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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 16:57

Septembre est le mois des escapades, et après Londres je suis passée par Rome. Entre deux visites d'églises et de monuments, j'ai eu le temps de faire un peu les boutiques. Et j'ai rapporté quelques jolies choses, dont une jolie robe, achetée en dernière minute à l'aéroport, qui va à la perfection avec des petites ballerines très tendance.

Robe-cloutee-romaine.JPG

Robe Yamamay

 

Alors que certains magazines de mode nous expliquent que les clous, c'est fini, les italiennes en ont décidé autrement. Leur mode reste très "rockement" inspirée, comme le prouve cette petite silhouette romaine dénichée au hasard de mes pérégrinations dans les rues pavées. A noter : la robe étant (très) courte, elle impose les talons plats, d'où l'achat compulsif après avoir trouvé les ballerines alors que j'avais hésité avant.

 

Ballerines cloutées romaines

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 13:24
Ca y est: le printemps est là, et avec lui le retour des beaux jours, le temps qui ensoleille l'humeur et les vêtements. Parce que oui, le paysage vetsimentaire risque de subir une mutation avec l'une des couleurs les plus improbables, de celles qui ne vont quasiment à personne. Le vert qui fait le teint blafard à qui ne revient pas de belles vacances sur des plages de sable blanc. C'est le kiwi power: un mélange dynamique de vitamine ssur fond d'acidité.

Certains d'entre vous sont sceptiques, et ça se comprend. Le vert porte malheur aux acteurs, c'est bien connu. Le vert ne donne pas bonne mine. Le vert c'est bon dans l'assiette, pas sur soi. Et pourtant, en ce samedi 21 mars, quelques irréductibles ont joué la carte green. Un apéro au soleil, du bon son et des kiwis. Autant dire que la thématique a fait des envieux: à bas la grise mine, virons tous vert punchy et laisson le verdâtre aux rabat-joie.

La tendance peut-elle décoller ou bien va-t-elle rester confinée aux goûters d'anniversaire de vingtenaires heureux de vivre? Quelques idées pour franchir le pas, dont deux venant de Laurie dont je ne peux que vous conseiller de lire le blog. Et oui, non contente de trouver l'accessoire vert qui la met dans le tempo, elle a créé le t-shirt du jour!

Une green attitude qui fait des émules dans les pages mode des magazines. Elle a consacré un  numéro entier il y a quelques semaines à la green attitude en propulsant Marion Cotillard rédactrice en chef. Astuces, bons plans, enseignes bio, tout y est passé, ainsi qu'une interview avec le sémillant (?!?) Hubert Reeves. Le green fait vendre, le green c'est l'option déculpabilisation d'une société de consommation dépensière, obnubilée par le "toujours plus". C'est très paradoxalement sous prétexte de nous sauver la planète que nous devrions investir dans des produits plus chers (vive la pouvoir d'achat), mais surtout toujours plus nombreux. Consommer plus pour freiner les conséquences de la consommation abusive? Drôle de solution pour saver la planète...

Le printemps est là, et c'est notre visa pour un monde meilleur: les balades à vélo remplaceront peu à peu les embouteillages, les activités de plein air prendront le pas sur les soirées télé ou à jouer aux jeux vidéo, et les fruits seront enfin de saison. Donc, le résultat de cette équation se profile avantageusement: moins de CO2, moins d'électricité et de chauffage, moins de fruits qui auront voyagé plus que vous et moi pour arriver dans les rayons des supermarchés.

La green attitude est tout bénéf: bonne humeur, vitamines en tous genres, mode originale et pétillante. Cependant, si vous voulez jouer la carte verte cette saison, il va falloir faire preuve de discernement et de créativité, parce que la dure réalité des choses est bien là: les rayons des boutiques proposent du vert, mais pas toujours pour le meilleur. Laissez de côté le vert bouteille (trop sombre) et lancez-vous sur du vert anis, du vert fluo, du vert flashy! Et si vraiment vous trouvez que le vert ne vous met pas en valeur, faites place aux accessoires. Ils ne vous plaisent pas le petit noeud et le t-shirt de Laurie..?  

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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 15:36

linkCa y est, la fashion week est finie, et le rythme va doucement se calmer jusqu'à redevenir normal. Alors, qu'y a-t-il eu de fashion, trendy, exceptionnel cette semaine? Mis à part les défilés, toujours au rendez-vous, avec leur lot de people et fashionistas, les files d'attente et les paparazzis venus shooter les égéries, rien de bien nouveau. Mais reprenons par le menu.

