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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 17:43

C’est l’histoire de Smutley, un chat qui batifole la queue en l’air et se saute sur tout ce qui bouge : chattes, lapines, tortues, poules, otaries, et j’en passe… rien ne l’arrête et il sème sa bonne humeur (si vous me permettez) partout, donnant naissance à une descendance de lapereaux en chemin. Un grand libertin qui ne se pose pas de questions et fonce tête baissée sur le chemin de la fornication à outrance.

A première vue, rien de bien méchant, tant qu’on est entre adultes consentants.

Mais… rien ne vous a choqué dans ce petit résumé..? Vous êtes sûr..? Pas même le fait qu’il donne naissance à une portée de lapereaux..? Et non, je ne fais pas référence à l’incompatibilité génétique entre lapins et chats. Vous ne voyez toujours pas ? Et bien ce chat, s’il s’offre une descendance, c’est qu’il s’est aussi offert une dérogation de capote. La différence entre ce chat un brin obsédé et vous ? Il a neuf vies, vous n’en avez qu’une !

Un grand bravo pour ce court film d’animation qui a le mérite de traiter d’un sujet sérieux sur fond d’humour. Pour une fois qu’on ne nous sort pas les malades du SIDA en phase terminale, ni un sempiternel refrain sur les us et coutumes de l’indispensable préservatif, ça mérite qu’on applaudisse.

Car le fait est que les campagnes de prévention du SIDA sont toutes aussi ringardes les unes que les autres. C’est tout juste si on leur accorde encore un coup d’œil de temps à autre…Non, parce qu’objectivement : elles ne font que rappeler ce qui est rabâché aux collégiens depuis des années : tu mets un préservatif ou tu risques de mourir. Certes, mais ça on le savait déjà. ce qui manquait, c’était le petit truc en plus pour nous donner envie de regarder le message jusqu’au bout.

Avec mon grand âge (on va s’arrêter à trentenaire, hein, pas besoin d’entrer dans les détails), j’y ai eu droit aux conférences au lycée, aux interventions de chercheurs (oui, dans le privé, on a droit aux chercheurs pour mieux nous expliquer le pourquoi du comment du SIDA), aux campagnes qui se suivent et se ressemblent. Pour toute ma génération et celles qui suivent, elles font partie du paysage urbain. On ne les remarque pas plus qu’un panneau de sens interdit.

Alors quand on voit une animation sympa, petite vidéo virale sur fond de “Bad Reputation” rythmée, on ne peut que scruter son écran en attendant le suite des péripéties de Smutley. Et quand tombe la chute (et oui, je me le suis permis !), ça ne nous hérisse pas les poils. Le message est clair, percutant et surtout non-moralisateur. Il y en a qui ont tout pigé !

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 18:21

Guide Viceland pour pécho des meufsAvant, il y avait les conseils de drague qu’on se passait de père en fils (voire de mère en fille, mais la finalité n’était pas la même : d’un côté attraper la donzelle du coin, de l’autre le bon parti en vue). Puis il y a eu les conseils des animateurs radio (aaah ! la grande époque de Doc et Difool..!). Il y a aussi eu le courrier des lecteurs (Miss Tic et ses idées qui m’ont toujours fait penser qu’en guise de conseillère les lecteurs avaient affaire à un conseiller). Maintenant il y a les coachs de drague (pitoyable, mais il paraît que ça marche – une niche qui vaudrait de l’or dans le monde des services).

Et puis il y a le guide Vice pour pécho des meufs..!

Késako ? Mazette, comment ça, vous ne connaissez pas le magazine Vice ? Fissa sur le site (www.viceland.com) pour vous refaire une culture. Vice, c’est le magazine qui dit tout, sans mâcher ses mots, avec un style qui ferait pleurer plus d’un journaliste d’un canard dit “sérieux”.

Et quand on y met les formes, bien entendu, on peut se lâcher sur le fond, voire sur le vocabulaire un brin… caustique ? provoc’ ? cru ? Peu importe, l’essentiel est que le guide Vice pour pécho des meufs est une bible à lui tout seul, un pamphlet pour mâles en chasse (mais ayant oublié leur équipement en route), un cours magistral dispensé gratuitement aux délaissés de la séduction.

