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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 12:26

Moi aussi je veux un powerpointVoilà : premier article de l’année et, plutôt que de m’étendre sur mes bonnes résolutions comme le voudrait la tradition, je m’attaque à un sujet qui, je le sais pertinemment, va en déplaire à plus d’un. Oui, le mariage pour tous est au cœur de l’actu avec les manifestations de dimanche dernier et la prévision d’une contre-attaque de l’autre camp le 27 janvier. Et bien entendu l’avis des uns ne plaît pas aux autres.

Je pourrais simplement dire ce que je pense de ces milliers de personnes qui embarquent des enfants pour expliquer à qui veut les entendre que non, marier deux personnes du même sexe n’est pas bien et que oui, laisser des couples homosexuels élever des enfants est mal. Je l’ai d’ailleurs fait, ce qui a soulevé des réactions de la part de personnes dont les familles ont participé à cette marche que je qualifierais de honteuse. Honteuse parce qu’on n’utilise pas des enfants qui ne savent même pas ce que veut dire le mot homosexuel. Honteuse parce que les propos qui ont été tenus sont d’une virulence rare et qu’ils ne font qu’enseigner l’homophobie à des gamins qui n’ont aucune idée de la raison pour laquelle ils se retrouvent là. C’est cette attitude que je condamne, qui me révolte et qui me fait dire que ces milliers de personnes, au nom d’une morale qu’elles pensent être la loi, ne fait pas la preuve de leur intelligence, bien au contraire. Remarquez : je ne critique pas leur esprit par ailleurs, mais un tel comportement est-il normal en 2013 ? Je présente toutefois mes excuses à celles et ceux que mes mots pourraient blesser. Mais pensez, vous aussi, aux mots qui ont été prononcés lors de ce rassemblement et qui ont blessé de nombreux homosexuels dont le seul désir est de pouvoir s’unir et, pourquoi pas, fonder une famille.

Je tiens toutefois à préciser que c’est surprenant : on peut critiquer ouvertement les racistes, moins les homophobes. Parce que bon, finalement, on a tous un plus-ou-moins proche qui l’est. Alors oui, on se sent touché. On n’aime pas qu’un tiers critique sa famille, ses convictions, surtout s’il ne s’agit pas d’un thème non consensuel… J’ai également envie de faire remarquer, comme le disait l’une de mes amies dimanche, qu’il y a peut-être des causes plus importantes qui devraient mobiliser 340 000 personnes (les gens qui crèvent de faim et de froid dans les rues, par exemple, ça ne les révolte pas, ça..?)…

On me répondra qu’il ne s’agit pas là d’un combat contre la liberté des homosexuels à s’aimer en paix, mais d’un fait : le mariage est un acte sacré, qui lie un homme et une femme. Soit…

Sacré : qui a rapport au religieux, au divin ”, dixit le Larousse. Mais alors, puisqu’il s’agit de religion, ne devrait-on pas interdire le mariage aux athées ? Peut-être même faudrait-il l’interdire aux non-pratiquants ? Et l’étendre à ceux qui vivent dans le péché, puisqu’ils ne respectent pas cette solide tradition religieuse toute puissante… Vous qui avez couché avant le mariage, vous qui n’allez pas à la messe, vous qui ne faites pas votre prière chaque jour, repentez-vous et ne songez pas à vous unir : le mariage est sacré, votre union ne le serait pas. Voilà pour le caractère sacré de la chose.

Et les enfants, alors ? On nous explique que deux parents du même sexe, ce n’est pas “normal”. Soit. Mais des parents séparés, cela est-il “normal” ? Une veuve qui élève seule son enfant, cela est-il “normal” ? Des orphelins qui attendent l’adoption et grandissent sans foyer, cela est-il “normal” ? Un père ou une mère qui découvre son homosexualité après avoir eu des enfants, cela est-il “normal” ? Et tous ces couples séparés, ces parents isolés, ces parents qui changent d’orientation, devrait-on leur retirer la garde de leurs enfants pour autant ? Au nom d’un soit-disant couple parental “équilibré” ?  Ces enfants qui ne demandent qu’à être aimés et vivent dans des orphelinats, sont-ils plus heureux ainsi ?

Nombreux sont pourtant les exemples de couples “normaux” (un papa, une maman) dont un ou plusieurs enfants préfèrent fricoter avec le même sexe. Ils ont pourtant été éduqués avec l’exemple “traditionnel”. On leur a inculqué les valeurs classiques… Voyez ceux qui doivent se cacher parce qu’avouer leur homosexualité serait une condamnation à mort dans leur pays. Ont-ils été “formatés” par des parents à la vie pas très catholique ? Non, et pourtant le fait est que leur véritable nature ne correspond pas à ce qu’on attendait d’eux.

