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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 10:35

La semaine dernière, M6 a diffusé l'un de ses dossiers de l'été consacrés aux people et autre richissimes de par le monde. Au programme: Christian Audigier, le créateur de la marque Ed Hardy. Ce dernier devait fêter ses 50 ans à Los Angeles, ville qui l'a consacré roi de la mode (sic!) et où il a élu domicile, parti depuis longtemps de son fief avignonnais. 50 ans, ça se fête, surtout quand on a un ego gros comme ça et des moyens qui dépassent l'entendement. Mais au final, qu'est-ce que ça a de mieux qu'une fête au Macumba..?

Le reportage s'ouvre sur la photo gigantesque de Christian Audigier sur Melrose Avenue où il possède une boutique. Pour situer le contexte (et pour ceux qui l'ignorent), Ed Hardy est une marque créée autour de visuels inspirés des tatouages de bikers. Ce n'est donc pas un hasard si notre Johnny national est devenu pote avec le sieur Audigier. Sa majesté des t-shirts a fondé un empire, à l'image de ces quelques français qui ont su exploiter le bon filon outre-Atlantique.

Passons. Christian Audigier, donc, organise son 50ème anniversaire comme on organise le lancement d'une nouvelle collection. Cet anniversaire est prétexte à faire parler de lui, et qui dit parler de lui dit parler d'Ed Hardy et donc booster les ventes. Cette fête sera donc spectaculaire ou ne sera pas. D'ailleurs, le principal intéressé prétend envisager d'annuler les festivités car le roi de la pop, Michael Jackson himself, qu'il a invité, n'a toujours pas répondu à quelques heures du début de la soirée.

Outre ses délires de grandeur, Christian Audigier est présenté comme un homme qui n'a pas renié ses origines et certainement pas oublié ses amis de toujours, les avignonnais qui l'ont connnu tout petit et ont suivi son ascension de plus ou moins loin (plutôt de loin). Tous ont été invités à se joindre au master pour célébrer son demi-siècle. Et c'est là que les choses se corsent: entre hésitations sur les tenues et peur de ne pas être à la hauteur, les amis de toujours sont presque plus intéressés par les "stars" que par le héro de la soirée.

Jour J: on nous montre un Christian Audigier, businessman jusqu'au bout des ongles, pendu au téléphone, criant sur tout le monde, conscient de ce qui se joue. Son épouse, qui a visiblement bien intégré la tendance mégalo de son mari, lui a fait réaliser une sculpture de lui-même de 6 mètres de haut, qui sera placée au centre de la salle. Pour le bon goût, vous repasserez. Johnny, quant à lui, répète car il a promis à son "ami" (c'est fou ce qu'on a comme "amis" quand on a les moyens de se les offrir!) de chanter.

Mais le clou de la soirée, c'est l'arrivée de Michael Jackson, le king of pop, qui a daigné répondre à l'invitation de Christian Audigier (moyennant quelques dizaines de milliers de dollars, faut pas rêver non plus). Service de sécurité hors normes, publicists affolées (les publicists sont une forme hybride de RP et d'agent). Christian est accompagné par les gorilles de la star, suivent Johnny et Laetitia, sous le regard envieux de l'assistante de Christian qui a l'air de ne toujours pas en revenir. Mais le must a lieu à l'entrée sur scène de Michael, quinqua lui aussi depuis peu. Et là, c'est à la limite du ridicule: le king of pop qui félicite son "ami" le king of fashion. On aura tout vu!

Au final, la soirée aura coûté une somme scandaleuse à Christian Audigier, le propulsant roi des fêtes people. Ce petit avignonnais qui se targue de parler français à LA, côtoie Johnny et se fait féliciter par Michael sous l'oeil ahuri de ses amis d'enfance (qui n'hésitent pas à sortir l'appareil photo et dont on se demande s'ils se laveront la main qui a serré celle de Johnny, a réussi: son anniversaire fait le tour des médias. Beau coup de pub! Mais quid de ce côté bling-bling racoleur? Est-on vraiment le roi de la mode quand on paie ses amis pour qu'ils fassent une (si) courte apparition et annônent des compliments si formatés..? La tendance n'est-elle pas justement aux petits comités hype où seuls quelques initiés pourront se rendre, sans luxe ostentatoire..? Il me semblait, pourtant...

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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 17:12

Que faire un dimanche de fin août, en fin de journée, avant d'attaquer la reprise..? Et bien, la même chose qu'un dimanche normal: on va au cinéma pour se changer les idées et s'évader de la perspective d'un retour forcé au bureau. Direction les Champs-Elysées (haut lieu du cinéma parisien) et en route pour une bonne comédie romantique, à savoir "Un mari de trop" avec la sublime Uma Thurman (et pour l'avoir vue de mes yeux vue, en vraie, je peux assurer que cette fille est belle, sans négociation possible).