Alors, me direz-vous, que fait une fille de bonne famille devant un texte pareil..? La réponse est simple : elle se marre ! Elle éclate de rire à chaque ligne. Elle pleure devant son écran. Parce que le fait est que ce petit guide est une pépite pour qui sait donner dans le second degré (les autres, je me demande encore ce que vous faites ici). Il y en a pour tous les goûts, avec classification et conseils selon le profil du séducteur et la nationalité de la proie à mettre dans son lit (car c’est bien de ça qu’il s’agit). L’auteur nous gratifie d’un développement poussé des étapes de la technique de drague, un truc que votre frère boutonneux aurait bien aimé avoir pour éviter les écueils de la séduction façon papa, plus tellement à l’ordre du jour.

Pour autant, inutile de vous préciser que dans ce guide les femmes sont de purs produits de consommation avec, toutefois, quelques restrictions pour les novices mal armés. C’est comme l’hôtel : pour la suite 5*, il faut bosser un peu plus que pour la chambre en Formule 1… En trois mots : insupportable, indispensable, incontournable !

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 12:35

MalabarC’est le buzz du moment : Malabar remplace sa mascotte. le wealthy guy tendance Ken surfer, avec pecs, biceps et t-shirt jaune à la Brice de NIce laisse sa place à Mabulle, un chat à cravate jaune (on garde quand même les couleurs, faudrait viser à pas trop déstabiliser le client), lunettes (aux verres, je vous le donne en mille… jaunes!) et à la silhouette d’Aristochat du XXIème siècle.

Tollé général pour la marque qui, au lieu de s’attirer des compliments, se fait largement insulter par réseaux sociaux interposés. Récit d’une nécro…

Depuis le phénomène Gap, les marques savent pourtant bien qu’il ne faut pas jouer avec le feu et que changer de logo ou de mascotte peut relever du suicide commercial. Combien regrettent encore le départ de Groquick, jugé trop enrobé, au profit de Quicky, lapin certes avenant, mais au capital sympathie moindre que celui de son prédécesseur ?

Et Malabar qui ne prend pas de gants pour laisser toute une génération (que dis-je, plusieurs !) orpheline de son malabar favori. Pourtant, il collait bien à la tendance actuel : sain, en forme, toujours souriant, athlétique… Si ça c’est pas du politiquement correct en ces temps de “poison dans nos assiettes” et autres préoccupations de forme(s).

MabulleMais voilà : Mabulle est entré dans le paysage et la rumeur gronde. la page Facebook Malabar s’en est pris un vilain coup dans le wall, avec des insultes qui se suivent et se ressemblent (ou pas). Les adulescents refusent qu’on les estropie une fois de plus d’un symbole qui les accompagne depuis leur enfance – aspect rassurant de ce qui ne change pas. Ancré dans les esprits, Malabar ne ferait qu’une bouchée de Mabulle si seulement on lui laissait l’opportunité de se défendre.

Une erreur qui risque de coûter cher à la marque. En effet, la page officielle a été reléguée au rang de non-officielle tant les réactions ont été violentes (allez modérer tout ça, vous, c’est un job à temps complet à ce niveau, ou alors on ferme tout bonnement les commentaires). On oscille entre chat pendu et “quand y en a marre, y a Malabar, quand c’est nul, y a Mabulle”… Autant dire que les fans donnent dans l’originalité et font preuve d’une certaine imagination.

Signe d’un jeunisme grandissant, Malabar a donc choisi de délaisser toute une partie de ses fans (les vingtenaires, trentenaires et autres quadras) pour s’attaquer au marché des jeunes. Les little ones seraient plus enclins à se laisser séduire par un chat plutôt que par un malabar qu’on met en retraite anticipée sans se demander si le petit nouveau sera plus efficace. Grandeur et décadence… Moi je vote pour le retour du mec au t-shirt jaune !