Back to 1955De fait, objecter qu’un couple de parents du même sexe est dangereux (sic !) pour l’éducation d’un enfant, très peu pour moi. Dieu (puisqu’il faut utiliser les termes consacrés) nous a faits comme nous sommes : certains préfèrent les hommes, d’autres les femmes, parfois un homme préfère un homme et une femme une autre femme. Cela ne les rend pas moins aptes à élever un enfant qu’un couple qui se tape sur la gueule, que des alcooliques ou des dépressifs. Ceux-là, pourtant, on ne leur interdit pas de s’aimer, de se marier et de procréer. Peut-être devrait-on… Mais oui : stériliser les gens “à risque” pour l’éradiquer. Bienvenue dans le cauchemar de l’épuration.. Mais attendez… Cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose..?

Bien entendu, je grossis le trait. mais entendre tant d’insultes, d’attaques et de critiques envers des gens dont le seule “tort” (oui, des guillemets, parce qu’au nom de quoi peut-on qualifier cela de tort ?) serait d’aimer une personne du même sexe, cela m’horrifie. C’est une preuve flagrante d’intolérance, un appel à cette même intolérance et sa transmission à des enfants qui n’ont rien demandé.

Oui, je suis pour le mariage pour tous. Oui, je suis pour l’adoption par les homosexuels. Et, si les couples hétérosexuels ont le droit à une assistance à la procréation, les couples homosexuels devraient y avoir droit aussi. Si un couple hétéro n’arrive pas à avoir d’enfant, on met tout en œuvre pour l’y aider, toute une batterie de moyens médicaux qui dépassent de loin les lois de la nature. Alors, qu’on ne me parle pas ici de “naturel”…

Finalement, deux personnes qui s’aiment et se respectent assez pour vouloir construire une famille ensemble, n’est-ce pas ce qu’il y a de plus sacré..?

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 13:11

Avis aux féministes en herbe : vous n’allez pas aimer ce qui suit. En effet, si vous faites partie de celles qui refusent l’épilation, qui pensent qu’on vaut mieux que son apparence et qu’on ne devrait pas se changer pour entrer dans le moule, vous risquez la crise cardiaque. Pourquoi ? Parce que voici venu un produit made in India qui va vous hérisser les poils (vu qu’il vous en reste).

Il s’agit du Clean and Dry Intimate Wash. Ce “produit révolutionnaire” est un gel lavant intime à effet blanchissant. Oui, vous avez bien lu : à effet blanchissant. Parce qu’un vagin à la peau clair est plus séduisant qu’un plus foncé. CQFD…

Assez-vous, ce n’est pas le pire… Non, le pire vient avec la pub. Un gentil couple prend son petit déjeuner tranquillement. C’est mignon, c’est attendrissant, on voudrait presque être à leur place tant ils respirent le bonheur. Jusqu’à ce que… le mari ne puisse même plus regarder son café qui a la couleur du sexe de son épouse, laquelle est perdue dans ses pensées, traumatisée par cette fatalité qui ne quitte pas ses pensées. Classe !

Mais heureusement : Clean and Dry Intimate Wash est là pour débarrasser la belle de cette caractéristique si peu flatteuse et leur rendre le sourire à tous les deux…

On nous avait fait le coup du sexe trop proéminent, des grandes lèvres trop grandes, des petites toutes flapies… Maintenant, il va falloir compter avec la couleur. C’est vrai que le business du sexe… Je me demande si le produit est le même que celui qu’utilisait Michael… 

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 12:09

Alerte écarlateUn titre qui pourrait faire sourire, si la réalité n’était pas là : des enfants tués, des militaires assassinés devant leur base, une bombe devant l’ambassade d’Indonésie à Paris… Le soleil a beau briller (pour une fois que le printemps est au rendez-vous), le temps n’est pas à la balade. Ou alors si : ailleurs, loin…

Alerte écarlate… Ca me fait penser à La lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne… Une consonance littéraire un brin romantique pour un phénomène suffisamment exceptionnel dans son atrocité pour qu’on se demande quelle sera la suite.

Des mères de famille apeurées qui hésitent à emmener leurs enfants à l’école, la communauté juive en émoi, les autorités sous pression, la population sous le choc, une campagne présidentielle entre parenthèses (pour combien de temps ?)… Le question se pose, fatalement : et après ?

