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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 17:24

Hier soir avait lieu au VIP une soirée en l'honneur du président de Facebook. Ni une, ni deux, je décide d'y aller, surtout après avoir vu que plus de 1500 personnes avaient répondu "présent". C'est donc avec une certaine surprise que j'ai constaté que nous étions si peu nombreux qu'une partie entière du club a dû être fermée. Quant aux looks déjantés attendus en pleine fashion week... je les attends toujours.
undefinedHeureusement, le VIP a bien une ou deux longueurs d'avance en ce qui concerne la tenue vestimentaire de ses serveurs. Il y a bientôt trois ans, à Saint-Tropez, j'ai été étonnée de voir des groupes d'hommes plutôt pas mal de leur personne écumer les rues du village en kilt. Ce n'est que le soir que j'ai pu constater que c'était le nouvel uniforme des serveurs made in VIP. Une excellente idée, à n'en pas douter. Enfin une avancée fashion digne de ce nom, qui plus est lancée par un club que je critiquais volontiers depuis quelques saisons.

Voici le look de la soirée, en remerciant le modèle.
undefinedRien à dire: l'association kilt en cuir noir + chemise noire + cravate en ton sur ton + tennis noires est définitivement parfaite. C'est la rock & roll touch idéale, pas too much (le kilt écossais fait franchement trop... écossais!), sexy juste ce qu'il faut, idéalement décalée. Messieurs, inspirez-vous et arrêtez le sempiternel jean-chemise. Si en plus vous assumez, c'est tout bon!
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Ce ne fut donc pas une folle soirée, loin de là. Mais je dois tout de même concéder que la musique était vraiment bien (phénomène suffisamment rare pour qu'on puisse le remarquer). Je pense d'ailleurs réviser mon jugement sur ce club, à condition que ma prochaine soirée là-bas soit à la hauteur en cumulant bonne ambiance, belle clientèle et musique qui fait danser (jai bien écrit "danser", et pas musique "pour faire staïle on est top branchés mais personne ne bouge").

Finalement, la véritable animation de la soirée, je l'ai vue en sortant. Issac et Martin, acrobates du bitume, étaient à dix bornes de la fashion week, mais leur style et leurs performances méritaient bien une petite vidéo. 

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24 janvier 2008 4 24 /01 /janvier /2008 12:07

Rue89 a publié un article qui (étonnament) risque de faire grincer des dents et relance la polémique sur les cadeaux et autres avantages en nature faits aux journalistes. Ce n'est un secret pour personne: les journalistes reçoivent chaque jour des dizaines de cadeaux, que ce soit des produits de beauté, des vêtements de créateurs, du maquillage, ou encore une carte Intégrale 5 zones RATP! Le prétexte, ou plutôt devrais-je dire la "raison officielle"? Permettre aux journalistes de savoir de quoi ils parlent.
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Alors oui, c'est vrai; il me semble difficile pour un critique de cinéma, de parler d'un film qu'il n'aurait pas vu. Soit, mais pour ça il y a les avant-premières. Donc inutile de leur envoyer des pass supplémentaires, non? Passons aux journalistes qui ont reçu leur Intégrale 5 zones. Peut-on m'expliquer en quoi le fait de tester les réseaux RATP (métro et RER) 365 jours durant leur permettra de mieux en parler? Parce que soit ils ne les utilisent jamais, auquel cas ce n'est certainement une carte qui leur fera choisir les transports en commun, soit ils en sont des utilisateurs quasi-quotidiens, et là encore il est inutile de leur donner une carte puisqu'ils savent DEJA de quoi ils parlent.

Inutile de mettre le doigt sur les nombreux bureaux de presse qui certes ne paient pas les journalistes pour faire passer les produits qu'ils représentent, mais donnent quelques pièces au passage. Une styliste choisit de faire une double-page dans un mag de mode avec des sacs d'une marque? Ne vous étonnez pas de la voir en arborer un à son bras la semaine suivante. Avec de telles pratiques, on comprend mieux pourquoi de nombreux créateurs talentueux n'arrivent pas à percer: ils n'ont tout simplement pas le budget pour! Parce qu'entre la production des samples (échantillons qui seront présentés aux acheteurs potentiels), les charges diverses et variées (il y en a toujours) et le bureau de presse qui va les représenter (indispensable), il leur faut une sacrée mise de départ et peu de temps pour rentrer dans leurs frais. 

Certes, certaines agences de communication ont décidé de ne pas entrer dans ce jeu, mais là ce sont elles qui paient les frais d'une certaine déontologie. Ne pas adhérer à des pratiques discutables équivaut à faire bande à part et, d'une certaine façon, à refuser de payer leur droit à représnter leurs clients. De là à comparer de telles pratiques à celles de la mafia... il n'y a qu'un pas que je ne franchirai pas, mais chacun est libre de ses opinions. 