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 14:48

Ballerines Repetto formica noiresComme le faisait très justement remarquer Gaby de Sucrettes Story, rien de tel qu’un petit cadeau de fin d’hiver pour bien commencer le printemps. Oui, alors bon, évidemment, si après deux jours en mode va-nu-pieds le temps continue à se la jouer maussade, le petit top léger comme l’air risque de rester au placard. Ca tombe bien, parce que mon cadeau de fin d’hiver à moi, ce sont de jolies ballerines.

Et pas n’importe lesquelles ! Pour suivre la tendance danseuse (merci Black Swan), j’ai fait un petit détour lundi par la boutique Repetto sur le chemin du bureau. Repetto… toute mon enfance, avec force cours de danse où je… dansais, au lieu de suivre le cours. Ben oui : on m’annonce cours de danse, moi je danse, je ne fais pas de stupides exercices à la barre. La honte pour ma wonder maman qui m’avait inscrite à l’American Center. C’est à vous cette petite originale ? Non, non, moi c’est la toute sage, là-bas…

Bref, mes souvenirs de chaussons roses (forcément) sont revenus à la surface en un clin d’œil, tutus à l’appui. Malgré une fashionisation aigue, la boutique de la rue de la Paix fleure bon le parquet usé par les demi-pointes. Et il s’en est fallu de peu pour que j’opte pour une version petit rat de l’Opéra.

Heureusement, le bon sens a fait son œuvre, et j’ai filé droit en m’offrant la paire idéale. Idéale parce qu’elle se porte aussi bien en journée qu’en soirée avec son petit côté glitter (ils appellent ça l’effet formica, mais je trouve que glitter est bien plus joli). idéale, aussi, parce qu’avec je ne dépasse plus le mètre quatre-vingts qui, dixit un psychiatre de ma connaissance, fait peur aux hommes (on en reparlera). Idéale, parce qu’elle s’associe aussi bien à un jean slim qu’à un legging stylé ou à une petite robe à froufrous (on ne peut pas faire plus tendance). idéale, enfin, parce que chez Repetto ils savent ce qu’ils font et que le cuir est si souple que je défis n’importe quelle clubbeuse d’avoir mal aux pieds avec (sauf si elle a pris du 37 alors qu’elle chausse du 40, là faut pas pousser mémé dans les orties).

Bref, j’étrenne aujourd’hui avec un plaisir certain mon petit cadeau de fin d’hiver. Avec bas résilles et legging Zara à zip sur le côté. Comment ça, c’est fini la fashion week ? Genre on ne peut pas avoir du style 365 jours par an…

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 13:25

Petit bréviair du snobismeDernièrement, j’ai testé le salon de thé Hermès. L’occasion de faire un petit tour par la librairie et de dénicher un opus qui m’était jusqu’alors inconnu mais que j’ai dévoré avec délectation : Le petit bréviaire du snobisme par Antonius Moonen. Inutile de vous dire que je me suis jetée dessus, et pas uniquement parce que ça me faisait un joli sac Hermès à arborer à la sortie.

Snob est un adjectif qu’on me lance depuis des années, utilisé le plus souvent dans un sens péjoratif, uniquement parce que j’ai quelques idées et que je n’en démords pas. Oui, je suis allée des années durant en vacances à Saint-Tropez, et force est de constater que le village a perdu de son charme avec l’arrivée de nouveaux riches sans aucune éducation. Y aller en juin ou en septembre semble être l’unique solution.

Parmi mes autres défauts, on peut lister mon allergie aux sanitaires publics, mon incapacité maniaque à emprunter chaussures ou vêtements (et à prêter les miens), mon aversion pour le cheap bas de gamme sans aucun style, mon arrogance face à tout ce que je n’admire pas d’une façon ou d’une autre (et sachez-le, cela fait beaucoup de choses), mon désintérêt de la chose publique (puisqu’elle est publique, elle ne me concerne pas), ou encore mon idée personnelle d’une bonne compagnie.

