Variations d'une trendsetteuse parisienne qui parle de la mode, des tendances, de l'actu, de ce qui fera ou ne fera pas les tendances de demain
Ca faisait un bout de temps que je n’avais pas poussé un bon petit coup de gueule. Et bien voilà : je m’y remets. A l’heure où le temps est déréglé (y a plus de saison, ma bonne dame), où la couche d’ozone par en c…, où on nous serine qu’il faut é-co-no-mi-ser l’énergie (fonctionne aussi avec économiser l’eau, moins consommer, protéger les espèces menacées…ajoutez ce qui vous passe par la tête), l y a quelques hérésies qui subsistent.
Alors oui, en hiver, je mets le chauffage. Je ne suis pas de celles qui se couvrent de dix épaisseurs pour vivre dans une pièce à 18°C. Ecolo, oui, retour à l’âge de pierre, non. Idem pour la bains : j’en prends, mais avec modération (oui, comme pour l’alcool. Modération est le nouveau meilleur ami du politically correct). Idem pour la voiture, etc.
Donc on nous demande de faire des efforts.
MAIS A QUOI CA SERT QUAND DANS LE METRO ON VOUS MET LE CHAUFFAGE QUAND IL FAIT 25°C ???
Parce qu’hier soir, après une belle et chaude journée passée en petite robe à bretelles, j’ai eu le bonheur de trouver une place assise dans le métro. Le bonheur..? Pas si vite, papillon… Il y avait baleine sous gravillon : autant de places libres avec tout ce monde debout, j’aurais dû me méfier… A peine assise, j’ai senti sur mes jambes le souffle brûlant… des radiateurs du métro. Ne voyez là rien de sulfureux, sauf peut-être dans son sens le plus primaire et désagréable : asphyxiant, étouffant, suffoquant (je suis à cours d’adjectifs, là).
La RATP, donc, qui nous augmente sans cesse le prix des titres de transports (deux fois dans l’année, cette fois-ci, quand même, il faut le noter), finance le réchauffement climatique à grand renfort de chauffage en plein mois de juin quand il fait 25°C (la nuit, je précise, hein, parce que dans la journée c’était 30, alors les rames avaient bien eu le temps de monter en température => CQFD). Déjà que nombre de déodorants lâchent en pleine journée sans aide extérieure, imaginez le carnage quand on leur donne des raisons de le faire…