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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 15:17

Encore un remix de The Twelves, décidément très actif sur la scène électro, et qui s'attaquent à tout ce qui leur passe sous la main, ou presque. La voix de Fever Ray, artiste suédoise, est sublimée par les arrangements de ce remix aux accents électro-pop.

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 12:48

En règle générale, quand je cherche une animation pour le travail (et oui, je cherche aussi des animations dans un cadre professionnel), c’est plutôt quelque chose de drôle, d’artistique, ou les deux à la fois. Entre les créations Pixar et celles de l’Ecole des Gobelins, il y a de quoi faire. Mais parfois je tombe sur des choses plus… disons qui ont plus de sens.

C’est le cas de Global Warning Warming , un petit court qui ne manque pas de marquer les esprits. On y voit de pauvres bêtes qui, désespérées devant les catastrophes dues au réchauffement climatique, finissent par se suicider, conscientes que de toute façon ce n’est qu’une question de temps.

Percutante, cette animation tire les larmes des yeux des plus sensibles (en témoigne la réaction de mes stagiaires – et la mienne !), mais surtout elle met en avant les choses sous un autre angle. En donnant une âme aux animaux, en leur permettant de réfléchir sur leur sort, les réalisateurs de cette vidéo choc ont choisi de soulever un point qui dérange : alors même qu’ils ont la capacité de réfléchir, de réaliser et de changer les choses, les humains ne bougent pas le petit doigt et poursuivent leur destruction méticuleuse d’une planète sans défense.

J’entends d’ici les critiques d’une poignée de doux-dingues persuadés que “le réchauffement climatique c’est juste pour nous faire peur” ou que “c’est encore un coup des industries pour nous vendre quelque chose au final”, et ceux qui pensent que “de toute façon, on n’y peut rien à notre niveau, ce sont les grandes industries les responsables”. Oui… et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu…

Pourtant, si on y regarde de plus près, c’est toujours, inexorablement, la même chose : rien qu’en France nous sommes plus de 65 millions. 65 millions de personnes qui trieraient leurs déchets, feraient un peu plus de vélo, un peu moins de voiture, ne prendraient plus de sacs plastique au supermarché, éteindraient les lumières, la télé quand ils quittent une pièce ou tout simplement débrancheraient les appareils électriques non utilisés, c’est certain : ça ne changerait rien. Si c’est ce que vous pensez, vous n’avez qu’à regarder cette vidéo comme une énième vision catastrophiste et l’oublier dans la foulée.

Si le chiffre de 65 millions vous parle, que vous acceptez l’idée qu’un petit peu, plus un petit peu, plus un petit peu, ça commence à faire beaucoup, alors c’est qu’il commence à y avoir de l’espoir. Parce que s’il est évident qu’une usine va déverser plus de déchets en une journée que votre petite personne en un an, qu’en est-il des déchets de 65 millions de personnes sur un an..?

On a beau dire “si nos élus faisaient…”, “si les grandes industries faisaient…”, ce sont les personnes lambda qui, au fil des jours, peuvent faire la différence. D’abord, parce que nos élus sont, justement, nos élus et qu’on peut donc agir là-dessus. Ensuite, parce que les industries sont aussi dépendantes de leurs clients, et que leurs clients, au final, c’est nous.

Sans vouloir aller jusqu’à un monde de Bisounours à la vision “guimauvée”, ne pourrions-nous pas envisager de faire quelques efforts pas si contraignants que ça ? Quelle est la différence entre mettre vos déchets dans une poubelle ou plusieurs ? Qu’est-ce que cela change pour vous d’éteindre la lumière quand vous n’êtes pas dans une pièce, de débrancher le chargeur de votre téléphone lorsqu’il est chargé, ou de ne pas laisser couler l’eau quand vous vous brossez les dents ? La réponse est simple : rien, absolument RIEN !

Alors que les écolos extrémistes prônent l’éradication des bains, de la voiture et du chauffage, pourquoi ne pas se contenter de faire, tous, quelques petits gestes qui pourraient faire du bien à la planète. Parce que si aujourd’hui on est heureux d’avoir un peu moins froid l’hiver, peut-être que nos enfants et petits-enfants auront, eux, envie de connaître la neige et de voir des ours polaires ailleurs que dans des livres ou sur le web… Ca s’appelle juste être quelqu’un de bien… Et vous, êtes-vous quelqu’un de bien..?