D’autres assassinats, d’autres bombes, 1995 nous revient en mémoire. Ne plus prendre le métro, fuir les grands magasins et les lieux à haute fréquentation, préférer les petites rues aux grandes artères… Une paranoïa qui risque de toucher le plus grand nombre. Parce qu’il faut bien admettre que, jusque-là, l’horreur se passait à Toulouse. Inutile de s’alarmer pour les parisiens bien tranquilles :  pas de tueur fou près de chez vous. Mais voilà : une bombe et tout est remis en question.

Alerte écarlate… C’aurait pu être un code amoureux, c’est l’annonce d’une tragédie qui se profile.

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 12:54

MendianteTous les matins, je croise une femme sans âge : elle pourrait avoir 45 ans comme elle pourrait en avoir 65. Chaque jour, je la vois assise par terre à quelques pas du bureau. Je sors du métro pour aller bosser ou au contraire j’ai fini ma journée et je rentre chez moi ; elle, est toujours là. Je me plains de la pluie, du froid… Mais, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, elle reste stoïque, engoncée dans des vêtements sans forme, avec son fichu sur la tête, souriante, toujours, mais d’un sourire triste qui en dit long. Alors que moi, le froid ou la pluie, je ne les subis qu’entre le métro et le bureau…

Pendant quelque temps, je ne l’ai plus vue. Partie ailleurs ? Sous un climat plus favorable ? Non, car elle a refait son apparition. Et chaque matin, chaque soir, je la recroise.

Des personnes comme ça, il y en a des tas. On ne les voit pas toujours. Parfois on les remarque grâce à un petit chien qui nous fait de la peine. Pourquoi avoir plus de peine pour un chien ? Parce qu’il n’a pas demandé à être là ? La femme du coin de la rue l’a-t-elle demandé, elle ?

Alors on essaie d’éviter leur regard, de changer de trottoir, pour ne pas avoir à croiser leur regard. J’ai choisi une autre option : lui dire bonjour chaque matin, bonsoir chaque fin de journée. Mais la vérité est que je redoute cet échange. Comme beaucoup.

Parce que finalement, tous ces hommes et ces femmes que nous voyons dans la rue, avec leurs paquets, leurs sacs, leur tristesse, ne font que nous renvoyer inexorablement à la dure réalité : nous vivons dans un monde qui va mal et leur sort pourrait bien être le nôtre demain, après-demain, dans six mois, dans un an…

Faire des études, avoir un diplôme, un travail, un peu d’argent de côté, cela ne nous met plus à l’abri. Demain, nous ne pourrons plus habiter Paris (c’est déjà le cas de nombreux jeunes adultes qui, pourtant, ont la chance d’être en CDI), mais nous continuerons d’y travailler. Demain, nous ne pourrons plus boucler nos fins de mois. Nous ne pourrons plus acheter des fruits et légumes frais. Nous ne pourrons plus assumer nos dépenses. Nous demanderons à nos parents et finirons par retourner vivre chez eux pour “faire des économies”.

Alors évidemment, ce n’est pas pour demain-demain, mais pour demain-plus tard. Un court délai pour se retourner, chercher des solutions. Accumuler les jobs (un vrai pour la journée au bureau, un autre en freelance le soir et le weekend pour ceux qui le peuvent, histoire de sortir la tête de l’eau).

SDFA l’heure où seuls 10% des français gagnent plus de 3000 euros par mois, comment se fait-il que ces mêmes 10% ne voient pas l’avenir d’un bon œil ? Qui, alors, pourra encore vivre à Paris ? L’immobilier continue sa montée et seuls les étrangers peuvent encore investir. A quand une loi pour favoriser les achats par des français (au sens large, SVP) qui habitent et travaillent ici, et voudraient pouvoir rester alors que des appartements restent vides 350 jours par an quand leurs propriétaires ne sont pas en vacances dans la ville lumière ?

On nous parle impôts sur les riches, mais cela ne fait que détourner l’attention du vrai problème. 3000 euros aujourd’hui, c’est la richesse pour certains, mais au final cela ne suffit pas à vivre à Paris. Les vingtenaires ont du souci à se faire, les trentenaires s’en font déjà. Et chaque jour ils croisent ces SDF qui leur rappellent que demain ce sera peut-être leur tour…

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 18:32

Les infidèles… Tout un programme pour le nouveau film de Jean Dujardin et Gilles Lellouche. Des hommes mariés qui passent leur temps à sauter de la gazelle, ça promet quelques belles barres de rire. Evidemment, pour appâter le spectateur, il fallait des affiches qui en jettent. Des affiches un brin provoc’ (mais bon, dans une société où un site de rencontres extra-conjugales fait sa pub sur les murs du métro, on peut envisager que l’humour ne devienne pas tabou) qui font soupçonner un film à l’humour grinçant.