Le pitch: le Dr. Love, éminente spécialiste des affaires de coeur, officie à la radio où son émission connaît un succès flagrant après des auditrices. Cependant, alors qu'elle distille ses conseils à une future mariée, elle insinue le doute dans l'esprit de celle-ci qui finit par annuler son mariage, au grand dam de son fiancé (Jeffrey Dean Morgan, le beau Denny de Grey's Anatomy. Mais si, vous le connaissez: l'amoureux d'Izzie, celui qui meurt) qui ne pense qu'à donner une leçon au Dr. Love. La leçon commence par une petite manipulation informatique par le miracle de laquelle le Dr. Love et l'ex-fiancé se retrouvent mariés. Un mariage que la belle conseillère apprendra alors qu'elle apprête elle-même à se marier... S'ensuivent une rencontre et une montagne de quiproquos.

Alors là, je vous l'annonce tout de go: il s'agit d'un film de filles, un vrai, avec la juste dose d'humour, de romantisme, de clichés, bref de tout ce qui nous plaît à nous, les filles! Attention messieurs, à l'inverse de "Modern Love", vous risquez de ne pas vous y retrouver. Pire: vous risquez de tomber nez à nez avec vos limites. Parce que dans tout bon film de filles, il y a un (voire plusieurs) héro qui a tout pour nous plaire: galant, romantique, prévenant, mâle juste ce qu'il faut, brut de pomme mais pas macho, le type qui vous apporte le p'tit déj au lit avec une rose (je n'arrive plus à me souvenir de la denrière fois où ce genre de chose m'est arrivé).

Pour celles (et ceux, il peut y en avoir) qui envisagent d'aller voir ce film, il ne s'agit évidemment pas de grand cinéma, mais d'un film léger, agréable, idéal pour une soirée entre poulettes en mal de grands sentiments. Evidemment que le Dr. Love et le machiavélique fiancé éconduit vont se rencontrer encore, et encore, et encore... Evidemment que le futur époux du Dr. Love va mal le prendre... Evidemment que le Dr. Love a un père un peu fantaisiste... Evidemment... Mais tout ça est enchevêtré d'une telle façon que les clichés laissent la place à une pure comédie qui fait du bien à la tête et au coeur.

Verdict: allez-y, les filles. Messieurs, prenez-en de la graine. Première question posée par mon amie à la sortie: pourquoi les hommes perdent-ils romantisme et jolies attentions en vieillissant? On en connaît un bon nombre de ceux-là, qui oublient la rose sur le plateau du p'tit déj, rechignent même à faire chauffer l'eau pour le thé... Mais, ne nous égarons pas: ce film est un délice de la rentrée pour amoureuses non intellectuelles.

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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 15:47

Ca y est: les vacances touchent à leur fin et c'est le retour à la vie parisienne. Sauf que dans mon cas, les vacances m'ont surtout donné envie de revoir les choses, et de les revoir en grand. A commencer par mon studio qui est certes très mignon mais m'a semblé bien plus petit au retour (c'est sûr: après 15 jours dans une maison avec piscine...). Donc direction le géant suédois de l'ameublement pour acheter diverses étagères dans l'idée de réorganiser mon intérieur. Sauf que le géant suédois nous réserve parfois des surprises.

Je prends donc ma voiture en un beau jour de cette fin de mois d'août pour me rendre à pas moins de trente kilomètres de Paris avec la ferme intention d'optimiser mon déplacement. Il faut dire que les beaux jours à Paris sont comptés et que perdre un après-midi dans les rayons d'un magasin aveugle, ce n'est pas ce qu'il y a de plus glamour! J'ai tout préparé: ma petite liste, les dimensions qui méritent d'être prises en compte, des sacs pour tout ranger... Quand je vous dis que je sais m'organiser!

Le plus gros problème du géant suédois, c'est qu'il a intégré la même technique que les casinos de Vegas: pas de fenêtre, aucun lien sur le monde extérieur. Le visiteur est plongé dans un univers factice dans lequel il sait quand il rentre mais n'a aucune idée du moment où il va en sortir. C'est exactement ce qui m'est arrivé. Parce que bon, ok j'avais une liste, mais c'est tout de même sympa d'errer dans les allées, en visitant les espaces-témoins (comment agencer un 35m2, un 55m2, les bonnes idées pour la salle de bains, la cuisine, etc.), et puis... quel plaisir d'essayer des lits qui ne seront jamais à moi!

Bref, après quelques heures de déambulation pas forcément efficace, je me retrouve à la caisse avec deux étagères (une pour la cuisine, une pour le balcon), des plantes, des pots pour les plantes, et des pots pour la cuisine. Tout un petit fatras que je me réjouis de mettre dans ma voiture sous un cagnard pas possible (j'aurais mieux fait d'aller bronzer) et en route pour le bricolage.