Témoignage d'une RP qui a créé son agence l'année dernière: "chaque saison, c'est la même chose: tu appelles les journalistes, ce n'est jamais le bon moment. Tu leur proposes un produit, ce n'est pas le thème de leurs prochains numéros. Et pourtant, quelques semaines après, tu trouves un modèle similaire, d'une marque bien plus chère. Inévitablement, tu te poses des questions. Et quand ce n'est pas ça, c'est la semaine de la mode et des présentations des "maisons". Ok, mais moi je leur présente quand mes clients dans tout ça? Pendant leurs vacances? Sinon, quelques rédactions m'ont déjà clairement annoncé que ce serait plus simple si mes clients devenaient annonceurs. Et puis quoi encore?!?!"
Cadeaux.jpg
Face à une dictature du gagnant-gagnant, on en vient à douter de l'objectivité des journalistes et donc des médias en général. Le travail d'un journaliste ne consiste-t-il pas à étudier TOUTES les informations qui lui sont présentées, d'où qu'elles viennent, d'une "maison" qui a pignon sur rue comme d'un petit bureau de presse qui, justement, est peut-être le plus à-même de leur présenter des nouveautés et des jeunes talents?

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23 janvier 2008 3 23 /01 /janvier /2008 16:19

Apparemment, je reprends un bon rythme cinéma puisque voici le deuxième avis en moins d'une semaine. Cette fois-ci, on change de registre avec une comédie (un peu) satyrique. Avec Enfin veuve, Isabelle Mergault confirme son talent derrière la caméra. Celle qui peut exaspérer par ses remarques haut perchées chez Ruquier récidive avec un second film fort plaisant.

Le pitch: d'habitude, quand une femme perd son époux, c'est son monde qui s'écroule, elle est dans un état lamentable, n'a plus goût à rien et s'accroche à ses proches. Ce n'est pas le cas d'Anne-Marie que la nouvelle réjouis au plus haut point puisqu'elle va enfin pouvoir vivre son amour avec son amant et le suivre à l'autre bout du monde. Sauf que... la famille est là pour la soutenir dans cette épreuve difficile.

Je ne peux pas m'empêcher de commencer par un (vilain) commentaire sur le fils. Ce personnage que tout rend atrocement insupportable au spectateur alors qu'il ne veut que protéger sa môman et l'aider à surmonter cette mauvaise passe est joué par un acteur qui a bien le physque de l'emploi. Pendant tout le film je me suis posé cette question cruciale: à qui me fait-il penser? Et bien ce n'est qu'à dix minutes de la fin que 'ai trouvé: à un Barbapapa! Mais oui, ces personnages de dessin animé des années 80 (début de la décennie). Pas très sympa, j'admets, mais frappant.

Plus sérieusement, Enfin veuve traite d'une situation qui se banalise depuis quelques années malgré l'augmentation des divorces: une femme reste auprès de son époux pour d'obscures raison tandis qu'elle a une vie parallèle avec l'homme qu'elle aime vraiment. invariablement, quand l'homme décède, elle est confrontée à ce terrible choix: vivre sa vie ouvertement ou ménager son entourage. Quoiqu'il en soit, ce film a le bon goût de ne pas s'apitoyer sur le sort de la pauvre veuve éplorée, mais au contraire de mettre en avant le comique résultant de ces liaisons audltères même une fois le principal obstacle disparu.

Verdict: un gentil film. Qui ne casse pas des briques, je vous l'accorde, mais qui a le mérite de faire passer un bon moment et de ne jamais tomber dans la mièvrerie. Idéal le dimanche soir avant de reprendre le chemin du bureau. Parfait pour oublier ses petits tracas du quotidien. Bref un bol d'air frais (on commence par la mer pour finir à la montagne) qui ne fera pas de mal. Sauf peut-être aux couples qui ne se regarderont plus de la même façon lorsque l'un(e) va au cinéma sans l'autre.

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22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 17:02

J'ai gagné! J'ai gagné! J'ai gagné! Et oui, c'est bien moi qui ai remporté le concours sex toys du site Les vingtenaires (www.vingtenaires.com pour ceux qui ne seraient pas encore allés y faire un tour). A moi, donc, de reprendre le flambeau après Charlotte dans Sex and the City puisque je vais enfin avoir mon Rabbit. C'est aussi l'occasion de faire le point sur l'addiction aux sex toys qui semble se généraliser.
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Les sex toys, donc, vous connaissez. Ces petits jouets de toutes les tailles, formes, couleurs, pour s'amuser seule ou à deux (ou à trois, là encore, tout est permis). Cachés pendant des années, réservés aux "pervers" ou touristes visitant Pigalle, ils se sont démocratisés grâce notamment à Nathalie Rykiel qui les a mis à l'honneur dans la boutique Rykiel Woman. Aujourd'hui, on ne compte plus les annexes  de Yoba, Chambre69, et autres boutiques dédiées aux accessoires sexy.