Ces belles affiches, on les a vues. Puis plus. Tu m’vois, tu m’vois plus !

Les infideles

Raison invoquée : une image dégradante des femmes présentées comme des objets.

Une polémique qui enfle et suscite des réactions variées comme, par exemple, la théorie du buzz organisé de Mediapart qui n’apparaît pas si tirée par les cheveux (bien que l’éventualité d’une affiche alternative déjà prête ne soit pas si surprenante). En effet, rien de tel qu’un petit buzz de pré-sortie pour booster les entrées dès l’arrivée en salles d’un film : on le fait pour des produits de consommation, alors pourquoi pas pour des films.

Toujours est-il que cette polémique soulève un problème de notre époque : en ne pouvant pas rire de tout, nous ne pouvons plus rire de rien.

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 15:18

Guillon s en va aussiStéphane Guillon, chroniqueur acerbe et humoriste parfois un peu borderline mais toujours grinçant a une nouvelle fois subi les effet de ses attaques non déguisées contre Nicolas Sarkozy. Hier, il a été privé de métro, boycotté des transports publics. La raison ? L’affiche de son spectacle dont la baseline ne correspondrait pas à la neutralité de mise à la régie publicitaire de la RATP.

Cette baseline n’est pourtant pas bien méchante : “En mai 2012 Stéphane Guillon s’en va aussi”…

Certes, l’allusion au départ de Nicolas Sarkozy de l’Elysée est plus qu’évidente. Pour autant, fallait-il arracher des affiches collées quelques heures auparavant ? D’autant plus que ce fait d’armes aussitôt assimilé à de la censure ne joue finalement pas en faveur du président. En pleine campagne, ce genre d’incident prouve une fois de plus que le droit à la liberté d’expression est facilement bafoué sous le règne de Sarko 1er.

La campagne présidentielle apporte déjà son lot de ridicule (voir l’article Buzz & Co sur le sujet), issu directement des partis pensant surfer sur la vague du web 2.0 avec des parodies toutes plus consternantes les unes que les autres. Des lolcats chez Eva Joly, des parodies de Secret Story à l’UMP, une publicité AmEx au PS… Avant de censurer des humoristes, peut-être vaudrait-il mieux passer un grand coup de balai au sein des équipes de campagne qui font, elles, bien plus de mal. Au final, seuls Marine Le Pen et François Bayrou ne se font pas remarquer comme les pitres de la promo en n’étant pas entrés dans le cirque social media… Tirons-en les conclusions qu’il faut…

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 15:21

Bouygues TelecomCe n’est pas que je n’ai pas essayé d’arranger les choses, de te comprendre, de m’adapter, mais voilà : toi, tu ne fais aucun effort. je te dis qu’on me propose mieux ailleurs, que ça fait plus de quinze ans que je te suis fidèle, et toi tu ne lâches rien. Pas de petite attention particulière, pas de cadeau pour me retenir, rien. Tu ne fais que me répéter que l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs, malgré les promesses séductrices qu’on peut me faire ; qu’avec toi, au moins, je sais à quoi m’attendre ; que si je m’engage à rester encore auprès de toi, mais dans les mêmes conditions (ou presque), tu consentiras à m’accorder une faveur.

Quinze ans… Ma plus longue relation…

Ce n’est pas rien, surtout aujourd’hui. Multiplication des propositions toujours plus alléchantes, concurrence débridée, c’est à celui qui se vendra le mieux et ira chasser sur le territoire de l’autre. Jusqu’à la semaine dernière, vous n’étiez que trois. Ca ne fait pas beaucoup, trois. ca vous permettait de vous mettre d’accord, qu’on passe chez l’un ou chez l’autre pour revenir à ses premières amours.

Et puis tout a basculé.

Le 10 janvier.

Free MobileUn quatrième est arrivé : beau, fringant, jeune (quinze ans de moins que toi, c’est dire), sur son destrier blanc. Plus sexy. Et le voilà qui me propose une relation sans engagement. Autant te dire que ça fait réfléchir, à l’heure où les séparations sont légion. Et puis…ça coûte, une relation comme la nôtre. Ca se chiffre très bien, même, et le voilà qui me propose moins – mais alors vraiment moins – cher. Que dire...? Comment refuser..?

