Variations d'une trendsetteuse parisienne qui parle de la mode, des tendances, de l'actu, de ce qui fera ou ne fera pas les tendances de demain
Samedi 1er mars a eu lieu au Crillon la seconde soirée Rock & Republic - la première avait eu lieu au mois d'octobre dernier. Rock & Republic, c'est l'histoire d'un succès majeur, de la création d'un véritable empire issu de la collaboration entre Andrea Bernholtz et son ami Michael Ball, designer de la marque, ou comment commencer par du jean pour créer une collection complte de prêt-à-porter, avec sacs et chaussures en prime. Je ne vais pas vous faire l'historique - mais j'y penserai - alors passons à la soirée.
Connaissant les soirées Rock & Republic à LA et NY, je ne pouvais que m'attendre au meilleur. La marque reste fidèle à une image rock & roll, sexy en diable, qui plaît à celles et ceux qui veulent s'affirmer. Bref, les défilés de NY sont des événements immanquables de la fashion week new-yorkaise, et la France mérite bien sa "wild party". Thème de celle-ci: "Noir", en toute simplicité. Simplicité qu'on n'a pas retrouvée dans les looks des invités, mais ça c'est une autre histoire.
Le Crillon, donc, avec ses dorures, ses moulures, un prestige inaltérable et une vue imprenable sur la place de la Concorde. Les salons du premier étage ont rapidement été investi par une faune hétéroclite: l'équipe de Rock & Republic, le distributeur français, quelques acheteurs, et des fashion people de tous horizons. Car quelle que soit la ville, la rock attitude a ses fans globe-trotters qu'on retrouve à chaque fashion week. Ainsi l'un des créateurs de Jaded by Knight, Bobby (à gauche sur la photo), venu lui-même présenter sa collection durant la fashion week.
Champagne, mojitos-vodka, petits-fours (et donc pique-assiette...), écrans plasma où défilaient les images des shows de NY... Tout était réuni pour faire de cette soirée l'une des mieux réussies de la semaine (dixit ceux qui écument TOUTES les soirées). Somme toute, j'ai passé une excellente soirée, et pour le coup, je ne suis pas la seule (les mauvais langues auraient eu tôt fait de mettre mon enthousiasme sur le compte de ma "passion" pour Rock & Republic). La belle Lucy Liu, que j'imaginais plus grande, a passé une partie de la soirée à se déhancher sur le dance-floor, souriante et à mille lieues d'une star en représentation. Et la cameraman a lui passé une partie de sa soirée à filmer le plafond (véridique) et les pieds des invités, à quatre pattes sur le plancher, la preuve:
Ce n'est que tard dans la nuit que j'ai décidé d'emboîter le pas à une partie de l'équipe Rock pour un court passage à la soirée de clôture du Tranoï. Le Tranoï, pour les incultes de la fashion week, c'est un salon dispersé en trois lieux parisiens (Bourse de Commerce, Palais de la Bourse et Artcurial), où exposent les créateurs les plus prometteurs (et ceux qui ont déjà de l'argent à investir, parce que le Tranoï, minde de rien, ce n'est pas donné). Imaginez donc l'ambiance, entre exposants à bout de souffle après quatre jours de salon, acheteurs éreintés par la course aux achats, et amis d'amis d'invités officiels venus "parce qu'il y avait de la lumière, alors ils sont entrés".
Ce qu'il faut retenir de cette soirée? Les robes somptueuses qu'on espère bien voir en vrai et pas seulement sur des écrans, des jeans, plein de jeans, faisant honneur à une marque qui sait mettre nos formes en valeur (vous aussi, Messieurs), des looks, plein de looks (qui feront l'objet d'un prochain article), montrant l'intérêt de la planète fashion pour une ligne (honte sur nous) encore peu connue en France, malgré des débuts prometteurs à l'époque de la collaboration avec Victoria Beckham (soit dit en passant, j'ai toujours préféré les jeans de la collection normale à ceux créés avec Posh Spice). Let Rock rule!