques, envoûtantes. Je l’ai découverte en… oula ! 1991 (ça ne me rajeunit pas, ça), avec le fameux Köln Concert. Une pure merveille, un enchantement pour les oreilles.

Pour ceux qui n’ont pas encore le plaisir de connaître Keith Jarrett, voici une bref bio du monsieur. Né en 1945 en Pennsylvanie, il commence le piano à trois ans. Son premier concert ? A l’âge de huit ans. Vous avez dit précoce..? Il obtient par la suite une bourse d’études et intègre la Berklee School of Music de Boston. Il fera partie de diverses formations avant de se lancer en solo. Passé maître dans l’art de l’improvisation, Keith Jarrett offre à chaque performance un air de nouveauté, de jamais vu, qui marque le public.

Le Köln Concert, je viens de retomber dessus par hasard, au gré des divagations du DJ d’iTunes (si vous saviez ce qu’il enchaîne..!). Une trouvaille : je ne savais même pas que je l’avais. Et un tel plaisir à l’écouter que je n’ai pas pu résister à l’envie de vous le faire partager.

Du caviar pour les oreilles…
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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 16:36

Carla BruniHier soir, chez le kiné, télé : émission people de la TNT. Encore une grande émission hautement culturelle bourrée de “scoops”, de la trash TV dans le sens le premier du terme. Evidemment hier, actu nationale oblige, Carla Bruni-Sarkozy était à la une. Alors quand certains rêvent d’apercevoir la petite Giulia, d’autres partent sur des théories farfelues du type : et si la grossesse avait été simulée ?

Pour répondre à cette question, un charlatan éminent médecin expliquait les signes qui ne trompent pas. Pour faire simple : Carla n’aurait pas eu le ventre suffisamment ferme pour être réellement enceinte. Et hop ! Une rumeur de mère porteuse qui démarre..!

Et pour baliser le terrain, on revient sur les grossesses désormais remises en question de Nicole Kidman et Heidi Klum. En effet, leur ligne retrouvée si rapidement après l’accouchement est suspecte. “Quasiment impossible de perdre les kilos de la grossesse aussi vite…” Ben voyons ! J’ai juste l’exemple de ma maman qui est sortie de la maternité dans un petit 36 et à qui les infirmières ont dit que ce n’était pas l’heure des visites. Donc oui, ça existe ! Maintenant, c’est sûr qu’en prenant 35 kilos, c’est plus compliqué…

Bref (c’est toujours à la mode..?), les émissions people sont sur les crocs. A croire que les journalistes n’ont plus rien à se mettre sous la dent. A ne pas vouloir communiquer sur la naissance de leur fille (bien que cela soit déjà une forme de communication), le couple Bruni-Sarkozy a poussé ces pauvres chasseurs de scoops en mal d’infos à devoir réinventer l’actu. C’est beau, comme… de la télé des années 2010 !

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 17:55

Louis Vuitton… le célèbre malletier devenu culte grâce au talent de Marc Jacobs a fait des émules. Plus fort que les fashionistas, plus fort que les people et leur inséparable it bag, plus fort que les starlettes en devenir qui posent monogrammées, plus fort même que les michetonneuses qui se font couvrir de LV entrelacés, voici les véritables fans de la marque. Ceux qui ne se contentent pas d’acheter Vuitton, ceux qui vivent Vuitton et customisent Vuitton. Tout, du sac poubelle à la bicoque mexicaine, du porc tatoué à la chaise électrique, de la tronçonneuse à la grenade, du masque à gaz à l’abattant des toilettes en passant par le fusil, la voiture, de la Vierge Marie au tatouage version wallpaper, TOUT est Vuittonable ! La preuve en images…

En revanche, je doute qu’on trouve ça au flagship des Champs-Elysées

Merci au LA Weekly (un article datant de 2009 quand même) pour l’inspiration…

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 16:29

Nancy SalgueiroLa télé-réalité, depuis l’avènement de Loft Story en 2001, tout le monde connaît (les autres, on ne peut plus rien pour vous). Ont suivi des télé-crochets divers et variés, des aventures de colocs’, des secrets qui n’en sont pas, des “anges” perchés haut, très haut, très haut au-dessus de la réalité, des histoires de piscine, de coups de cœur (orchestrés ?), de tromperies… On en a vu de toutes les couleurs, et souvent pas pour le meilleur. Mais alors qu’une énième saison de Secret Story bat son plein en nous pourrissant les prime times du vendredi, le concept, s’il ne s’épuise pas, s’essouffle un peu quand même et laisse la place au transfert logique : la web-réalité.