Alors j’ai pesé le pour et le contre. Il faut dire que je l’appréciais, notre relation, jusqu’à ce que ce séducteur fasse son entrée. Je t’ai appelé pour en parler, pour voir ce que tu avais à m’offrir pour m’empêcher de partir. Si peu… Tu m’offre la même chose – ou presque – que lui, cet autre qui porte si bien son nom et qui m’a déjà séduite pour d’autres services. Oui, à peu près la même chose. Mais sans conserver mes acquis. Je perdrais tout, en m’engageant dans cette voie pourtant sans engagement. Et c’est bien là ton discours : pas d’engagement, alors je perds mes avantages.

Pour toutes ces raison, je te quitte sans même regarder en arrière.

Free me propose 15,99 euro par mois quand tu ne descends pas en-dessous de 19,90…

Free ne me propose certes pas de téléphone à prix réduit, mais en profitant de ton offre B&You, je n’en ai pas non plus.

Je t’ai d’ailleurs demandé à quoi cela m’avançait de rester avec toi, ou plutôt avec ton double à bas prix. Tu n’as pas su me répondre. Finalement, tu t’en fous de moi : que je parte, que je reste… Sinon tu aurais fait un geste, tu m’aurais proposé de basculer mes points de fidélité pour avoir un téléphone moins cher, même sans engagement de ma part, juste pour que je ne parte pas chez ce quatrième qui a révolutionné ton petit monde.

Tu n’as rien voulu entendre. Fin de la discussion.

Ne t’étonne pas si tu subis une hémorragie et que tous te quittent : tu l’auras bien cherché !

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 18:10

Devenir connu après s’être fait jeter de boîte, c’est possible. Ca permet même de devenir un véritable people 2.0 qu’on invite pour booster la fréquentation.

La preuve avec Jonathan Montalvos, devenu célèbre après avoir asséné un “mon père il est plus riche que toi” à un videur peu compréhensif qui refusait de le laisser entrer. L’incident, filmé, a été mis en ligne et lancé la notoriété du jeune Jonathan. Depuis, non seulement il entre en boîte, mais en plus on le paie pour ça, jusqu’à 1500 dollars.

Encore une belle preuve de ce que nous réserve le web…


Mon père est riche : la folie dans les bars par Spi0n
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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 17:12

Cette semaine, vous allez gagner de l’argent. Un peu, beaucoup, énormément..? Tout dépendra de vous et… de vos choix.

Free MobileTout va commencer demain, avec le lancement de l’offre Free Mobile. Free Mobile, qu’on attend, encore, toujours, patiemment, depuis des mois. Le plus gros buzz du néant qui ait jamais existé. Regardez plutôt : aucune offre officielle, aucun compte officiel, que des suppositions, des rumeurs, des infos qui s’apparenteraient volontiers à de l’intox.

Après des mois d’attente, le suspens va prendre fin avec une conférence de presse dont l’annonce ne lâche rien, mais qui devrait enfin dévoiler les nouveaux forfaits destinés à diviser par deux la note de téléphonie des française (merci Xavier Niel de penser à nous).

Soldes fausse bonne idéeAutre étape : les soldes. Rendez-vous bisannuel des modeuses, les soldes sont, après les ventes privées, le meilleur moyen d’en avoir plus en dépensant moins. C’est d’ailleurs devenu un tel événement que certaines n’hésitent pas à prendre une RTT pour l’occasion (sic). Petites robes, chaussures, accessoires… Tout y passe. Sauf, évidemment, les bottes sur lesquelles j’ai craqué chez Carel (la vendeuse m’a annoncé avec un grand sourire que non, elles ne seront pas soldées car “elles ont très bien marché, alors on les refait l’année prochaine”. Traduisez : l’année prochaine, vous risquez, si vous voulez acheter ces bottes, de vous retrouver avec celles de cette année qui n’auront pas été vendues).

Bref, j’ai bien envie de vous dire que cette semaine vous  allez dépenser de l’argent mais que vous aurez l’impression d’en gagner.