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 12:07

C'est l'hiver, il fait froid, il fait gris, en un mot : il fait triste. Et c'est pile le bon moment pour se faire chouchouter et oublier qu'on va encore devoir faire face à la grisaille pendant quelques mois. La question qui se pose n'est donc plus "que faire ?", mais plutôt "où aller se faire papouiller ?". Et la réponse se trouve juste ici, sous votre nez...

Et le grand gagnant est...

... le spa des Cinq Mondes !

Cinq-Mondes.jpg

J'ai testé pour vous un rituel visage aux fleurs de Bali et un massage ayurvédique. Verdict : que du bonheur ! Un vrai coup de coeur beauté-bien-être pour ce spa où j'aurais dû aller depuis bien longtemps (mais on trouve toujours mieux à faire que de s'occuper de soi, n'est-ce pas ?) et sur lequel je voyais passer de multiples articles dans les magazines.

Mais, suspicieuse que je suis rodée aux pratiques journalistiques (tu m'offres un massage, je parle de toi), je m'étais dit que les Cinq Mondes c'était un spa de plus tendance qui avait simplement su faire appel à la bonne attachée de presse (tiens, encore celle-là !). Que nenni, mes ami(e)s ! C'est du bonheur à l'état pur, le meilleur moyen d'oublier l'espace d'une heure et demie que vous êtes à Paris pour vous laisser entraîner vers des horizons plus cléments.

Voilà un coup de coeur à faire partager sans plus attendre !

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 12:02

Ce matin, une vidéo postée par l'un de mes amis sur Facebook m'a interpellée : FuckSquare. En habituée des réseaux sociaux, il ne m'a pas fallu plus d'un quart de seconde pour faire le rapprochement avec FourSquare, et en visionnant l'objet du délit, je n'ai pas été déçue, loin de là...

La vidéo, la voici : 

 

Evidemment, on ne peut s'empêcher de sourire devant l'absurdité d'une telle situation : un couple, le garçon se connecte pour détailler, en temps réel, l'avancée de ses ébats amoureux avec une fille qui, semble-t-il, est devenu un véritable "lieu commun" (pardonnez-moi l'expression, mais l'occasion était trop belle). Est-ce à dire que la moindre de nos expériences sentimentales et sexuelles a vocation à être partagée avec des millions de personnes, lesquelles pourront à leur tour donner leur avis ou prodiguer leurs conseils ? Toujours en temps réel, s'entend.

Plus qu'un trait d'humour au ton sarcastique surlignant l'absurdité de la mise en scène virtuelle et les dérives de l'over-connexion, cette vidéo, si on gratte un peu le vernis, n'est pas si drôle, voire elle est complètement flippante et représentative d'une génération perdue dans les limbes du web. Car si la multiplication des réseaux sociaux permet de rester en contact et de partager avec ses amis proches ou lointains (physiquement, s'entend), ils sont surtout devenus les mouchards d'une génération qui ne vit plus que par statuts interposés.

Parlons-en, des statuts. Qui n'a jamais appris que son voisin de palier (ou de bureau, peu importe) était de mauvaise humeur en se levant ce matin, avait envie de vacances, ou mieux était à la station lambda à un moment donné ? Si les réseaux sociaux ont d'abord eu pour vocation de permettre une communication et un partage favorisés, leur fonction première a rapidement été dénaturée pour devenir un joyeux bordel méli-mélo d'exhibitionnisme virtuel.

Facebook, Twitter et consorts sont devenus en l'espace de quelques années les mouchards de nos actions revendiquées. Alors que personne ne songerait à appeler ses amis pour leur dire "je déguste un excellent tiramisu", il n'est pas rare d'apercevoir ce type de statut sur une toile devenue exutoire magnifique d'une déconcertante banalité qui se veut au contraire excitante.