Plus pernicieuse, la web-réalité, ne serait-ce que parce que ceux qui la font ce sont vous, moi, lui, elle, eux… N’importe qui, en fait, sans garde-fou, sans modération, avec uniquement les censures grossières qui régissent le net (et encore). On peut se mettre en scène, raconter sa vie, s’en créer une, tout est permis, il n’y a pas de limites. Tu as une webcam ? Filme et met en ligne ton quotidien. On en revient au fameux 3615MaVie et on s’affranchit des réseaux sociaux cette fois-ci pour créer sa propre chaîne Youtube.

Si certains peuvent y trouver le moyen d’exprimer leur relatif talent, d’autres s’investissent d’une mission, comme l’a fait Nancy Salgueiro. Vous ne savez pas de qui il s’agit ? Rassurez-vous, comme la majorité des gens. Nancy Salgueiro est canadienne. Chiropraticienne, Nancy Salgueiro prône une démystification de l’accouchement. Ne plus s’encombrer de machines, accoucher chez soi, de la manière la plus naturelle qui soit… Et pour renforcer son discours, elle a tout simplement diffusé son propre accouchement en direct sur son site web.

Un bel exemple de vidéo “instructive”, presque un documentaire détourné qui viendrait s’ajouter à la liste de vidéos diffusées sur des chaînes culturelles du type Arte. Oui, mais voilà : à la télévision on ne diffuse pas tout et n’importe quoi. Et si les motivations de Nancy Salgueiro sont saines, authentiques, quelle va être la suite..? Pourquoi pas des péripatéticiennes (oui, j’adore ce mot) soucieuses de diffuser leur savoir à des jeunes filles qui ont peur du sexe et n’osent pas demander à leur propre mère ?  L’exhibitionnisme passe à la vitesse supérieure et s’offre un public mondial en deux temps trois clics.

Une  nouvelle forme de gourous est apparue. Et ils ont une arme de diffusion massive : le web ! Alors, demain, tous héros de notre propre vie en mode virtuel ? Les stars n’ont qu’à bien se tenir : le quart d’heure de célébrité va se prolonger et migrer vers le cyberespace, englobant des nobody sans talent qui se feront connaître à l’instar d’une Cindy Sanders. May the Force be with us (pour supporter ce nivèlement par les profondeurs abyssales de la médiocrité).

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 17:03

Exhibition 2.0Les réseaux sociaux font partie intégrante de nos vies, on ne va pas revenir dessus. Quoiqu’il en soit, il est intéressant de voir quels sont les nouveaux comportements que cela induit chez Monsieur et Madame Toulemonde, jusque-là inconnus du grand public et dont la vie quotidienne échappait à leurs amis qui n’étaient que très rarement au courant, et le plus souvent par hasard, des faits et gestes de ce couple lambda. Ca, c’était avant la géolocalisation. Ca, c’était avant Facebook. Ca, c’était avant Foursquare

Aujourd’hui, l’update de statut permet de crier au monde son état d’esprit ou son envie du moment. Parfois, ça peut servir : je me souviens d’un soir où, rentrant de soirée, j’ai crié mon mal de pieds et réclamé un massage… Le lendemain soir, non seulement l’un de mes amis s’était improvisé masseur, mais en plus il avait ajouté l’option livraison de sushis. Merci Facebook !

Pourtant, nombreux sont ceux qui vont vous bassiner chaque matin avec un “je me suis réveillée avec une migraine” (oui, au féminin, je n’ai encore jamais vu un mec mettre un statut pareil), “malade toute la nuit, pas envie d’aller bosser” (merci de nous faire partager ces merveilleux moments au-dessus de la cuvette des toilettes, c’est comme si on y était) ou encore “j’en ai marre !” (ah, celui-là, il est top, parce que forcément tout le monde va demander ce qui se passe et là, l’auteur du statut est aux anges puisqu’on va passer les 15 prochains commentaires à compatir).

Bref, ça c’est depuis les réseaux sociaux. Notez que Twitter permet de faire la même chose mais en uniquement 140 caractères, donc impossible d’épiloguer sur la gastro du petit dernier ou le syndrome prémenstruel qui revient (oui, comme tous les mois, alors lâchez-nous un peu avec ça !).