Pour autant, je suis à première vue tout ce qu’il y a de plus normal, quoique pouvant sembler un peu hautaine parfois (les talons y sont pour beaucoup : quand vous regardez les gens de haut, ils le prennent souvent pour eux). Mes goûts sont éclectiques, et j’irais même jusqu’à dire que je suis bon public. En revanche, tombez dans le graveleux sans humour, le pseudo-décalé sordide ou le manque de classe patenté, et ma générosité naturelle s’envole aussitôt.

D’un redoutable esprit de synthèse, j’analyse tout ce qui est à ma portée et ai la critique facile, au grand désespoir de quelques personnes faisant volontiers preuve d’une certaine charité envers les fautes de goût évidentes, souvent orchestrée par des magazines qui savent que pour vendre il faut donner dans le neuf, quitte à ridiculiser nombre de lectrices (et lecteurs, mais dans une moindre mesure) influençables.

A la lecture de ce bréviaire, j’ai donc pu constater que ce “défaut” dont on m’a longtemps affublée n’est en réalité qu’une qualité qui se perd avec les bonnes manières. Car malgré ma fâcheuse tendance à n’en faire qu’à ma tête tout en imposant mon point de vue (seul valable, cela se vérifie chaque jour), je fais preuve d’une éducation à toute épreuve, ce qui est d’autant plus désagréable pour les malheureux qui oseraient s’attaquer à moi.

Une question se profile donc à l’horizon : faut-il revendiquer son snobisme, au risque de faire des émules qui, loin de l’être naturellement, le seraient par mimique ? Car si le snobisme est une qualité, le généraliser en ferait un banal trait de caractère. Alors oui, je suis snob, et non, je n’envisage pas de me soigner…

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 11:46
Vendredi dernier, le Japon subissait un séisme d’une magnitude de 8,9 sur l’échelle de Richter. Un séisme des plus violents, avec pour conséquence un tsunami, mais, au-delà des pertes humaines, des risques sans commune mesure au niveau des centrales nucléaires de la région. A l’heure où on nous parle d’énergie propre, de respect de l’environnement, de risques gérés, force est de constater que les éléments naturels nous mettent à la merci de nos propres technologies.

1989 : Tchernobyl. On nous a répété que les russes ne savaient pas ce qu’ils faisaient, que leurs centrales n’étaient pas sécurisées… 2011 : Fukushima. Les centrales sont aux normes, les japonais savent ce qu’ils font, et pourtant… Toute une économie menacée, mais au-delà une menace plane sur nos têtes (oui, toutes nos têtes, même les nôtres, à douze heures de vol). Réacteurs qui explosent, qui prennent feu, brèches dans d’autres, circuits de refroidissements qui n’assurent plus leur rôle, enceintes de confinement endommagées… Le désastre n’est pas loin…

Alors, on fait quoi pour le nucléaire ?

Les organisations anti-nucléaire se montrent virulentes, prenant leur parti de cette catastrophe annoncée. Le nucléaire, on le sait, est dangereux. L’Homme pensait le maîtriser, la nature a repris le dessus. Gouvernements en émoi, alerte radioactive imminente. On nous conseille de prendre des cachets d’iode. Comme si quelques pilules pouvaient changer la donne et nous permettre de résister à un taux de radiations trop élevé…

La France, grand fournisseur de nucléaire, se sent à l’abri. Depuis quand n’a-t-on pas vu un tremblement de terre en France, qui plus est suffisant pour anéantir une centrale nucléaire ? Peut-être… Mais quelle était la proportion de (mal)chance pour qu’un séisme suivi d’un tsunami mette à mal la centrale de Fukoshima ?

Alors oui, on veut produire de l’énergie, mais à quel prix ? A l’heure où le solaire se fait malmener, ne serait-il pas temps de le généraliser ? Pourquoi s’entêter à jouer avec le feu alors qu’il existe une alternative ? Ah, mais oui ! Histoire de gros sous ! Que deviendrait Areva sans le nucléaire ? L’énergie atomique reste une bataille que les pays industrialisés entendent bien remporter, même si les pays émergents s’y collent aussi (et dans quelles conditions ?).