Et quid des tracas de chacun tandis que l'irrémédiable réponse à "comment vas-tu ? " est "bien". Les réseaux sociaux permettent d'épancher sa peine, de se plaindre, d'offrir au regard des autres l'étendue de sa déchéance réelle sous couvert d'annonce virtuelle. Comme si le message n'était pas le même. On se met en scène sans pudeur, parfois avec exagération, presque sans conscience de l'affligeante portée de cet acte qui paraît pourtant normalisé, presque naturel.

Mais on peut aller encore plus loin : les réseaux sociaux sont ainsi devenus le miroir dans lequel on se regarde et se nourrit... de l'absurdité des autres. On y déguste les déconvenues de gens plus malheureux que nous, histoire de se sentir plus chanceux, on y clame son bonheur, histoire de mieux le leur jeter à la figure, ou bien on cherche des à s'y rassurer puisque, si machin a trouvé un super boulot, alors nous aussi on peut le faire !

Au fil des mois, les réseaux sociaux se sont imposés comme les dénonciateurs politiquement corrects d'une génération qui vit au travers de son pendant virtuel. Il est devenu normal, voire convenable de s'exhiber sur la toile, d'y apposer ses craintes, ses peurs, ses joies, ses peines, ses succès et ses échecs. Alors, effectivement, pourquoi pas prolonger l'expérience jusqu'à détailler ses relations sexuelles en cherchant le regard approbateur (ou critique) d'une communauté d'amis à qui on ne passe parfois pas même un coup de fil pour prendre des nouvelles. 

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 15:23
En voilà un bon morceau, et un bon remix ! Cette fois-ci, je me contente de vous insérer la musique, sans vidéo, puisqu'évidemment elle n'existe pas (ça aurait été trop simple). Issu du dernier album de Yuksek (très, bon album, soit dit en passant), le titre So Far AWay from the Sea a trouvé grâce à The Twelves un second souffle électro punchy pas dénué d'intérêt. Enjoy !
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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 11:37

Chanel, c'est le luxe total : de la coupe des vêtements aux packagings des rouges à lèvres en passant par l'esthétique des publicités et le design des sacs. Mais Chanel, c'est avant tout un esprit : l'esprit d'avant-garde, celui qui fait que la marque reste, quoiqu'il arrive, toujours dans l'air du temps, cette fameuse aura si particulière instaurée par Mademoiselle Chanel et qui perdure aujourd'hui encore, plus de 100 ans après l'ouverture de la première boutique Chanel.

C'est donc tout naturellement, mais avec, néanmoins, une certaine surprise, que Chanel se propulse maison geek par le truchement d'un petit clip fichtrement bien foutu, en partenariat avec Nowness. Les produits de beauté Chanel (on en revient toujours au rouge à lèvres et fards à paupière) y sont mis en scène pour former un petit robot bien sympa aux allures de gadget nippon (ça aussi, c'est hype) mâtiné de manga en puissance.

Et hop ! d'un coup les produits Chanel ne sont plus réservé à la quadra CSP+ ou à la retraité accro aux valeurs sûres, ni à la RP (tiens, encore elle) dont la vie tourne autour de l'image (en même temps c'est son boulot - ou bien est-ce parce qu'elle est comme ça qu'elle a fini RP..?), mais met un pied chez les geekettes abonnées aux produits bio (pour contrebalancer la foultitude d'ions négatifs qu'elles émettent avec leurs iPod, iPad, MacBook et PC ultra-portables et autres PS3 à plein régime.

Chanel, égérie geek, impensable..? Pas si sûr que ça...

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 11:11

Depuis déjà près de deux mois, je reçois des mails d'attachées de presse qui, toutes, veulent que je parle de la Saint-Valentin et que je place leurs produits dans des magazines. Mais il y a deux écueils pour ces pauvresses (je compatis à un point que vous ne sauriez imaginer, ayant moi-même fait partie de cette communauté d'acharnées du mailing compulsif).

Saint-Valentin.gif

Le premier, c'est que j'abhorre la Saint-Valentin. Enfin... Peut-être que ce ne serait pas le cas si, depuis plusieurs années déjà, je ne la passais pas systématiquement avec 1. mes copines, 2. ma télé, devant une comédie romantique qui ne fait que me rappeler que non, je n'ai pas d'amoureux (ou en tout cas pas de suffisamment sérieux pour avoir droit à la soirée adéquate) ou 3. avec du boulot (si ça c'est pas romantique, qu'est-ce qui l'est?). Les fleurs, c'est moi qui me les offre; les chocolats, c'est mauvais pour le régime; le cadeau, comme pour Noël, c'est moi qui me le fais ! Vous avez dit Saint-Valentin..?