Arrivée chez moi, j'ai poursuivi ma quête d'efficacité en réussissant l'exploit de tout monter d'un seul coup d'un seul dans l'ascenseur. Le temps de sortir les tournevis et le sabot suédois (tiens, coïncidence) qui me sert de marteau depuis que j'ai appris à casser des pignons (c'est dire l'âge du sabot), et je me mets au travail. Première étagère: nickel! Elle rentre parfaitement dans ma cuisine et est officiellement devenue mon "étagère à thés". C'est pour la seconde que les choses se corsent: il manque non seulement les attaches (ça, on peut encore s'en sortir: une bricol'girl a toujours des vis dans son placard), mais aussi deux des plateaux. Sur quatre, ça risque de se voir. Coup de fil au géant suédois: un vilain répondeur me dit que je n'ai qu'à retourner en magasin.

Le lendemain, donc, me revoilà dans ma voiture, direction la banlieue suédoise de Paris. Arrivée sur place, j'avoue qu'il ne faut que quelques secondes pour obtenir un bon d'achat. Re-visite, re-farfouillage, re-choix de trucs pas indispensables mais qui peuvent toujours servir, dont un plante pour ma salle de bains (ah oui! jai décidé qu'il y aurait une plante dans chacune des pièces de ma maison). Passage en caisse, retour maison: deux heures trente de perdues.

Je m'attèle donc à la lourde tâche du montage de l'étagère. Pas si terrible: je suis une bricoleuse avertie. Sauf que... quand les trous sont mal placés, l'étagère penche. Aïe! je ne vais tout de même pas me refaire soixante kilomètres pour rechanger une étagère sous prétexte que deux petits trous sont mal placés..! Donc coup de fil à mon papa pour qu'il vienne à ma rescousse avec sa perceuse magique. Et c'est là qu'on rigole moins: l'étagère a beau être toute fine, l'alliage est bel et bien solide. C'est dire: on a brûlé la mèche, consumée, la bestiole, par le pauvre petit montant qui fait tout au plus 2mm d'épaisseur!!! Et pour faire deux trous: une heure!!!

J'ai finalement pu réussir à monter mon étagère, mais à quel prix! C'est peu dire que j'ai une dent contre la Suède... Le design pas cher, je suis pour, mais à calculer la perte de temps et les allers-retours (où en est ma compensation CO2?) à répétition, c'est moins sympa. J'ai donc pesté contre la Suède, ses étagères et ses petits prix qui poussent à la consommation. Pour ce que j'ai dépensé, j'aurais pu m'offrir de jolies chaussures, ou une robe, ou des livres à mettre... sur mes étagères!!!

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16 août 2008 6 16 /08 /août /2008 11:21
Vacances sur la Côte d'Azur obligent, l'épreuve du maillot est l'une des plus difficiles à passer, surtout quand les magazines nous annoncent que cette année il faut s'adonner au trikini, certes très joli, mais pas des plus pratiques pour le bronzage. Etat des lieux de la "tendance lourde" de l'été, de notre envoyée spéciale sur place. Le trikini: info ou intox?

Nice, Beaulieu, que de jolis noms pour un été au soleil... Me voici revenue de mes tribulations atlantiques pour quelques jours dans ma région d'adoption (bon, ok, je suis plus de l'ouest, c'est-à-dire Saint-Tropez, mais on se rapproche). Côté Atlantique, il n'y a pas à dire, le trikini c'est no way! Pas l'ombre de l'un de ces petits maillots à tendance bondage. Comment ça: vous ne savez pas de quoi je parle?

Bon, alors, pour les incultes de la mode (ça m'apprendra à laisser tomber la revue de presse...), le trikini est LE maillot de l'été 2008. Pour ma part, j'avais déjà tenté l'aventure en 2002 (et oui..!) avec un petit modèle à craquer de chez Morgan (comme quoi, les petits ont parfois de grandes idées). Décolleté juste ce qu'il faut, échancré bien comme on aime, et des lanières pour rejoindre le haut et le bas. Niveau bronzage: la cata! Comment gérer les marques blanches sur les hanches, hein? Et celles qui partent du soutien-gorge pour rallier le tanga? Bref, cette année, le maillot se porte de soirée, et c'est bien là tout l'intérêt du trikini: paraître habillée même à la plage.