Mais d'où vient cette étrange tendance qui consisterait presque à exhiber ses sextoys dans sa bibliothèque ou la table basse du salon? Et surtout: l'addiction à ces joujous pour grandes filles n'est-elle pas inéluctable? Combien de nouvelles recrues à chaque enterrement de vie de jeune fille où vibros et boules de geisha sont devenus incontournables? Les futurs époux devraient s'inquiéter depuis que le OhMyBod a fait son apparition et menace de les remplacer, et en rythme SVP!

Parmi toutes les nouveautés, pas évident de faire son choix. Alors des petits malins ont décidé de détourner le concept réunion tupperware pour en faire des apéros girly. Pour ce faire, direction la boutique Yoba qui propose un apéro chaque jeudi sur le thème des sextoys. Je prends le pari que ça sera pour le moins instructif et vous tiendrai au courant des conclusions d'une telle expédition. 

Quoiqu'il en soit, niveau détente des méninges, délires quotidiens et réflexions bien senties, le site des Vingtenaires est bourré de bons articles à mi-chemin entre le Cosmo-trash et le courrier du coeur (sic) de Playboy. Pas de langue de bois (n'y voyez aucun jeu de mots), mais une chronique de la vraie vie à suivre avec délectation, même pour la trentenaire que je suis. En attendant, j'ai rdv avec mon nouveau compagnon de jeux. Et, s'il n'est pas à la hauteur, je l'échangerai pour le modèle au-dessus!

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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 13:56

A priori, un film sur les relations entre les USA et l'Afghanistan, ce n'était pas vraiment gagné de m'y traîner. Mon côté trendsetteuse me fait généralement aimer les comédies ou la science fiction, voire les "films de peur", bref: tout ce qui n'a aucun rapport avec la réalité. Mais.. avec Tom Hanks et Julia Roberts à l'affiche, je me suis laissée tenter. Et je ne l'ai pas regretté!

Le pitch: Charlie Wilson est un député tout ce qu'il y a de moins sérieux. Il boit (whisky dès le matin dans un mug), se drogue occasionnellement, fréquente strip-teaseuses et aspirantes actrces, s'informe de ce qu'il doit voter auprès de son assistante. D'ailleurs, il n'a QUE des assistantes, toutes plus jolies et bien foutues les unes que les autres. Mais Charlie Wilson a un atout: il sait rendre service et nombreux sont ceux qui doivent lui renvoyer l'ascenseur. Alors quand Joanne, une (très) riche texane, lui demande de rencontrer le président afghan pour se rendre compte de la situation sur place et tout faire pour enrayer l'invasion communiste, il est l'homme de la situation.

De façon très surprenante, ce film, tiré d'une histoire vraie, est un mélange de faits historiques, de magouilles politiques (ou comment lever des fonds pour une cause qui n'intéresse personne), une critique du système US (une fois n'est pas coutume), le tout arrosé d'un certain cynisme. Et c'est ce qui en fait tout l'intérêt: on ne se trouve pas face à de longues séquences relatant les effets néfastes de l'expansion communiste, ni à une plate description du paysage politique américain de l'époque. On y parle des rouages au sein des plus prestigeuses agences américaines (CIA, services secrets...), mais tout cela garde un ton suffisamment léger pour ne pas en faire un énième documentaire.

Le personnage de Charlie Wilson, haut en couleurs, se démarque par son mode de vie pas tout-à-fait conventionnel et ses idées bien arrêtées. Une nouvelle performance de Tom Hanks qui n'en finit pas d'étendre son répertoire. On est bien loin de Forrest Gump, Seul au monde ou encore Apollo 13. Quant à Julia Roberts, son interprétation d'une manipulatrice anticommuniste prêchant les valeurs du christianisme est excellente. 

Verdict: un film à aller voir, absolument, même pour les éternels réfractaires aux films historiques. Pour une fois qu'on n'essaie pas de nous démontrer le côté héroïque de l'affaire, mais qu'on nous propose des personnages bien réels, avec leurs défaut, il faut en profiter. Serait-ce le retour à la réalité objective au détriment d'une réalité romancée-lissée?

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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 17:17

Parmi les étapes importantes d'une année, il y a effectivement le réveillon, Noël, la Saint-Valentin (sic!), mais surtout, surtout... l'anniversaire. Et moi, c'était samedi. Fidèle à mes nouvelles résolutions, j'ai donc décidé de vous raconter ma soirée qui a tout de même fini à 6h, ce qui est relativemement honorable. Et en prime des vidéos qui valent le détour... Quand on sort avec Christophe W, il faut bien s'attendre à quelques débordements (ou réaction immédiate de fille à Vélib' qui l'aperçoit dans la voiture)...