Mais à quoi serviront tous ces milliards quand nous serons tous devenus de brillants êtres radioactifs, cancers et dérèglements hormonaux en bonus ? Alors que l’âge de la ménopause reculait, depuis Tchernobyl il avance. Mais rien d’alarmant, voyons… Jusqu’à ce que la stérilité se généralise, peut-être. Faisons comme d’habitude, attendons qu’il soit trop tard, il sera toujours temps de réagir (ou pas).

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 15:51

Voilà une bonne occasion de vous faire partager un morceau que j’aime beaucoup, même si je ne l’avais pas entendu depuis longtemps : I Like the Way You Move des Bodyrockers. Un tube comme on les aime, plein de peps, qui donne envie de danser avec juste ce qu’il faut de côté rock pour être dans la tendance même… ouh la la… longtemps après sa sortie..!

Les filles apprécieront sans doute également le clip qui fait la part belles aux artistes auxquels on a nous aussi envie de dire “I like the way you move” et bien plus encore (pour cette raison, j’ai choisi une version moins sympa musicalement, mais dont la vidéo est de bien meilleure qualité). Le fait est que le beau gosse à la mèche dans les yeux continue de faire recette, et là les groupies sont gâtées.

Toujours est-il que le plus surprenant dans l’histoire, c’est qu’aux dires d’un magazine féminin renommé ce morceau serait le préféré du prince William et de sa dulcinée propulsée it girl en vue d’un certain mariage qui devrait être célébré le 29 avril prochain (qui sera de fait un jour chômé au Royaume-Uni, dommage que Nicolas n’y ait pas pensé lorsqu’il a épousé Carla). On imagine mal, cependant, l’ouverture d’un bal à Buckingham avec les Bodyrockers. C’est la reine qui nous ferait une attaque !

Et c’est là qu’on doit remettre les choses à leur place :  certes, 1900 invités dans Buckingham Palace, ça peut paraître tentant, voire carrément sympa pour faire la fête. Mais réfléchissez-y à deux fois (non que Buckingham fasse partie de vos possibilités pour votre mariage, quoique… Harry est toujours dispo, non ?) : 1900 invités, dont une majeure partie que vous ne connaissez pas mais qu’il a fallu inviter, protocole oblige, et devant lesquels vous allez devoir donner le change sans pour autant vous laisser aller à une fiesta d’enfer…

Parce que c’est bien ce qui attend les futurs mariés : une ribambelle de chefs d’état et de personnalités du gotha, les yeux rivés sur eux, avec en prime des photographes à l’affût du moindre faux-pas. Bonjour l’ambiance ! Inutile de préciser que le verre de trop est à proscrire, et l’électro à bannir. Alors, les filles, ça vous tente toujours un mariage de princesse..?

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 16:13

Wonder WomanHier, c’était la journée de la femme. Remarquez que je ne mets pas de majuscule, parce que bon…

Non que cette journée me paraisse totalement biaisée, mais quand même un peu. C’est, comme la Saint-Valentin, un bon moyen de relancer le commerce des fleurs (je me souviens d’un patron absolument insupportable qui exploitait ses employées mais leur offrait une rose le 8 mars). D’ailleurs, un ami faisait justement remarquer hier sur Facebook que beaucoup d’hommes se baladaient un bouquet à la main alors que c’était soir de match (les priorités auraient-elles changé ?).

Toujours est-il qu’on nous serine chaque année la même chose, sur fond de lutte pour l’égalité des sexes, des salaires, pourquoi pas de la pilosité aussi ? Comme si une simple journée pouvait éradiquer les inégalités ou ne serait-ce qu’en faire prendre conscience. Pourquoi pas aussi une journée du lapin nain ? Non, parce que le statut des lapins nains est méconnu et qu’il serait temps de s’y pencher sérieusement !

CalimeroAjoutez à cela l’Equal Pay Day, cette année le 5 mars, et vous aurez la totale pour vous assurer que les femmes sont bien lésées et que “c’est injuste, c’est vraiment trop injuste”. Alors oui, à job égal on gagne moins ; oui, il y a parfois une discrimination à l’embauche pour les femmes approchant la trentaine et sans enfants ; oui, on a des doubles journées. Mais parfois, plutôt que de chercher à démontrer qu’on n’a pas de chance, ne vaudrait-il mieux pas la provoquer, la chance ?