Revenons à nos moutons. Après un bref repérage, je me rends compte que pas une des jolies filles de la plage ne porte un trikini. Des bikinis en veux-tu en voilà, des une pièce (autre tendance de l'été: le une pièce classe - problème: elles n'ont pas dû acheter les leurs dans les bonnes boutiques, parce que là ça tient plus de l'emmailottage de baleine échouée), du topless... Bref, que du classique, finalement. A la limite, je ferais presque originale avec mon maillot à message (acheté dans  la mecque des maillots show-off - que je m'empresse de re-citer - Saint-Tropez): "What are you looking at?" ou encore "Push here to start the game", et je ne vous dirai pas où c'est écrit (de toute façon, sur un maillot, on n'a pas vraiment l'embarras du choix en-dessous de la taille 50), tout de strass pailleté.

Pas de trikini en vue, donc. Le must-have de l'été n'aurait vraisemblablement pas dépassé les portes des boutiques, lesquelles les présentent dans leur forme la plus attrayante: agrémentés de jolis paréos, réhaussés d'une petite blouse assortie, réchauffés par un pantalon sexy... Le maillot de ville, à en croire les mannequins immobiles des vitrines. Le maillot de l'apéro, celui qu'on endosse après avoir pris sa douche et négligemment laissé ses cheveux en bataille, sur un air de "je sors de la plage, mais je suis fraîche et élégante".

Alors, évidemment, me direz-vous, c'est bien ce que les magazines  nous avaient prédit: une déferlante de maillot d'after-beach. Mais toutes les villégiatures de vacances ne se prêtent pas à l'after-beach apéro. Nice reste une vraie ville, emplie de restaurants, de glaciers, d'hôtels, où il fait bon prendre son temps, mais pas flâner des heures sur un matelas lounge avant d'aller dîner. Parcourir la vieille ville, oui. Il ne me reste donc plus qu'à me rendre à l'évidence de la triste réalité des choses: si vous voulez tester les petites révolutions fashion, la real life n'est pas un terrain de jeu à votre hauteur. Un passage à l'ouest s'impose...
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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 20:38

Lundi après-midi, j'avais rendez-vous à Aubervilliers, dans un garage pour faire poser un boîtier magique sur ma voiture. Grâce à lui, je vais payer moins cher en assurance parce que tous mes déplacements seront fliqués entre GPS et GSM, et que donc mon assureur saura au kilomètre près la distance que je parcours dans l'année. Bien entendu, le garagiste avait oublié le rendez-vous et m'a annoncé avec un grand sourire que je n'avais qu'à repasser une heure plus tard. Et que fait-on à Aubervilliers..?

On se balade! Soleil léger, magazine à la main, je suis partie à la recherche d'un banc où me poser pour dévorer ma lecture de bonne femme. Me voici donc sur l'avenue Jean Jaurès, nationale fortement fréquentée qui sépare les jolies villes d'Aubervilliers et Pantin. Pas un banc en vue, pas un seul. Ni de parc, rien. Le désert total à l'exception des terrasses de petits bistrots, mais bon... moi je voulais seulement me poser, et puis je n'avais pas la moindre envie de prendre un verre.

C'est alors que je vois du coin de l'oeil, à sa fenêtre, au rez-de-chaussée, sur la nationale, un homme en train de se masturber. Si, si! T-shirt rouge et rien en bas, le monsieur se faisait du bien en matant les voitures. Bien évidemment, je n'ai pas échappé à l'attitude cartoon: un truc sur le côté, à peine le temps de réaliser que je me retourne d'un coup! Et bien je n'ai pas été déçue..!

Alors évidemment, on sait que les hommes adooooorent les voitures, mais il y a des limites à tout, non? Pas gêné le moins du monde, l'homme m'a adressé un grand sourire. Ben voyons. Comme si on se connaissait depuis des lustres et que la situation était des plus normales. En même temps, il ne faisait de mal à personne, et puis bon, je n'avais pas non plus l'intention de m'attarder. Je me demande tout de même à quel point ce monsieur n'avait pas conscience su ridicule de la situation. Non, parce que bon, ce n'était pas non plus un éphèbe au charme ravageur, ni un Rocco impressionnant. Alors, à quoi bon étaler le peu de marchandise au vu et au su de tous..?

J'en viens donc à me dire que les hommes n'ont vraiment pas froid aux yeux, et encore moins ailleurs! Les complexes, visiblement, ce n'est pas leur truc. N'importe qui aurait pu passer par là, et le voir en tête à tête avec lui-même sur fond de traffic ininterrompu: les enfants qui jouaient à peine quelques mètres plus loin, les flics aussi, ou encore ses voisins, ses amis... Et après on nous fait des flans sur les attentats à la pudeur quand des ados s'envoient en l'air dans leur voiture...