 

Premier impératif d'une soirée d'anniversaire résussie: le programme. Dîner en comité restreint (ou pas), simple apéro, à la maison ou dans un endroit sympa, sortie... En voilà des choses à planifier..! Alors on commence par la liste des invités, parce que, souvent, le nombre de convives détermine le lieu. Cette fois-ci, c'était décidé: dîner au restaurant because c'était MA journée et que je n'allais pas la passer aux fourneaux (j'ai préféré me faire chouchouter avec manucure et maquillage à l'appui). 

Le lieu s'est vite imposé: le Zo. Pourquoi le Zo? Parce que le Zo ne fait pas partie de ces grosses machines ultra-médiatisées, over-peoplisées, où le nombre de crétins en manque d'éducation avoisine l'excessivité de l'addition. Parce que le Zo met tout le monde d'accord: on peut y manger des suhis en entrée, de la viande en plat et des nems banane au Nutella en dessert (ou inversement). Parce que le service y est plus que sympa. Parce que le mojito-framboise, moi j'adore. Vous voulez d'autres raisons? Allez-y et vous comprendrez. Le seul hic: pas de places pour se garer, ni de voiturier!

Le dîner, c'est fait. Mais après, on va où après? Parce que ma nuit parisienne n'est plus ce qu'elle était, tous les hypeurs vous le diront. Alors oui, il y a bien le Baron, mais le Baron un samedi à 8... Et puis le samedi, une boîte où on case difficilement 100 personnes... D'un autre côté, nous avons le Showcase, mais là c'est le problème inverse: trop de monde dans trop de place, ça fait vraiment beaucoup-beaucoup de gens. Aïe! Et si on se faisait une soirée DVD? Non, ce sera le Paris Paris pour la Blow (mais où vont-ils chercher des noms pareils..?). Direction l'avenue de l'Opéra pour s'encanailler dans "la boîte à pécho", haut lieu de drague où tout est permis (et vivement recommandé). Soucieux de ne pas faire mentir la réputation devant les non-initiés, on s'y colle... A l"intérieur, stupéfaction de ma part: j'écarquille les yeux, et me rends à l'évidence: je vois clair! Et oui, sans fumée la vie est plus limpide. Pas besoin de devoir m'approcher à moins de 30cm de chaque "potentiellement beau gosse" pour vérifier. Là, je reste dans mon coin et j'observe. Lui, là bas, il est pas mal...

Ce qui l'est moins, c'est la musique. Parce que l'électro, j'aime bien, mais encore faut-il que ça me soit un tout petit peu accessible, sinon j'y pige rien. Jai donc fait des efforts, on en a tous fait, mais le résultat a été plus que décevant. Les oreilles agressées, nous avons finalement déclaré forfait et nous avons regagné Titine qui ous attendait sagement garée sur une livraison (comment se fait-il qu'il y ait eu à la fois si peu de place pour se garer et si peu de monde au Paris Paris..? Mystère). 

Pour finir en beauté, direction le 8ème, valeur sûre en fin de soirée, idéal pour errer d'une club à l'autre. Première initiative: Régine (ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas, les effets secondaires du Mojito du Paris Paris, certainement...). Et là, coup fatal: nouvel an russe! Très peu pour nous: on a passé l'âge de se mêler à des post-pubères venus se mettre une race à la vodka. Direction le Mathis, because là on ne se sentira pas hors d'âge, et qu'en plus le Mathis a cet avantage certain: on s'y retrouve entre gens de bonne compagnie. Welcome l'Amaretto et la bonne zique (si si, je vous assure!). La nuit étant longue, on a même droit à des munitions sous forme de bonbons à emporter "pour la route".

6h, il est temps de rentrer. Verdict: une première soirée de l'année plutôt réussie, même si la dure réalité s'impose à moi. Paris n'est plus ce qu'elle était, et sortir un samedi relève du parcours du combattant si on espère passer par les clubs. Je continuerai donc de les éviter soigneusement (la semaine c'est aussi fait pour sortir) au profit de bars cosy (et tendance! on y a vu Jean-Edouard et Hervé Villard!!!). D'ailleurs, en parlant de star: l'élément indispensable de toute sortie réussie, c'est le sosie de VIP. Comme je garde mes sources jalousement, voici quelques petites vidéos où il est bien évident que c'est le son qui prime. A vous d'imaginer le reste...