La fashion week, donc, c'est un cortège de fashionistas en vadrouille dans Paris, un véritable rush entre les différents défilés, la course à l'invitation, les files de voitures avec chauffeur envahissant l"avenue Montaigne et les abords des Tuileries ou du Grand Palais... Passons les présentations qui, de toute façon, sont retransmises sur petit écran et presqaue toutes accessibles sur le net. Non, ce qui caractérise vraiment la fasion week, ce sont les soirées et aftershows où se pressent créateurs, people et journalistes.

Comme chaque saison, L'éclaireur était au top. En même temps, rien de bien surprenant à cela puique la famille à la tête de cette institution de la mode parisienne (détrônant Colette en ce qui me concerne, mais chacun ses goûts...) organise le Tranoï, salon où se retrouvent les jeunes designers en vogue, ceux qui apportent quelque chose à une mode soit trop classique soit trop avant-gardiste (je défie quiconque de porter du créateur novateur dans la vie de tous les jours, ceux-ci crant une mode à mi-chemin entre Star Wars et Priscilla folle du désert - j'en suis consciente: je ne me fais pas que des amis en écrivant ça). La nouvelole vague, donc, les petites marques étrangères qui montent, celles qu'on découvrent dans les rayons des boutiques L'éclaireur, sont toutes présentes dans l'un des trois spots du salon le plus innovant de la semaine.

Bref, L'éclaireur, donc, a placé la barre haut cette semaine en invitant Francky Twister, RP du Palais à Cannes, et en le propulsant RP du restaurant de la rue Boissy d'Anglas. Twister, la tornade des soirées de la French Riviera, a su mettre le feu à cette petit rue bien tranquille jouxtant l'ambassade américaine. Directeurs des boutiques les plus prestigieuses de Paris à LA, créateurs et créatures délurés, clubbers en pleine forme... Jeudi, c'est une véritable jungle fashion qui faisait la loi entre deux coupes de champagne. Pas étonnant que le réveil ait été une épreuve de force vendredi...

Parlons-en, de vendredi. Tout le monde connaît maintenant mon goût prononcé pour Rock & Republic, qui depuis quelques saisons nous fait le plaisir d'organiser une soirée incontournable à chaque fashion week. Après le Crillon, ce fut au tour de la Tour Eiffel d'accueillir une marque qui n'en finit pas de se diversifier. Débuts fracassants avec des jeans qui font des fesses incroyables, puis développement d'une ligend e prêt-à-porter, des accessoires (sacs, chaussures, ceintures, lunettes de soleil), et dernièrement le lancement d'une ligne de maquillage (qui n'est maheureusement pas encore disponible en France). Soirée préstigieuse, donc, donnée sur LE monument qui symbolise la France, avec, outre quelques people et créateurs dont l'as du noeud pap Alexis Mabille, Julia Restoin-Roitfeld, la fille de, directrice de la création de la campagne de pub Rock & Republic lancée en septembre dernier.

A l'issue de cette petite sauterie où quelques convives se sont vu refuser l'entrée sous prétexte qu'il était trop tard (quand la fin de la soirée est annocnée pour minuit, il n'est pas rare de voir arriver du monde après 23h. Note pour la prochaine session: le service de sécurité de la Tour Eiffel ne laisse plus monter personne après 23h, et à minuit pile la fête est terminée et tout le monde est redescendu). La fête s'est poursuivie au Murano où j'ai eu le plaisir de dîner face à... Murray Head! Mais si: celui de "One Night in Bangkok"! Et pour le coup, je peux le dire: j'ai fait ma groupie, l'hystérique criant "Is that you?" alors qu'elle était installée au centre de la table, c'était bien moi. Mais faut me comprendre: Murray Head, c'est mon enfance (je le répète: je n'écoutais PAS Chantal Goya), alors...

Samedi, la Nuit Blanche a pris le pas sur le côté fashion, avec un certain relâchement, si ce n'est la soirée de clôture du Tranoï au Café de l'Homme. Le salon fermant dimanche, mieux valait convier les participants à une petite partie privée la veille, histoire de ne pas priver ceux qui rentrent chez eux à peine leur collection remballée. Il n'en reste pas moins que de nombreux RP & Co ont choisi d'arpenter les rues de Paris à la recherche d'une installation extraordinaire ou d'un concert inoubliable (mon petit doigt m'a dit que l'équipe de Rock & Republic, justement, logée à Saint-Germain, s'est retrouvée face à une file d'attente monstre devant l'Eglise Saint-Germain des Prés où Patti Smith officiait).