J'ai donc rebroussé chemin, le nez dans mon magazine, pour rester une heure devant le garage, à attendre que ça passe. Mais je dois avouer que cette petite aventure m'a fait beaucoup rire, surtout avec du recul, surtout après avoir raconté l'anecdote à mes amis. Succès garanti: tout le monde se marre! Messieurs, faites toutefois attention au sujet de vos fantasmes: vous masturber sur de belles voitures couchées sur papier glacé, ok, mais devant une nationale et en rez-de-chaussée, vous vous exposer à des regards pas forcément compréhensifs.

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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 13:52

Paris au mois d'août... Paris et ses touristes, Paris et ses plages, Paris et ses rues désertées, livrées aux quelques abandonnés des vacances. Paris et ses voies de vélo vides de scooters, Paris et ses couleurs, Paris et ses monuments... Nous sommes au mois d'août et je suis à Paris, à peine rentrée de vacances, sur le point de repartir, comme fuyant ma ville pour trouver la mer. Me voilà sur mon vélo, et... Paris est à moi!

20h30, le jour commencé à baisser, les touristes sont parqués dans les restaurants, seuls les parisiens sont traînent encore dans les rues, et quelques visiteurs montés sur leur Vélib'. J'ai enfourché mon vélo pour retrouver une amie et me balader sur les bords de Seine. "Paris plages", je n'y ai encore jamais mis les pieds. C'est l'occasion. 

Sur la route, je hume l'air pur (avec le peu de voitures qui circulent, il fait bon respirer l'air de la capitale), je flâne, je regarder le ciel, les arbres, j'admire les Invalides, le Grand Palais, l'Assemblée Nationale, la place de la Concorde dont le calme me ferait presque penser à un épisode de la quatrième dimension, le Louvre... A ma droite se dressent le Musée d'Orsay, majestueux, la Conciergerie, l'Hôtel-Dieu, mon lieu de naissance. Et oui: je suis une vraie parisienne, pure souche, une espèce rare...

Sur le chemin qui me mène à l'Hôtel de Ville, je croise des cyclistes du dimanche, comme moi. Eux aussi profitent de ce moment hors du temps, de cette parenthèse dans la vie d'une ville plutôt encline à la frénésie permanente. Certains me sourient. Paris est une ville romantique, c'est bien connu, et les hommes l'ont bien compris: les beaux jours sont prétexte à de nouvells rencontres. L'un d'eux s'arrête à côté de moi au feu rouge et engage la conversation dans un  français approximatif.

Il est charmant, du charme de ces étrangers en manque d'assurance et pourtant prêts à faire de nouvelles rencontres à tous les coins de rue. Il cherche le Pont de Arts. Nous y sommes. Me demande si j'accepte de prendre une photo de lui: il voyage seul, voudrait quelques souvenirs. Accepterais-je de poser avec lui? Bien entendu. Le temps d'accrocher nos vélos et nous voilà au millieu d'une foule rassemblée sur l'un des ponts les plus prisés de Paris. Clic-clac! C'est dans la boîte. J'ai rendez-vous, je l'abandonne à sa découverte d'un Paris transfiguré par les vacances.

Paris à vélo, le meilleur moyen de faire des rencontres improbables...

Je retrouve mon amie. Nous testons un nouveau glacier (enfin, plutôt un yaourtier-glacier, tendance en vogue aux USA - j'en ai descendu des litres l'année dernière durant mes vacances dans la Cité des Anges), nous dirigeons vers les quais. Surprise de découvrir ce monde à part, là où d'habitude se pressent des files de voitures toutes plus pressées les unes que les autres, dont les conducteurs en oublient jusqu'à regarder autour d'eux. Nous nous baladons, parlons de nos histoires de coeur (sempiternel sujet de filles), abordons des thématiques jusque-là gardées pour nous, mais que voulez-vous: l'air est à l'ouverture aux autres, aux confidences osées, sur un thme de "Sex and the City". La plage de Paris s'est vidée de la clientèle de jour, pour laisser place à celle de la soirée. Apéro entre amis, balade romantique, évasion temporaire...

Mon amie prend le métro, je me dirige vers mon noir destrier, iPod dans les oreilles me balançant le son de Brisa Roché qui a transformé le "American Boy" d'Estelle en "Jamaican Boy" undergound. D'aucuns diraient que c'est hype... Un jeune homme s'approche de moi, me demande où est la station Hôtel de Ville. C'est fou ce que Paris regorge d'hommes qui ne savent pas où ils vont! C'est là que je vais, nous nous accompagnons mutuellement, je lui fais écouter ma musique. Partage furtif.

J'enfourche ma monture, décolleté au vent. Ah oui! Je ne vous l'avais pas dit? Je fais du vélo habillée comme pour sortir. on ne sait jamais... Les rencontres fortuites existent. La preuve! Ma tenue a d'ailleurs fait sourire mon amie: "à nice, on ne te remarquerait pas (merci..!), mais à Paris, évidemment..." Et oui: un petit top sexy fait la différence. Pourquoi devrais-je m'habiller en jogging sous prétexte que je me déplace à vélo? Je suis partisane de la fraîche-attitude en toutes circonstances: respecter ses envies, être soi, naturellement, sans artifices, et surtout sans codes préétablis.