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10 janvier 2008 4 10 /01 /janvier /2008 18:10

2008 est bel et bien là, avec son lot de bonnes et moins bonnes résolutions, ses nouveautés, ses in et ses out. Mais qu'en est-il de ce que nous voulons pour 2008? Que rêver pour cette nouvelles année? Il est certain que nous avons tous des désirs secrets, plus ou moins "révélables", égoïstes ou généreux, pour nous, les autres, ou les deux. Alors, foi de trend-setteuse, voici mes souhaits en attendant 2009.

Premier constat de l'entrée en 2008: je vais enfin pouvoir recommencer à sortir. N'en déplaise aux fumeurs qui se sentent brimés, je suis ravie de pouvoir remettre les pieds en boîte, passer un moment dans un bar ou simplement dîner dans un restaurant trendy sans avoir l'impression de m'être parfumée à la nicotine.  Ma première résolution sera donc de renouer avec mon passé de clubbeuse infernale et d'écumer les soirées à ne pas manquer. La seconde résolution suit immédiatement, puisque c'est de vous raconter tout ça (enfin, s'il y a quelque chose à dire) sur le blog.
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Deuxième souhait (ou troisième? non, on va considérer que chaque thème est un souhait différent, même s'il en comporte plusieurs. Je suis claire, là?): dénicher des tendances plus équitables, plus écolos, plus abordables. Car qui dit tendance dit souvent dépense exagérée, et depuis quand devons-nous payer pour être au top? Parce que la hype est plus une attitude (voir revue de presse de janvier) qu'une histoire de marques (surtout pas de marques visibles, d'ailleurs, le règne du no-logo est arrivé), il n'y a pas de raison pour que ça nous coûte les yeux de la tête. Et non, même si demain je gagne les je-ne-sais-même-plus-combien de millions du Loto, je me refuse à dépenser des sommes extravagantes pour une paire de chaussures qui sera démodée la saison prochaine ou le it-bag dont on ne parlera plus d'ici trois mois. C'est une question de principe. D'ailleurs, je fais une promesse: pour chaque vêtement/accessoire/paire de chaussures que je m'achète à plus de 300 euros (et de nos jours, ma bonne dame, on ne trouve pas grand-chose pour 300 euros), je verse 5% du montant à une oeuvre caritative. Ce n'est peut-être rien, mais si tout le monde faisait pareil, ça changerait pas mal de choses.
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Troisième rêve: voyager sans (trop) polluer la planète. Parce qu'ils sont foutrement bien faits les documentaires d'Ushuaïa, mais moi ça ne me donne qu'une envie: aller voir de plus près ce que ça donne, pour de vrai. C'est pas très éco-friendly tout ça, je l'avoue, mais à quoi bon préserver la planète si c'est pour ne jamais en profiter? Je suis pour faire attention, mais pas revenir au Moyen-Age. Donc: je continue à me chauffer pour éviter de crever de froid chez moi emmitouflée sous quatre épaisseurs de pulls, j'utilise ma voiture, mais à bon escient, je prends mon vélo quand il fait beau (mais pas quand je dois traverser Paris sous la pluie avec un petit 10°C), je trie (même si les éboueurs saccagent mon travail), j'utilise des produits écolos (le vinaigre de cidre est une merveille pour lutter contre le tartre), je limite ma conso de papier (vive les voeux par mail!) et ma conso d'électricité (qui a besoin d'allumer l'ordi + la télé + la lumière + la chaîne? et puis, rien de tel qu'un dîner so romantic à la chandelle), et je manges des fruits et légumes qui ne viennent pas forcément de  la porte à côté, mais qui font un bien fou à ma santé et évitent donc que je fasse déplacer le médecin à tout bout de champs. Waouh! Quelle liste!
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Quatrième rêve: inciter mes copines paresseuses à suivre mon exemple (pour une fois que je peux faire office d'exemple, moi dont la vie "dissolue" (sic) a généré de nombreuses critiques chez mes parents/boyfriends/profs et ceux de mes amis) et les encourager à aller au sport au moins deux fois par semaine. De mon côté, il va sans dire que j'espère bien pouvoir tenir le rythme de quatre séances hebdomadaires, mais faut pas être trop exigente avec ces pauvres petites choses non entraînées. 