C'est tout pour cette fois-ci: pas de salon, pas de défilés, mais des cernes sous les yeux et de bonnes soirées avec des beautiful people. La mode, pourvu qu'on s'en éloigne un peu, est un monde merveilleux, plein de moments à part, de cocktails et de beaux garçons (je ne regarde pas les jolies filles, je préfère manger des crêpes au Nutella sans penser aux conséquences). Rendez-vous cet hiver pour la prochaine édition!

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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 09:15

Depuis quelque temps, je me déplace à vélo: pour aller au bureau, pour faire du shopping ou mes courses, pour aller dîner ou sortir. Vélo le matin, vélo le soir, tant que je reste dans Paris et qu'il ne s'agit pas de monter tout en haut de Montmartre (ma motivation a des limites). Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'à ce que je vive mon premier accident. Pas grave, hein! je vous rassure, mais tout de même... Donc prise de conscience: il me faut un casque, parce que ce n'est pas parce que je n'ai rien eu cette fois-ci que ce sera toujours le cas.
Celui que j'ai commandé
Celui que j'ai reçu (pas pareil...)

Et c'est là que je tombe sur une page d'un magazine féminin dans laquelle on parle du bob bike, sorte de casque de mobilette sur lequel on a tendu un joli tissu fleuri pour faire sympa et mode, ou alors sur lequel on adapte une visière ou une corolle imprimée. A priori, l'idée est bonne, d'autant plus que les casques de vélo sont pour le moins "pas très seyants", pour ne pas dire franchement moches! Je me suis donc ruée sur le site mis en référence pour choisir mon bob bike à moi, celui qui ne me quittera pas et me protègera les jours de pluie.

A peine rentrée de vacances, je trouve mon casque arrivé chez moi dans les délais (ce qui est suffisamment rare pour mériter d'être mentionné). Première déception: mon casque, que j'avais commandé gris pour aller avec tout et tout le temps (c'est que ça travaille, là-dedans), tend sérieusement vers le gris-vert. Mais bon... il est mignon quand même. Deuxième déception: la visière n'est pas attachée alors qu'il y a des pressions. Et c'est alors que je réalise que mon bob bike n'est ni plus ni moins qu'un casque de mobilette auquel on a collé un habillage différent.

Somme toute, l'idée première étant d'être protégée, j'ai rapidement voulu tester mon nouvel achat en situation réelle. Je me suis donc retrouvée harnachée because pour que le casque tienne sur ma petite tête, j'ai dû serrer la sangle (qui s'appuie sur le menton, so sexy...) au maximum. Autrement, au moindre coup de vent, c'est l'envol assuré! Pas grave, je resserre et prends mon élan.

Au début, j'ai été partagée entre le sentiment d'être une bête curieuse (les gens me regardaient avec un petit sourire en coin), et celui d'être enfin une cycliste responsable, soucieuse de sa sécurité, équipée comme il se doit. Cependant, l'arrivée m'a vite fait déchanter: je sentais bien qu'il faisait un peu chaud là-dessous, mais de là à avoir un tel résultat..! Avis aux adeptes du brushing: oubliez vite! Je me suis retrouvée avec les cheveux collés, en bataille, et l'air d'avoir survécu à un ouragan. Pas si sexy, finalement.

Alors, que penser de ce bob bike? Trendy or not trendy? Définitivement trendy pour l'hiver, parce qu'il me tiendra chaud et me protègera de la pluie. Et puis, parce que personne n'en a encore, et que donc arborer un bob bike fait de vous une hypeuse de haut vol, qui sait avant les autres comment jouer la carte de l'originalité. Quant à la belle saison... j'émets de sérieux doutes. Je vais donc continuer à me balader cheveux au vent tant qu'il fera plus de 20°C. Et essayer tant bien que mal d'éviter tout contact direct avec (au choix) les voitures, motos, scooters et autres piétons dans la lune.

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 09:28

Début septembre, c'est la période du salon du prêt-à-porter, ou comment découvrir la mode du printemps-été 2009, qui n'arrivera en boutique qu'au mois de février. Un salon parisien d'une taille spectaculaire, auquel j'avais juré mes grands dieux que je ne retournerais pas, mais bon... il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, donc retour sur les lieux du crime. Histoire de ne pas être déçue par des marques qui se ressemblent toutes, je suis allée faire un tour chez les vraies femmes, celles qui peuvent aussi dépasser la taille 40...

