Un samedi soir sur la Terre…
Soirée famille : la mère, la cousine, la fille. Toutes les trois devant la télé après un petit dîner light et savoureux (si vous êtes sages, je vous donnerai peut-être les recettes). Et là il faut faire un choix : Téléthon vs Miss France… Emission solidaire sur fond de reportages live ou élection de notre reine de beauté nationale… Choix cornélien s’il en est. Mais nous restons des filles, et bien entendu c’est Miss France qui l’a emporté !
Miss France, donc…
En Bretagne pour rendre hommage à la belle Laury Thilleman élue l’année dernière (et qui n’avait pas, mais alors pas du tout envie de rendre sa couronne).
Pour faire plaisir aux bretons dans la salle Comme par hasard, Miss Bretagne, qui, de loin, n’était pas la plus jolie, arrive dans les 12 finalistes… Mouais, mouais, mouais… Ca ne sent pas le truqué, ça ! Surtout quand Miss Ile-de-France, une rouquine incendiaire, se fait recaler. Et que dire de Miss Nouvelle-Calédonie… Non, mais vraiment ! C’était quoi, ce jury ?!?!? Afflelou, fait quelque chose pour eux : ils n’y voient pas clair !
Alors bon, pour Delon et Huster, ça peut se comprendre : ils ne sont plus tout jeunots. Mais Lorie ! Ah, Lorie et sa robe top confort : avec, tu ne peux pas t’appuyer sur le dossier de ton siège : ça ferait plisser les abdos. Egalement vu sur Twitter, quelques messages de sympathie concernant ses nouveaux seins… C’est beau… comme une élection de Miss France, tiens !
Passons : le jury avait un gros cil dans l’œil qui l’a empêché de tout bien voir…
N’empêche que c’est ma préférée des douze, puis des cinq, qui l’a emporté. Et toc ! Deux fois que je regarde une élection de Miss France, deux fois que je choisis la gagnante (la dernière fois, c’était Mareva Galanter). Note aux prochaines candidates : si vous voulez remporter la couronne, passez me voir avant pour me convaincre et les strass seront pour vous (elle est quand même pas en diam’s, la couronne, si ?).
Pourtant, j’ai quand même deux-trois choses à critiquer. D’abord, les robes. Non, mais c’est quoi ce truc ?!?!? Les robes à la Sissi qui faisaient pauvresses, là, ils les ont dégotées où exactement ? Elles étaient juste affreuses ! Celles du magasin de costumes où j’en loue parfois (oui, à mon âge, je me déguise encore) sont dix fois mieux (et encore, je suis bien urbaine sur le ratio).
Passons…
La Tellier… Aaah, la Tellier !!! Grande greluche sans classe aux yeux bovins (aïe ! on avait dit pas le physique… Peut-être, mais bon, là, pour le coup, chez les Miss, c’est quand même le physique qui prévaut, parce que tu leurs sors un prix Nobel option culs de bouteille et bourgeonnade de printemps, elle aura beau être intelligente et tout le toutim, elle ne passera pas les sélections) et à l’absence éhontée de classe (comment ça, ça ne se dit pas dans ce cas précis ?). Et puis faut voir comment ils l’avaient affublée ! Cette robe verte… Mazette ! Le coup de grâce, c’est quand Christine Martel (ex-Miss France puis Miss Univers !) est arrivée. Clash : d’un côté la greluche, de l’autre une femme à la classe intemporelle. Christine 1 – Sylvie 0 (ou –12, ça marche aussi).
Enfin, l’absence de Geneviève… Non pas que je la trouve extra, la mère de Fontenay, mais elle avait une certaine éthique, et surtout une passion pour son élection qui faisait qu’elle surveillait tout. Avec elle, Miss Alsace n’aurait pas eu des racines de 5 centimètres. Parce que faut pas exagérer quand même : ça faisait combien de temps que l’équipe de Miss France avait pris les Miss en main..? Suffisamment pour refaire leur couleur, non ?
Bref…
Miss France sans Geneviève, ce n’est plus pareil. Heureusement que c’est Miss Alsace qui l’a remporté (ça aurait été la blondinette fadasse de Provence, j’aurais crié à l’arnaque), même si elle n’a pas le plus beau corps, même si elle n’a pas les plus belles dents, mais au moins elle sourit naturellement, et ça, ça change tout !