Cinquième rêve: enfin gagner ma vie d'une façon aussi équilibrée que possible, et éviter les revenus en dents de scie. Traduction: arrêter d'être trop sympa avec des gens qui finissent toujours pas me payer (très) en retard. Ma bonté d'âme m'interdit de nommer ces escrocs, mais ils ne paient rien pour attendre (haha, quel jeu de mots!). Ca passe aussi par une remise en question (voilà le truc que je devais faire pendant les vacances et qui m'était totalement sorti de la tête), et une réorientation. Bon sang, ce que ça fait "bilan de compétences"..!
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Sixième délire: mettre sur pied un collectif de créateurs de tendances. Késako? Ben ça ma paraît évident, non?
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Septième utopie: créer une association intelligente permettant à des sans-abris de mettre leurs connaissances au service d'enfants en échec scolaire. J'explique cette idée qui me trotte dans la tête depuis quelques années. Il y a dans nos rues des milliers de sans-abri qui savent lire, écrire, compter, certains ont des notions de maths, grammaire, sciences naturelles, etc. Dans les écoles, des enfants subissent chaque jour la difficulté de rester à niveau et leurs parents ne peuvent les aider, soit par manque de temps, soit par manque de compétences en la matière (les matières?). Alors pourquoi ne pas donner un travail à ces personnes dans le besoin qui pourraient aider leur prochain? Il n'est pas question de charité, encore moins de pitié: ils travailleraient en échange d'un toit. Pour cela, il faudrait des immeubles dans lesquels seraient aménagés des studios, avec une salle commune pour pouvoir "socialiser", élément indispensable à la réintégration en société, des personnes pour les aider à se réhabituer à la vie telle que nous la connaissons... Utopie? Peut-être pas: pour une fois qu'on ne demande pas de rémunérer des aides scolaires, on peut bien leur fournir le minimum pour se loger décemment, non? Et puis toutes ces personnes paieraient leur toit avec leur travail. Ok, ça tient un peu du pays des schtroumpfs, mais ce n'est pas totalement dénué de sens...
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Je vais m'arrêter là, parce que 7 c'est mon chiffre porte-bonheur, et que par simple superstition je ne voudrais pas aller au-delà et risquer de tout foutre en l'air en ayant l'espoir plus grand que l'énergie (j'aime bien créer de nouvelles expressions). Alors, à tous ceux qui ont les mêmes envies, les mêmes espoirs, les mêmes rêves un peu fous... Faites votre liste et essayer d'en réaliser au moins un cette année. La trendsetteuse n'a pas dit son dernier mot, et elle vous prouvera que le rêve aussi ça peut être tendance...

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9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 15:29

C'est arrivé en fin d'après-midi dans ma boîte mail, un petit lien dans un message intitulé "pour vous les filles". L'une de mes collègues arrive dans mon bureau me faisant remarquer que, pour bien finir la journée, c'est idéal. Ca tombe bien, parce qu'à 19h30 j'ai bien besoin d'un bon coup de fouet. Et là: scotchée, je suis, abasourdie, moi la trendsetteuse/modeuse/pro de la communication: enfin la pub fait souffler un vent de folie sur le web! Et pour une fois, je me trouve face à une petite merveille à déguster (des yeux) en réalisant qu'enfin la pub est entrée dans l'ère de la tendance...

Pour vous donner une idée, le mieux est encore d'aller faire un tour sur le lien suivant : 
http://www.bewareofsideeffects.ca/
Le pitch: une marque de cosméto lance une nouvelle gamme de soins anti-âge baptisée Reversa. Et pour convaincre l'acheteuse lambda de se laisser tenter, pour une fois, on ne lui montre pas en long, en large et en travers les effets positifs que ces produits auront sur sa peau, à grand renfort de schéma explicatifs et études in vivo à l'appui. Non, chez Reversa, on met l'accent sur les effets secondaires... Et quels effets secondaires..!
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A première vue, le mini-site tient plus de la blague entre filles que d'une pub destinée à mettre en avant des produits. Habitué(e)s que nous sommes à voir des pubs sans réelle nouveauté, celle-ci a le mérite de créer l'événement. Conçue au Canada, elle s'est exportée partout, transférée par les surfeuses (et les surfeurs, certains de ces messieurs n'ayant pas perdu leur sens de l'humour en route), du bureau à la maison, de la plus jeune à la grand-mère accro au web, de la plus sérieuse à la plus délurée. Un buzz comme de nombreuses agences de pub aimeraient en faire plus souvent, un succès incontestable.
undefinedC'est ainsi qu'on se rend compte que la France est à la traîne. D'un côté la pub destinée à la "ménagère de moins de 50 ans" qui n'a pas évolué depuis les années 50, de l'autre le sexy-trash de l'ultra-luxe qui mise sur la provoc. Entre les deux, rien, le néant, un vide que nos pubards n'ont pas réussi à combler. Non pas qu'ils n'aient pas les idées (loin de moi l'idée de prétendre que les créatifs manquent d'imagination), mais nos entreprises sont certainement plus frileuses que leurs homologues outre-Atlantique. Car ne vous y trompez pas: les grosses boîtes veulent communiquer moderne, elles demandent de la nouveauté, du fun, du surprenant, mais quand on leur apporte un concept novateur, elles trouvent tous les prétextes du monde pour revenir à la bonne vieille soupe qui nous est servie depuis des décennies. Le progrès n'est définitivement pas passé par-là...