Conclusion : les réseaux sociaux, c’est supposé permettre de garder le contact, mais c’est surtout un excellent moyen de mettre sa vie en scène 24/7 et de tout dévoiler de sa vie privée. Même les bébés à venir se retrouvent avec une identité numérique par le biais d’échographies qui remplacent les photos de profil (parents, préparez-vous au procès quand vos gamins auront atteint l’âge adulte). Les chiens ne sont pas laissés pour compte, avec des profils Facebook complets, c’est vous dire ! (“ouaf ! ce matin, j’ai eu droit à une nouvelle pâtée et mon maître m’a sorti pendant dix minutes pour que je ne lui dégueulasse pas la moquette du salon – ce que je ne manquerai pas de faire s’il rentre trop tard pour jouer avec moi”)

Au-delà de cette exhibition permanente (à laquelle certains résistent quand même un peu en évitant de tomber dans l’over étalage), les petits nouveaux rayon appli et fonctionnalités vont encore plus loin avec… la géolocalisation !!! Suivez-moi à la trace et peut-être qu’on se rencontrera. On y trouve pêle-mêle Facebook (mais vous pouvez refuser la géoloc), Foursquare, UP4, AroundMe ou dernièrement SeeMyLoc dont je vous parlerai bientôt dans un article dédié à la géolocalisation.

Les réseaux sociaux : le nouveau 3615MaVie. Il avait raison, George, même si on a un peu de retard sur le planning. En revanche, il n’avait pas prévu qu’on se fliquerait nous-mêmes en donnant toutes les infos à Big Brother volontairement.

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 16:37

L'avareOui, c’était la semaine culturelle : en cinq jours je suis allée voir Le songe d’une nuit d’été, Guy Carlier, et maintenant L’avare à la Comédie Française. Un classique ! Et un classique dans un lieu magique, que demander de plus. Surtout quand ce n’est pas prévu. Surtout quand ça s’organise en dernière minute, un peu comme la cerise sur le gâteau d’un début de semaine réussi.

Donc L’avare

Je ne vais pas vous faire le pitch : c’est suffisamment un classique que tout le monde a étudié pour ne pas revenir dessus.

Alors je vais vous parler de la mise en scène et de l’interprétation. Topissimes ! Oui, je sais, c’est un peu creux quand on s’attaque à du Molière. Encore plus quand on parle de la Comédie Française. Pourtant, il n’y a que des superlatifs pour décrire ce moment de théâtre : génial, vraiment drôle, épatant, magique, magistral… J’arrête, vous allez finir par croire que je suis sponsorisée par le service de communication de la Comédie Française.

Si comme moi vous aimez les beaux endroits, les excellents comédiens et les sièges confortables (rare, dans un théâtre), faites-vous un petit (grand) plaisir et rendez-vous à la Comédie Française ! Une belle occasion de revoir un classique (et c’est tellement mieux qu’à l’école !)

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 18:27

Sex ListAu risque d’en décevoir certains, je ne vais pas vous faire la critique de cette œuvre qui figurera très certainement parmi les inoubliables du 7ème art (humour). Je l’admets : j’y suis allée. Avec cette idée un peu folle derrière la tête : passer un bon moment à regarder un film qui ne demande pas d’avoir le cerveau trop éveillé, le genre de film idéal pour une fin de weekend, le truc qui te repose les neurones en abaissant ton niveau culturel de quelques points.

En cela, Sex List ne m’a pas déçue. En revanche, niveau humour et décalage d’une bonne comédie de fille… on repassera, mais pas par là.

Mais si je ne vous parle pas du film, je vous parle de quoi, alors..?

De votre nombre !

Votre nombre, oui, le vôtre, celui qui vous définit en tant qu’individu sexuellement actif et qui fait de vous (ou pas) une trainée ou une fille à marier. Ce nombre, c’est celui qui correspond aux hommes passés dans votre lit (ou plus explicitement “dans votre vagin”). Ah, je sens que ça commence à vous plaire.

La théorie de Sex List, donc, c’est qu’une femme qui a eu plus de 20 amants ne se mariera jamais. Damned ! La sentence est tombée… Ne nous reste plus qu’à filer nous inscrire au couvent en espérant qu’il n’est pas trop tard et qu’on sera acceptée malgré notre dévergondage flagrant.

20…

J’en connais qui en sont loin. Derrière ou… devant..!

Il y a celles qui assument. Et celles qui essaient vainement de prouver que non, celui-là ne compte pas. Celles qui s’en fichent et celles qui ne cessent de repousser leur “limite” personnelle (avant, c’était “pas plus de 5”, puis c’est devenu “pas plus de 10”, et de cinq en cinq elles en sont arrivées à “pas plus de 50”…). Le regard en arrière est parfois pénible…

Mais dans tout cela, la question se pose, pertinente : à partir de combien d’amants peut-on considérer qu’on ne trouvera plus chaussure à son pied ? Non pas parce que les hommes (qui, on le sait, aiment terriblement la catégorisation maman / putain) risquent de ne pas apprécier la terrible réalité (quoique… on en connaît qui fantasment encore sur le “coup du siècle qui serait encore vierge'” – faut pas rêver, les gars, ça n’existe pas), mais bien parce qu’à un moment il faut se rendre à l’évidence : si après ces si nombreuses quelques aventures on n’a encore rien trouvé de bien, c’est peut-être qu’on en demande trop.