Deuxième écueil : suite à un sévère léger décalage dans les paiements de l'agence pour laquelle je pigeais (certaines factures datent de décembre 2009 pour des articles écrits en novembre 2009), je ne pige plus. Fini le journalisme, maintenant je suis community manager, j'écris sur des blogs et je suis payée pour (ça change !). Alors évidemment, leurs communiqués de presse concernant des voyages pour deux, des soirées pour deux, les massages en duo (comme si ce n'était pas top en solo), le cadeau à LUI faire... Je ne sais pas vraiment où les caser, les blogs dont je m'occupe n'ayant pas vocation à faire de la pub pour des trucs que je ne peux même pas tester...

Donc me voilà, à deux semaines de la Saint-Valentin, ma boîte mail submergée de messages au titre ne laissant aucune place à la surprise, éberluée de voir que cette fête commerciale au possible leurre encore des couples dont un tiers ne se mariera pas, l'autre divorcera, et seule une partie du troisième vivra un amour épanoui (les derniers préférant rester avec la mauvaise personne plutôt que seuls). Jusqu'à Sephora qui s'y colle avec un slogan "Fatale Attraction" décliné à toutes les sauces et même un questionnaire pour savoir si on est faits pour vivre ensemble (je vais le proposer à mon voisin, tiens).

Que pensez d'une société où on continue à nous pourrir (les yeux, les oreilles...) avec une fête qui, statistiquement, ne concerne qu'un petite partie de la population (allez sur les sites de rencontres et vous vous rendrez compte de l'étendue du célibat généralisé en France) ? D'ailleurs, la stratégie de communication autour de cet événement est-elle justifiée ? Pour un couple qui célébrera la Saint-Valentin, combien n'en ont rien à faire, parce que chez eux on n'a pas besoin de se prouver son amour un jour dans l'année, ça se fait quotidiennement ? Dans quelle mesure, la Saint-Valentin n'est-elle pas simplement devenue une pression supplémentaire pour les célibataires tandis que les "casés" se sentent de moins en moins concernés..?

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 16:21

Il y a des films dont on entend parler depuis des semaines et qu'on n'a toujours pas trouvé le temps d'aller. Ces films, ils finissent souvent par nous passer sous le nez et ne passent plus que dans de petites salles indépendantes alors que, évidemment, on a la carte illimitée ou fidélité Gaumont ou UGC. Et puis il y a des coups de bol : le film passe toujours, pas trop loin, alors on y va. Hier, donc, je suis allée voir Le nom des gens, un vrai bon film qui, sous ses faux-airs de petit comique, est une vraie comédie satirique, un genre qui se perd.

Le-nom-des-gens.jpg

Le pitch : Arthur Martin est né d'un père on ne peut plus français et d'une mère juive dont les parents ont été emmenés dans les camps et n'en sont jamais revenus. Mais avec un nom comme "Arthur Martin", l'antisémitisme ne fait pas partie des problématiques quotidiennes, surtout quand le sujet des grands-parents et de leurs origines reste tabou à la maison. Bahia, elle, est née d'une mère hippie révolutionnaire et d'un père arabe, un algérien qui a vécu six ans en France sans papiers, et qui ne pense jamais à lui pour se consacrer toujours aux autres. Quant à Bahia, elle a décidé de se servir de son cul pour faire de la politique, et faire passer la droite facho à gauche (oui, parce qu'évidemment, il n'y a de fachos qu'à droite, d'ailleurs toute la droite est un ramassis de fachos). Et le jour où ces deux-là se rencontrent...

Voilà un film qui parle de sujets sensibles sans larmoyer et sans entrer dans de grandes théories de masturbation intellectuelle forcenée. Oui, on y parle de racisme, d'antisémitisme, d'injustice, de liberté, de cul, aussi, un peu... et même de pédophilie. A première vue, on pourrait partir en courant : "on en a déjà suffisamment aux infos". Oui, sauf que là c'est traité avec justesse et sans condescendance. 