Mais qui se cache donc derrière cette surprenante idée? Il s'agit de l'agence TAXI Montréal. Visiblement, le Québec a décidé de miser sur les nouvelles technologies et compte bien sur le relai Internet. Suivie par Dermtek-Pharmaceutique, la société qui produit Reversa, l'agence a joué la carte de l'humour et du sexy, un décalage savament étudiavec une cible bien affichée: les femmes de plus de 40 ans. Le fil conducteur? Les produits Reversa rendent la peau plus belle, les femmes plus sûres d'elles, et donc plus en phase avec leur sensualité, leur permettant ainsi de séduire de jeunes apollons. et la voix off n'est pas en reste, avec des intonations et soupirs qui ne sont pas sans rappeler des séries roses... 
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« Reversa tenait à communiquer l’image et la personnalité de sa marque ainsi qu’à souligner les bienfaits qu’éprouvent les femmes qui utilisent ses produits anti-âge, notamment un charme qui les rend plus confiantes et les fait se sentir plus jeunes et plus en maîtrise de leurs moyens », précise Stéphane Charier, directeur de création chez TAXI Montréal. « En fait, le concept s’amuse à inverser les rôles. Cette fois, c’est la femme d’âge mûr qui s’attire les faveurs d’un homme plus jeune. Un charme irrésistible, voilà un avantage intéressant de l’utilisation des produits Reversa. »
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La preuve du succès de cette campagne pas ordinaire? Lancée le 5 septembre 2006, ce sont les françaises qui continuent à transmettre l'information aujourd'hui encore. Un exemple que nos pubards devraient enregistrer, et surtout présenter à leurs clients pour tenter de faire évoluer la pub à la française. Honnêtement, qui regarde les graphiques de la peau avant et après utilisation d'une crème anti-âge? Personne? C'est le packaging qui nous attire en premier, pas l'over-information. A vous qui souhaitez séduire la ménagère de moins de 50 ans, sachez qu'aujourd'hui elle en paraît 40, a les préoccupations d'une femme de 30 et l'ouverture d'esprit d'une de 20. A bonne entendeur...
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6 janvier 2008 7 06 /01 /janvier /2008 20:47
Et certainement pas le dernier, malheureusement. Voici donc mon premier coup de gueule, celui d'une trend-setteuse tendance écolo qui s'énerve quand elle a l'impression qu'on la prend pour une c... Toutes ces belles paroles et soi-disant résolutions du gouvernement et des villes censées aider à protéger l'environnement, ou tout au moins à ne pas trop l'abîmer, et voilà que la dure réalité me tombe dessus: je peux toujours trier, ça ne sert à rien.

Samedi 5 janvier, petit tour dans les rues de la capitale. Ok, je suis en voiture, mais il fait froid, je sors tout juste d'une grippe qui m'a clouée au lit pendant trois jours, et ce n'est pas comme si je n'avais pas traversé Paris. Devant moi, un camion-poubelles. Jusque-là, rien de bien original, c'est même plutôt bon signe qu'on ne laisse pas pourrir nos déchets tout le week-end. En revanche, je comprends moins bien le coup de voir disparaître tour à tour le contenu des poubelles à couvercle vert et de celles à couvercle jaune, pêle-mêle, dans le camion. Ainsi, nous avons beau faire le tri à la maison, il ne s'agirait que de se donner bonne conscience?
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Jusqu'à nouvel ordre, les camions ne sont pas équipés de deux compartiments séparés, et puis, de toute façon, les couvercles jaunes et verts s'en vont sans aucun ordre de chaque côté de la benne. Alors quoi? Est-ce une vaste fumisterie, l'invention du tri sélectif à la source? Et l'individu qui me proposait de créer des postes de trieurs dans les déchetteries aurait-il donc raison? Par quel hasard douteux les éboueurs se sont-ils mélangé les pinceaux. Peut-être ne se sont-ils pas encore remis du réveillon? Peut-être ont-ils besoin de lunettes? Peut-être le jaune et le vert sont des couleurs trop proches l'une de l'autre pour permettre de faire la différence? Ou peut-être l'arrivée de 2008 a-t-elle sonné le glas du tri sélectif sans que personne ne nous ait prévenus...
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De toute façon, il suffit de voir avec quelle logique et détermination on nous a poussés à devenir écolos. Un petite geste pour la communauté, un grand geste pour l'environnement... Sauf que l'écolo n'est tendance que depuis que les people en ont fait leur cheval de bataille, et que la forme vaut visiblement toujours mieux que le fond. On assiste donc à des incohérences: il faut mettre les paquets de lessive dans la poubelle jaune, mais pas les pots de yaourts, trop petits pour être recyclés. Question: à partir de quelle taille un emballage peut-il être recyclé? D'une commune à l'autre, les règles changent, comme si chacune avait un écosystème demandant des mesures différentes? Pourquoi mon immeuble ne dispose-t-il pas de poubelles pour le papier alors que le voisin en a? 
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L'idée serait donc bien de créer ses propres règles et de lutter à son échelle plutôt que de participer à un effort commun. Adopter des vers pour composter ses déchets, recycler canettes, emballages et autres bouteilles en mobilier écolo (et quand on aura fini d'envahir son appart, attaquer ceux des amis), cultiver ses légumes sur un coin de balcon et faire ses soupes à domicile pour éviter les briques des grandes surfaces... Mais le plus simple ne serait-il pas de demander des comptes à la ville (mais si, c'est possible), et noter les services publics, de même que les ministres reçoivent désormais un bulletin scolaire du proviseur? Parce que moi, le tri, je le fais, mais voir que les poubelles finissent toutes au même endroit, ça me fout hors de moi!
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4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 23:46