Car il est intéressant de voir à quel point les “offres spéciales” entraînent l’acte d’achat. Cette petite jupe à –50% que vous avez déjà vue dix fois mais qui n’a jamais attiré votre attention, vous allez l’acheter, en vous disant justement “à ce prix-là, j’aurais tort de ne pas la prendre”. Même si elle ne tombe pas parfaitement, même si la couleur va en faire un casse-tête à assortir, même si elle est un peu courte (ou un peu longue)… Les soldes ont ce pouvoir magique : rendre beaux et désirables des vêtements qui ne le sont pas à leur prix normal.

Et pour Free Mobile ? Ah, là, c’est différent : on nous prend pour des cons depuis des années, et la preuve va nous en être donnée. SFR a même déjà annoncé envisager de s’aligner sur les tarifs de Free Mobile. Si cela ne leur pose pas de problème aujourd’hui, pourquoi ne pas avoir baissé les prix avant ? On nous parlera de marge, de coûts fixes, etc. Mais d’un coup, Free Mobile va balayer toutes ces bonnes excuses.

Alors finalement, si on y réfléchit bien, l’arrivée de Free Mobile à la veille des soldes est potentiellement un booster de ventes pour la fringue : avec tout ce que vous allez économiser en téléphone, vous allez pouvoir vous lâcher en shopping !

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 18:09

GéolocalisationTrès remarquée dernièrement, l’appli Facebook Take This Lollipop a réveillé une vieille (enfin, tout est relatif) peur liée aux réseaux sociaux : la traque sociale, ou traque via les réseaux sociaux. “Dis-moi ce que tu aimes, je te suivrai jusque dans la vraie vie”…

Instrument marketing pour les marques, outil social pour les connectés, la géolocalisation est le nouvel eldorado. Grâce à votre iPhone, vous pouvez savoir où vous allez, mais aussi dire où vous êtes. Si les fans de séries policières savent à quel point les téléphones sont des mouchards, ils ne réalisent pas toujours que leur comportement peut les mener bien plus loin.

Prenons l’exemple de Foursquare (oui, je sais : encore !). Foursquare permet donc, via la géolocalisation, d’effectuer des check-in dans chaque lieu où on se rend. Rien d’obligatoire là-dedans, puisque c’est un choix de l’utilisateur. Pourtant, nombreux sont ceux qui s’amusent (et j’avoue en faire partie) à pointer ici ou là au gré de leurs déplacements. Résultat ? On peut les suivre à la trace, voire repérer des comportements répétitifs, identifier les habitudes. Rien de bien méchant si seuls vos amis ont accès à vos informations (soit dit en passant, Foursquare a également une fonction Off the Grid qui permet de faire un check in – et donc de gagner des points – sans pour autant le partager sur les réseaux sociaux).

Non, rien de bien méchant. Sauf si on commence à autoriser des tiers connus ni d’Eve ni d’Adam à visualiser ces informations. Et c’est là qu’entrent en jeu les applications, notamment Take This Lollipop. Pour pouvoir les utiliser, il faut leur donner accès à toutes vos données Facebook. Donc à vos déplacements référencés (soit par Facebook Places, soit par une application externe). Et par conséquent ouvrir la porte de votre monde à, littéralement, n’importe qui !

Un danger que certains ne perçoivent pas, mais qui pourtant existe bel et bien. Imaginez cette utilisatrice de Facebook qui n’a pas bien paramétré ses paramètres de confidentialité (oui, ça fait beaucoup de “paramètre” dans une seule et même phrase). Elle va à la gym tous les lundis et en rentre à 22h. Le mercredi, elle fait nocturne chez Monoprix. Elle pointe dans un restaurant proche de chez elle au moins une fois par semaine. On sait où elle va au cinéma, où elle va danser, quand elle rentre du travail, quand elle part en vacances… Facile, dès lors, pour un “individu mal intentionné”, de la pister et de lui tomber dessus. Ou de cambrioler son appartement.

L’aspect angoissant de Take This Lollipop, à l’origine une appli-canular lancée un peu avant Halloween par un grand fan de cette fête et de films d’horreur, met les utilisateurs face à cette réalité. Pourtant, ça ne les empêche pas de continuer à autoriser des applis – et donc des inconnus – à accéder à leurs informations.

A ce titre, la géolocalisation représente un danger pour des utilisateurs non avertis. Qu’une marque vous traque pour vous vendre sa sauce, c’est une chose, qu’un inconnu fasse irruption dans votre vie, c’en est une autre. Dès lors, on pourrait assister à un certain recul de l’utilisation de la géolocalisation par des particuliers soucieux de protéger leur vie privée – et leur vie tout court -, surtout quand on sait que sur la Toile tout se transmet, rien ne se perd

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