Et j'ai été attirée, comme une foule d'acheteurs, visiteurs, bloggeurs, et curieux, par un stand sur lequel la bonne humeur est de mise. Kokomarina, où des danseuses du Lido faisaient un show présentant les modèles de la collection. Silhouette travaillées, coupes destructurées, superpositions savamment arrangées... Les codes de la collection s'adaptent à la morphologie de chacune et c'est ainsi que la marque annonce habiller du 38 au 56!

Après avoir mené ma petite enquête, j'ai découvert que le créateur, Antoine Coelenbier, est un jeune homme qui a simplement de bonnes idées. N'en déplaise à ces messieurs de la haute couture qui ne jurent que par des sylphides rentrant dans un petit 34, voilà un créateur qui aime les femmes et les observe, ce qui lui permet de les habiller sans leur demander de changer ce qu'elles sont.

Des couleurs partout, parce qu'une femme, même ronde, peut s'aimer autrement qu'en noir, des modèles originaux (personnellement, j'ai craqué complètement sur une robe-salopette du doux nom de Fresca, en corail), innovants, avec pêle-mêle des sarouels, des jupes, des robes, des tuniques, dans pantalons en lin du plus basique au plus tendance... Ouf! une collection de plus de 150 pièces qui donne le tourni mais peut convenir à chacune, et ça c'est ce que j'appelle une vraie nouveauté.


Je ne pouvais donc pas ne pas faire un petit clin d'oeil à Kokomarina et à son créateur qui non seulement a de bonnes idées, mais a su se rendre disponible pour répondre à quelques questions, et toujours avec le sourire. La trendsetteuse souhaite une longue vie à cette jolie marque et espère que les fashionistas y verront la fin du calvaire de la sempiternelle taille de guêpe: on peut désormais être fashion, sexy et avoir des formes!

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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 09:08

Jeudi 4 septembre, c'est l'effervescence rue Saint-Honoré: les invités se pressent devant le numéro 368, adresse du tout nouveau, tout beau concept-store Liu Jo. Liu jo? Une marque italienne qui s'installe enfin dans la capitale. Et ce n'est pas sans mettre les petits plats dans les grands que l'ouverture aura lieu: presse, photographes, people, gens de la mode, clients hype... Tout le monde était là pour découvrir l'espace dédié aux modèles originaux et écouter mixer Nadège Winter et les Putafranges, responsables de l'ambiance de la soirée.

 Comme souvent, je suis arrivée en retard. Donc loupé le set de Nadège Winter (en même temps, il suffit d'aller traîner mes guêtres à Bagatelle le week-end pour l'entendre), et les premiers petits-fours (que serait une cocktail sans petits-fours?), mais le plaisir de retrouver une bande d'amis italiens (of course) a immédiatement posé une ambiance qui s'annonçait des plus chaleureuses. C'est ce qu'on appelle l'art de recevoir à l'italienne: alors que les parisiens tirent la tronche la plupart du temps, les italiens sourient, conscients de l'image qu'il faut renvoyer. Et c'est ce qui fait la réussite d'une soirée.

J'ai aussi raté du lourd people de la télé: Sophie Davant (très mal habillée m'a-t-on dit), partie tôt, très certainement parce qu'elle travaille le matin (n'est pas night people qui veut). En revanche, Samuel Le Bihan est arrivé après moi. Comme quoi... Je ne suis pas toujours la dernière! Quant aux photographes... aaaahh! les photographes... certains ont dû me prendre pour une starlette en devenir car j'ai eu droit à mon lot de flashs.

Passons... L'intérêt de la soirée était tout de même de découvrir le nouvel espace Liu Jo et la collection. A ma grande surprise, la boutique était plus belle, bien plus belle, que celle de Rome. Chose qui l'a été expliquée par la directrice du concept-store: il s'agit, justement, du premier concept-store de la marque, d'où les moyens mis en oeuvre pour le mettre en valeur.

Deuxième bonne surprise: les Putafranges. Je n'ai jamais fait partie de ces groupies qui tentent d'approcher les têtes connues et exultent à chaque visage familier du PAF. Donc, j'imaginais Tania Bruna-Rosso, la jolie brune du Grand Journal, à ma façon. Dans mon idée, elle était plus grande. Mais aussi plus désagréable. Alors que pas du tout!!! A peine l'avais-je approché pour lui demander si, éventuellement peut-être, je pourrais prendre une photo du duo pour mon blog, qu'elle me lançait un grand sourire et prenait la pose avec un naturel déconcertant.