Cette semaine dans le Elle, on trouve une photo de Mary-Kate Olsen les bras chargés de paquets, avec un paragraphe accusateur sur le ton de "en moins de deux heures, elle a dépensé en cadeaux quasiment l'équivalent du P.I.B. d'un pays en voie de développement". Ce shopping "limite obscène" serait donc de mauvais ton, voire totalement politiquement incorrect. Pourtant, on ne cesse de nous pousser à la consommation. Alors, info ou intox?

Evidemment, dépenser autant d'argent en si peu de temps, alors que des millions de personnes meurent de faim, ce n'est pas très valorisant. Evidemment, s'exhiber dans les rues de LA en Pretty Woman ultra-dépensière, ce n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler un exemple à suivre. Evidemment, si la jumelle Olsen avait donné tout cet argent pour une oeuvre caritative, on n'en aurait pas fait tout un plat. Evidemment...
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Et pourtant, voilà cette photo, dans le féminin le plus populaire au monde, accusant une gamine multimillionnaire de s'en donner à coeur joie en dépensant les dollars amassés depuis ses premiers pas (ou plutôt gazouillis) devant une caméra. Serait-elle donc victime de son succès, des millions de fans qui les suivent, elles et sa soeur, depuis leurs débuts? Ou bien est-ce simplement un regain de bonne conscience de la part de rédactrices qui nous prônent les vertus de it bags à plusieurs milliers d'euros?

C'est finalement bien là le coeur du problème. On nous abreuve de shoppings dans lesquels la moindre pièce équivaut à un demi-smic, on nous fait rêver devant des créations signées Dior, Chanel, Dolce & Gabbana ou encore Gucci et Prada quand moins du cinquième des lectrices des féminins peut se permettre ces petites folies, on nous encourage à économiser sur des futilités pour se faire un beau cadeau hors de prix (chaque mois dans Glamour)... Et quand une starlette se lâche, c'est la lapidation assurée. 

Pourrait-on nous expliquer comment d'un côté on nous canarde d'images toutes plus fashion les unes que les autres, vantant les tenues hors de prix arborées par les actrices les plus en vogue, quand c'est pour nous culpabiliser dès qu'on succombe à la tentation. Y a-t-il donc un bon et un mauvais côté de la barrière fashion? Pourquoi critique-t-on une Mary-Kate Olsen et pas une Sienna Miller ou une Kate Moss? Est-ce parce que l'une se montre avec des paquets tandis que les autres portent leurs achats? D'ailleurs, sachant que la plupart des tenues sont prêtées voire données aux actrices, n'est-il pas plus sain de voir enfin une star dépenser son argent? 
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Le mal est peut-être plus profondément ancré. Depuis quelques années, c'est la surenchère dans l'inflation du luxe: plus les prix augmentent, plus les marques rivalisent d'ingéniosité pour nous faire tomber dans le panneau de l'achat compulsif. Tout commence avec le premier achat: un petit accessoire, type porte-clés, porte-monnaie, foulard... Et les magazines suivent en nous faisant miroiter les pièces les plus chères. Reste la "malheureuse fashion victim", qui boit les paroles (euh... les lignes?) de ses bibles.

Et puis on se rend compte que tout cet étalage de marques et de mode ne serait finalement que le comble de la vulgarité, une provocation indécente à l'ère du développement durable et de la mode éthique. Ces quelques lignes sur Mary-Kate seraient finalement un sursaut de réalité dans un monde d'apparences. Une erreur fatale qui se serait glissée dans les news hebdomadaires? Ou tout simplement le reflet d'une tendance moins show-off? Allez savoir... En revanche, ce qui est certain, c'est qu'arborer la preuve de ses dépenses ne fait plus recette. Parce que la tendance n'est pas une question de prix...

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