Sur le chemin du retour, j'ai droit à d'autres sourires, d'autres regards charmeurs. Paris au mois d'août est la ville de tous les possibles, de tous les bonheurs: un simple regard change votre vision du monde, l'embellit quelques instants, et la multiplicaton de ces instants est le meilleur remède à l'illusoire solitude parisienne en été. Je roule au fil des rues, je regarde autour de moi, je me remémore ce moment unique sur la grande roue des Tuileries il y a un mois, et je réalise qu'en cette douce soirée Paris est à moi...

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10 août 2008 7 10 /08 /août /2008 02:07

Enfin les vacances, enfin du temps pour moi, pour rattraper le retard qui s'empile sous forme de magazines sur le plancher de mon chez-moi. Les magazines de filles, les magazines rapportés de voyages à l'étranger (toujours regarder ce qui se fait ailleurs), les suppléments horoscope (on n'y croit pas mais on les garde juste au cas où, pour vérifier...), les suppléments sexe (des fois qu'on n'aurait pas encore compris comment ça marche), et les numéros du Nouvel Obs qu'on a délaissés au profit d'un "spécial mode d'été". Et c'est en me plongeant dans cette littérature éphémère que j'ai remonté jusqu'à avril dernier, avec ce numéro spécial "20 ans en 2008".

Samedi 9 août: j'ai passé ma journée sur mon lit à parcourir des centaines de pages de papier glacé. Ca sent la courbature de la lectrice, avec douleurs à l'épaule et torticolis de l'intello (si, si, apprendre à "bien bronzer" cet été, c'est de la lecture, donc c'est intello). Et voilà que j'entame un Nouvel Obs négligemment oublié au milieu de la pile "à lire" (notez que ceci explique cela, avec cela = néant de la revue de presse sur les derniers mois). Quels sont les doutes, les aspirations, les rêves des djeuns d'aujourd'hui? Comment voient-ils le monde, la France, leur propre vie? Tout un programme, je m'installe aussi confortablement que possible sur fond de Led Zeppelin.

Premier constat: les vingtenaires sont paumés. Paumés dans leur orientation, paumés dans leur vie, paumés DE la vie. Ils savent vaguement ce qu'ils ne veulent pas, mais pas ce qu'ils veulent. Ils ont des rêves, mais n'osent pas les réaliser, des idéaux, mais la conscience du monde (pourri) qui nous entoure et des contraintes sociales, financières, politiques, bref, de tout ce dont on n'a pas la moindre envie de se soucier à 20 ans. Les vingtenaires ont des convictions, gardent les pieds sur terre, mais aspirent à se rapprocher des étoiles (depuis longtemps ils ont compris qu'ils ne les atteindraient jamais). Les nouvelles technologies sont leur environnement premier, ils maîtrisent web, wap et portable, ne se déplacent pas sans leur iPod, voire leur iPhone, et communiquent via Facebook ou MySpace avec d'autres djeuns du monde entier. Certes...

Et moi je suis allongée sur mon lit, à lire toutes ces choses qui ne me semblent pas si éloignées de moi. Je mériterais d'avoir 20 ans, 21 tout au plus, alors que j'en accuse dix supplémentaires. D'ailleurs, je porte un pantalon que j'ai acheté à 19 ans. Si je le porte encore, c'est que je n'en suis pas si loin... Moi aussi, je suis accro à Facebook, j'ai un peu délaissé MySpace, je suis ultra-connectée même en vacances, et c'est là que je me rends compte que ma vie ressemble de plus en plus à celle de ces vingtenaires symboles d'une jeunesse inaccessible.

D'ailleurs, il suffit de reprendre mes mags féminins: comment rester jeune plus longtemps, rester hype à tout prix, repousser les limites de l'âge, effacer les signes de vieillissement... Le jeunisme est devenu une religion. Et moi, je me situe où dans tout ça? Et oui: j'ai une aventure avec un garçon de 8 ans mon cadet. Pas grave: c'est la demi Moore touch..! Un syndrome pour certains, une révolution pour d'autres. Pff! Comme si elle était la première! Et si c'était simplement un retour à moi-même, mon ticket vers celle que j'ai négligée en grandissant, mon passeport vers Moi, avec option régression et conséquences bénéfiques..? N'en déplaise aux partisans d'un conformisme absolu: je ne suis pas des vôtres. J'ai de nouveau 20 ans et envie de m'éclater, de me découvrir et d'appréhender le monde en toute simplicité. Ce n'est pas de la naïveté, c'est le come-back d'une certaine innoncence que j'avais perdue quelque part entre deux soirées trendy, en même temps que ma véritable nature.