Variante pour la blonde : “c’est pas comme sur le CV où plus t’as d’expériences plus tu deviens un profil intéressant ?”. Aïe ! on part de loin…

Alors, les filles, vous privilégiez une bonne connaissance du sujet, voire une maîtrise de la discipline qui vous assurera de faire grimper votre homme aux rideaux ou bien vous préférez idéaliser le Mister Big qui saura vous révéler à vous-même et faire de l’innocente que vous êtes la bombe qu’il espère avoir dans son lit ? Cruel dilemme… E si le nombre comptait vraiment, révélait cette insatisfaction permanente d’un société où le zapping est roi ? Dans ce cas, pourquoi se contenter d’un homme quand on peut en avoir 100 (ou 10, ou 2, c’est selon l’aptitude de chacune à gérer son emploi du temps) ? C’est comme pour les paires de chaussures : plus on en a, mieux on se porte. Et quand un modèle est usé, on le remplace, tout simplement.

Sous couvert d’une gentille comédie romantique, Sex List revient une fois de plus sur un puritanisme qu’on ne retrouve pas qu’aux Etats-Unis, un tabou général : une fille qui a eu de nombreux amants reste une salope, un homme qui a eu de nombreuses maîtresses un Don Juan. Un peu rétrograde à l’ère du sexe 2.0, non ? Hollywood aurait voulu pointer du doigt la petite vertu des filles d’aujourd’hui qu’on ne s’y serait pas pris autrement…

Au final, les filles bien dans leur peau n’en auront (presque) rien à faire tandis que les autres risquent de commencer à mentir de façon éhontée pour couvrir leurs arrières et ne pas se voir condamnées à un célibat éternel, avant de filer chez le psy pour lui exposer leur destin funeste et trouver des réponses à un problème qui n’est pas le bon. Quand l’industrie de l’entertainement fait réfléchir nos blondes, ça peut leur donner de sacrées migraines…

NDLR : les blondes ont été choisies de façon arbitraire, en tant que groupe au sein duquel il existe des exceptions (d’ailleurs, je connais des brunes qui…)

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 18:27

Guy CarlierGuy Carlier, à une époque, c’était celui qui assassinait les invités sur le plateau de l’émission de Fogiel “On ne peut pas plaire à tout le monde”. Le “méchant”, celui qui envoyait des scuds en rafale, celui qu’on redoutait… Pourtant, si je n’ai jamais bien compris pourquoi les invités s’étonnaient d’un tel déversement à leur encontre, je le trouvais le plus souvent juste. Même si parfois il allait, peut-être, un peu loin.

Aujourd’hui, il passe de l’autre côté : c’est lui l’invité, lui qui présente son one man show, lui qui s’offre à la critique. Et bien non, Guy Carlier, je ne vais pas m’amuser à vous assassiner. Parce que ce one man show a été un réel joli moment. Parce que vous vous y dévoilez. Parce que vous êtes un grand gentil. Un grand gentil avec des failles, et comment mieux cacher ses failles qu’en attaquant pour détourner l’attention..?

Certains diront peut-être qu’il n’est pas suffisamment incisif sur scène. Certes, pour ceux-là, dites-vous simplement qu’un homme ne se résume pas à une période de sa vie, à un rôle de plateau-télé. Et Guy Carlier fait partie de ces hommes qui vous parlent de la vie, ou plutôt de la Vie avec humour, sensibilité, auto-dérision.

C’est peut-être le seul reproche que j’aurais à vous faire, Monsieur Carlier : vous n’êtes pas un homme gros, vous êtes un homme intéressant, touchant, talentueux. Et, personnellement,  ce n’est pas votre carrure que j’ai regardée durant ces fameuses trois premières minutes. Non, je vous ai écouté et j’ai regardé vos yeux. Vous n’avez certes pas vu les miens, mais si ça avait été le cas, vous auriez su que c’était l’artiste qui avait happé mon attention, pas le “gros”.

Tout ça pour vous dire (à tous) que ce one man show est touchant. Qu’il ne s’agit pas d’un requiem pour la bétaillère (allez-y, vous comprendrez), même si Guy Carlier fait mouche et s’en prend pour notre plus grand bonheur à Francis Lalanne ou Nikos. Une belle rencontre d’une heure et demie.

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