Je me demande quel résultat découle de la journée de la femme… Une augmentation moyenne des salaires ? De meilleures conditions de travail ? Une suspension de viols pour la journée ? Des violences conjugales ? Parce que si c’est ça, instaurons-la 365 jours par an (et tant pis pour les années bissextiles), si c’est le remède ultime.

De la même façon qu’on ne démontre pas son amour une fois par an, on ne se penche pas sur le cas des femmes à date anniversaire. Et toutes celles qui en profitent pour rabâcher à leurs homologues masculins durant 24 heures que “c’est la journée de la femme, alors sois sympa avec moi” n’ont rien compris. C’est chaque jour qu’il faut poser les limites, se faire respecter et s’imposer en faisant ses preuves (pas en pleurant contre “toutes ces choses si injustes” – Calimero, sors de ce corps !). Comme tout homme digne de ce nom.

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 16:31

We DareJe vous en parlais la semaine dernière : We Dare, Petits flirts entre amis pour la VF, nouveau bébé d’Ubisoft, a créé le buzz à grands renforts de vidéo virale qui mettait l’eau à la bouche. Un jeu qui se termine en orgie, l’excuse pour une “petite partouze entre amis”, c’est tout ce qui manquait à l’univers du jeu vidéo pour entrer dans une nouvelle dimension où la Wiimote aurait tôt fait de se transformer en sex toy.

Mais voilà : ce jeu qui semblait si bien correspondre aux mœurs actuelles n’est pas à la hauteur de la réclame.

Explication : le trailer laissait entendre que les jeux de Petits flirts entre amis allaient ostensiblement attirer les joueurs dans la chambre à coucher pour des jeux disons… moins conventionnels (quoique… tout est question de point de vue). Au final, le jeu n’est interdit qu’aux moins de 12 ans (voilà qui aurait dû nous mettre la puce à l’oreille, même si les pré pubères d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier) et les jeux… ma bonne dame, les jeux ne feraient pas rougir une religieuse recluse, élevée dans un pensionnat du fin fond du trou du cul du monde (veuillez excuser mon langage), là où rien ne passe, pas même cette merveilleuse invention qu’on appelle l’internet et qui permet aux jeunes d’aujourd’hui de se familiariser avec le sexe opposé (ou le même, c’est selon), à un âge où je jouait encore à la Barbie.

Vaguement, quelques danses qui feraient se bidonner une Shakira de 8 ans, quelques défis qu’on trouvait déjà inintéressants au possible à l’époque bénie où l’Action ou vérité sévissait en cours de récré (mais si, souvenez-vous de votre première galoche au mec à qui vous n’auriez jamais ne serait-ce qu’osé lancer un regard…). Quant aux personnages… Les Mii sont à peu près aussi alléchants qu’un Télétubby aseptisé. Une chose est sûre : We Dare n’ose rien, pas même le moindre soupçon d’érotisme déguisé, de sensualité suggérée, alors pensez, une orgie..!

Le soupçon du fake laisse donc la place à une véritable publicité mensongère (c’est bien comme ça qu’on appelle une réclame qui fait miroiter des choses que l’on n’aura jamais..?). Amis gamers (et libertins) insurgez-vous contre cette promesse fictive d’heures de jeu passées à fesser le cul de vos amis les plus proches en vue d’une extrapolation dans la chambre à coucher !

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 16:55

Oui, je suis fan de jeux vidéo, mais ça je l’ai déjà (c’est le propre des jeunes filles d’aujourd’hui). Alors, quand je tombe sur ça, je suis plutôt fan :

A toutes celles qui, comme moi, choisissent systématiquement un perso féminin (on ne va pas prendre la gros baraqué, non plus !), à toutes celles qui ont aimé Kill Bill et les héroïnes de manga, cette vidéo est pour vous !
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