Avec ma décennie de plus, j'ai les mêmes angoisses que ces vingtenaires pris à parti. J'ai abandonné mes rêves parce qu'il fallait faire des études et trouver un métier. J'ai fait mes études. J'ai obtenu deux DEA après une première erreur d'orientation. Et aujourd'hui je me rends compte que ce n'est pas une erreur que j'ai faite, mais deux, et je me retrouve dans la situation que les 20 ans redoutent tant: se réveiller à 30 et se rendre compte qu'on ne fait pas ce qu'on voulait faire. Je ne sais pas où je vais, je ne sais même plus ce dont j'ai envie. A 20 ans, on a le droit d'hésiter, de se chercher, mais pas à 30. Pire: se poser des questions à 30 ans est perçu comme un échec une GROSSE erreur de parcours. Qu'on peut éventuellement excuser si le tir est rectifié aussitôt. Mais... et s'il fallait plus de temps..?

Alors je rêve de voyages, de cette année sabbatique que je n'ai jamais prise, de découvrir des cultures différentes, des paysages étonnants, de rencontrer des gens différents. Paris est un microcosme dans lequel on se construit une image dont on ne peut se démarquer sans y laisser des plumes. Je sature. Ras-le-bol du bling-bling même si j'aime les paillettes, OD de superficialité et de hype à tout prix. Qui suis-je vraiment sous ma "tenue de combat"? Dire que je voulais être chanteuse (bien avant l'ère Star Ac' & co), inventeur ou princesse... Aujourd'hui, je pense ONG, je pense environnement, je pense faire quelque chose de concret, arrêter de me perdre dans du vent. Et pourtant... j'ai un métier plutôt glam, fashion, hype... Un métier qui faisait rêver les vingtenaires d'il y a dix ans, et les trentenaires d'aujourd'hui. Un métier dont je m'éloignerais bien volontiers pour vivre mes rêves, si j'arrive à remettre la main dessus..!

J'en suis là de mes réflexions et je peste contre des avions qui passent au-dessus de ma tête (en plein Paris!?!) à près d'une heure du matin, et menacent l'intégrité de "Stairway to Heaven". Sacrilège! La rentrée arrive et la sempiternelle deadline de septembre, ce moment décisif où on doit choisir son orientation, se négocier un avenir brillant... Peut-être qu'en regardant les étoiles filantes et en faisant un voeu..? Nous sommes en 2008 et je mériterais d'avoir 10 ans de moins. Avis à ceux qui fêtent leurs 20 ans cette année: n'oubliez pas vos rêves parce qu'on vous demande d'être réalistes. Vous le regretterez bien trop vite, et il sera déjà bien trop tard...

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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 16:56

La semaine dernière, une amie a décidé de se refaire une tête. Comme elle a préféré suivre les conseils des magazines plutôt que les miens, elle est allée faire un tour aux grands magasins du boulevard Haussmann chez ces coiffeurs qui vous transforment en quelques minutes et révèlent votre personnalité. Peut-être que c'est écrit dans les magazines, mais...

Si l'on en croit la presse, on peut demander une transformation éclair, le p'tit truc en plus, le détail qui change tout. Sauf que là, c'était les grands travaux: coupe, couleur, brushing, la totale! Donc, direction Maniatis, le gourou des grands mags. Première directive: raviver le blond avant de passer aux coups de ciseaux.

Et c'est là que la cauchemar a débuté. La coloriste devait avoir un sévère souci d'audition parce que mon amie a découvert sa nouvelle tête où le blond avait été remplacé par... du gris!!! Le gris, ça peut être sympa, mais plutôt en robe ou en top, parce que sur la tête, on ne peut pas dire que ça rajeunit des masses. Donc retour au bac pour essayer de récupérer une couleur qui se rapproche d'un blond. Et la coloriste qui est à la limite d'expliquer qu'elle n'a pas vraiment fait une erreur. Mouais... la moindre des choses, c'est de présenter ses plus plates excuses (des cheveux gris au lieu de blonds, bon sang!), et de faie profil bas.

Je vais passer les détails de la cruche de coloriste qui non seulement n'avait ne pas l'air de s'en mordre les doigts plus que ça, mais en plus était limite désagréable, pour en arriver au plus succulent: le bilan. Après plus de trois heure dans le salon, mon amie est ressortie furibarde, les cheveux mouillés et toujours gris. Elle n'a même pas voulu qu'on la coiffe, parce qu'à un moment "trop c'est trop". Un petit jeu qui lui a coûté la modique somme de... 228 EUROS!!!