C'est donc plutôt rafraîchissant de se trouver devant un film qui traite de sujets sérieux sans que ce soit prise de tête. Pour le coup, on pourrait volontiers citer les dialogues pour étayer les conversations habituelles où tout le monde finit par crier pour faire entendre son point de vue. Parce que, mine de rien (et toujours sans ton paternaliste et moralisateur), ce film traite aussi de la tolérance et de la capacité à vivre avec les autres, en face des autres, sans se taper sur la gueule. Quant à notre cher président, il s'en prend tellement plein la poire qu'on peut imaginer que les acteurs, scénariste, réalisateur, et même les techniciens risquent fort de se prendre un contrôle fiscal dans les règles de l'art avec une petite vérification de leurs activités diverses et variées depuis leur plus tendre enfance, histoire de les recadrer (non mais!).

Le verdict : un très bon film, drôle, intéressant, qui donne un point de vue plutôt original sur les différences des uns et des autres et les manières de rallier les ennemis à son camp. Les acteurs jouent juste, le rythme n'est ni trop rapide, ni trop lent, et Jacques Gamblin et Sara Forestier sont touchants du début à la fin.

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 11:27

Probablement pas le meilleur morceau de ce groupe qui pulse, mais en tout cas l'un de leurs plus beaux clips, c'est certain. On aime particulièrement l'effet kaléidoscope des grands éventails de plumes (sorry pour les allergiques). La mélodie se laisse aussi écouter tranquillement (contrairement à d'autres morceaux plus agressifs).

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 18:13

Oui, parce que Darty qui se sépare de sa camionnette (ici), c'est une chose, quand Rodolphe disparaît au profit de M. Easy, c'en est une autre. Et là, arrivée de la Freebox by Starck oblige, il fallait révolutionner l'image de Free, fournisseur d'accès internet toujours un brin en avance sur ses concurrents.


 

Rodolphe, pour ceux qui l'auraient déjà oublié, c'est ce grand échalas au look improbable qui vantait les mérites de sa Freebox : appeler toutes les destinations et en profiter pour donner des cours de français à de jeunes étrangères un peu paumées face à cet énergumène. Rodolphe et son accent à couper au couteau. Rodolphe et sa mère qu'il envoie en vacances pour un an grâce aux économies made in Free. Rodolphe et sa télé (et oui, chacun la sienne chez lui). 


 

Bref, peut-être que Rodolphe en a eu marre de jouer le grand couillon et qu'il a claqué la porte, oui bien que les publicitaires de Free sont arrivés avec le nouveau héros maison, toujours est-il que Mr. Easy a supplanté l'idole de toute une génération (si, si, il y en a qui a-do-rent Rodolphe!). 

La question, une fois de plus, se pose quant à la cible des pubs. Parce que si la pub Fanta fait marrer les mecs, elle désole les filles, et si Rodolphe plaît aux vingtenaires, les trentenaires semblent relativement hermétiques au charme de la bête... Donc, l'équipe de Free en a-t-elle conclu que, malgré tout, les djeun's ne sont pas toujours prescripteurs au sein du foyer (chéri, je ne comprends pas ton truc d'internet, là. Je te laisse t'en occuper, tu me dis où je signe?) et que ceux qu'il faut chouchouter aujourd'hui sont un poil plus vieux (pouvoir d'achat plus élevé, dopés aux nouvelles technologies, vissés à leur iPhone ou à leur BlackBerry). 

Mais, autre question qui se pose : Mr. Easy va-t-il accomplir la mission qui lui a été donnée? Parce que c'est bien joli de se dire qu'on va lâcher Rodolphe l'ingénieux, encore faut-il que Mr. Easy remplisse sa part du contrat. A première vue, les pubs sont toujours aussi décalées, avec cette fois-ce de fortes références old school qui devraient attirer un nouveau public (notamment les amateurs de films d'horreur, avec un spot qui semble tourné exprès pour eux : Michael Myers is back on track). Même le slogan a changé. Après "Il a Free, il a tout compris" (ou pas), place à "Feel free". En voilà une phrase dans l'air du temps!

Et vous, vous êtes plutôt Rodolphe ou Mr. Easy?

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