Je suis donc obligée d'encenser une fois de plus Ben et son équipe. Parce que si je ne fais pas de couleur, je connais des femmes qui y vont rien que pour ça. Et que ma coupe, même deux mois après, elle se remet en place toute seule. C'est vous dire: je me réveille et je suis coiffée, même après m'être couchée les cheveux mouillés. Alors ok, Ben ne fait pas de la pub dans les magazines, mais, honnêtement, est-ce si important..?


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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 15:49

C'est l'été! Enfin, pas tout à tout, puisqu'il faut encore attendre deux jours pour que ça le soit officiellement, mais quand même: il fait beau, il fait chaud, les pelouses des parcs sont prises d'assaut à l'heure du déjeuner (d'ailleurs, je déjeune maintenant à 14h30, qand les pèlerins s'en vont), les jours continuent de rallonger (pas pour longtemps) et les jupes raccourcissent. Bref... Il est temps de passer à la tenue estivale, et ça implique de ranger au fond du placard quelques vêtements qui ne sont plus à l'ordre du jour, quoiqu'en disent les magazines.

Je suis surprise, pour ne pas dire atterrée, de voir encore des bottes, des leggings, des collants!!! Qu'est-ce que les filles qui les portent peuvent bien avoir dans la tête? Certes, Météo France se plante au moins une fois sur deux en nous annonçant le temps du lendemain, mais là... suffit de regarder par la fenêtre (et de l'ouvrir!) pour se rendre compte que l'hiver est bel et bien terminé. Alors, je peux comprendre que la botte est un accessoire hype, cultissime, LA chaussure dans laquelle ranger ses pieds de fashionista, mais sous 25°C à l'ombre, ça détonne un peu, et même Kate Moss ne s'y aventurerait pas.

Et que dire de ces superpositions dignes d'un trek en haute montagne? Quand je vois ces gamines affublées d'un débardeur, lequel dépasse d'un pull large à grosse maille, avec écharpe bien emmitouflante et petit blouson court, je hurle au scandale! Ou bien ces filles ont du sang de navet qui coule dans leurs veines, et il faut vite les envoyer aux Antilles pour ne pas risquer la pneumonie estivale, ou bien les magazines leur ont tellement retourné la tête qu'elles prétendent ne pas sentir les doux rayons qui caressent leurs visages rougis par la chaleur..?

Parce qu'il faut quand même bien se rendre compte que la mode est une chose, et que le style en est une autre, et ce n'est pas
Kamel qui me contredira là-dessus. La mode, c'est ce qui fait de jolies séries de photos dans les magazines, c'est ce qu'on voit sur des podiums ou en quatre par trois dans la rue. La mode c'est étudié, c'est de la création, c'est le début d'un raisonnement à adapter pour trouver son style. De là à tout prendre pour argent comptant... Et puis bon, il faut aussi savoir s'inspirer du bon numéro selon le temps. Parce que la robe longueà bretelles, ça se porte très bien quand il fait chaud, beaucoup mieux que les bottes fourrées!

Alors, à toutes celles qui ajustent scrupuleusement leur tenue aux conseils de rédactrices de mode avertie qui, quand on les voit, ne s'inspirent visiblement pas elles-mêmes de leurs articles, un bon de bon sens! Le fashion faux-pas commence quand le vêtement n'a rien à voir avec l'environnement. Non aux Moon Boots à Saint-Trop', oui au bikini sixties. A Paris (ou toute autre ville, village, bled paumé, ne soyons pas snobs), c'est robe légère, sandales ouvertes (à vous la pédicure impec) quand il fait beau, jean et blouse en coton si le temps se fait maussade. Et avec des tongs, malgré une mise en garde du Elle (parce qu'aujourd'hui, pour séduire, il vaut mieux être biche que bitch, et que les tongs ça fait bitch), et bien ça le fait! Même sous une pluie d'été!!!

Sur ce, je quitte mon écran sis dans un bureau sans fenêtre sur le ciel bleu et file poursuivre ma journée de travail en extérieur. Non mais! Et pour tout vous dire, je suis presque en tenue de plage. D'ailleurs, c'et bien simple: quand j'arrive au bureau, c'est l'été qui entre avec moi: du rose, du turquoise, de la vitamine en fringue, je vous dis!!! Et si, vraiment, vous n'avez pas la tenue adequat, patience: les soldes arrivent à grands pas...

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 14:44
Une rue pas très funky du 15ème, un restaurant pas plus engageant que cela (comprenez: pas super tendance ni super lounge), mais des mezzés à tomber. J'avoue: j'ai pris mon plateau pour deux à emporter, mais le délice quand j'ai goûté hoummos, falafel et moutabbal..! Je ne vous raconte que ça!
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