Voici donc l'histoire de ma petite soirée d'inauguration, à croquer dans des petites quiches succulentes et dévorer de la panna cotta toute légère. De la bonne compagnie, des DJettes qui ne se la jouent pas, un set musical tout à fait approprié, des beaux garçons et des jolies filles à la pelle, et des vêtements sympas (il ne faut pas oublier qu'on parle d'une marque de mode). Donc j'y retournerai, et pour une fois, je n'envisagerai pas d'aller faire mes emplettes de la capitale italienne. Il faut parfois savoir apprécier ce qu'on a sous la main!

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16 août 2008 6 16 /08 /août /2008 11:21
Vacances sur la Côte d'Azur obligent, l'épreuve du maillot est l'une des plus difficiles à passer, surtout quand les magazines nous annoncent que cette année il faut s'adonner au trikini, certes très joli, mais pas des plus pratiques pour le bronzage. Etat des lieux de la "tendance lourde" de l'été, de notre envoyée spéciale sur place. Le trikini: info ou intox?

Nice, Beaulieu, que de jolis noms pour un été au soleil... Me voici revenue de mes tribulations atlantiques pour quelques jours dans ma région d'adoption (bon, ok, je suis plus de l'ouest, c'est-à-dire Saint-Tropez, mais on se rapproche). Côté Atlantique, il n'y a pas à dire, le trikini c'est no way! Pas l'ombre de l'un de ces petits maillots à tendance bondage. Comment ça: vous ne savez pas de quoi je parle?

Bon, alors, pour les incultes de la mode (ça m'apprendra à laisser tomber la revue de presse...), le trikini est LE maillot de l'été 2008. Pour ma part, j'avais déjà tenté l'aventure en 2002 (et oui..!) avec un petit modèle à craquer de chez Morgan (comme quoi, les petits ont parfois de grandes idées). Décolleté juste ce qu'il faut, échancré bien comme on aime, et des lanières pour rejoindre le haut et le bas. Niveau bronzage: la cata! Comment gérer les marques blanches sur les hanches, hein? Et celles qui partent du soutien-gorge pour rallier le tanga? Bref, cette année, le maillot se porte de soirée, et c'est bien là tout l'intérêt du trikini: paraître habillée même à la plage.

Revenons à nos moutons. Après un bref repérage, je me rends compte que pas une des jolies filles de la plage ne porte un trikini. Des bikinis en veux-tu en voilà, des une pièce (autre tendance de l'été: le une pièce classe - problème: elles n'ont pas dû acheter les leurs dans les bonnes boutiques, parce que là ça tient plus de l'emmailottage de baleine échouée), du topless... Bref, que du classique, finalement. A la limite, je ferais presque originale avec mon maillot à message (acheté dans  la mecque des maillots show-off - que je m'empresse de re-citer - Saint-Tropez): "What are you looking at?" ou encore "Push here to start the game", et je ne vous dirai pas où c'est écrit (de toute façon, sur un maillot, on n'a pas vraiment l'embarras du choix en-dessous de la taille 50), tout de strass pailleté.

Pas de trikini en vue, donc. Le must-have de l'été n'aurait vraisemblablement pas dépassé les portes des boutiques, lesquelles les présentent dans leur forme la plus attrayante: agrémentés de jolis paréos, réhaussés d'une petite blouse assortie, réchauffés par un pantalon sexy... Le maillot de ville, à en croire les mannequins immobiles des vitrines. Le maillot de l'apéro, celui qu'on endosse après avoir pris sa douche et négligemment laissé ses cheveux en bataille, sur un air de "je sors de la plage, mais je suis fraîche et élégante".

Alors, évidemment, me direz-vous, c'est bien ce que les magazines  nous avaient prédit: une déferlante de maillot d'after-beach. Mais toutes les villégiatures de vacances ne se prêtent pas à l'after-beach apéro. Nice reste une vraie ville, emplie de restaurants, de glaciers, d'hôtels, où il fait bon prendre son temps, mais pas flâner des heures sur un matelas lounge avant d'aller dîner. Parcourir la vieille ville, oui. Il ne me reste donc plus qu'à me rendre à l'évidence de la triste réalité des choses: si vous voulez tester les petites révolutions fashion, la real life n'est pas un terrain de jeu à votre hauteur. Un passage à l'ouest s'impose...
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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 15:49

C'est l'été! Enfin, pas tout à tout, puisqu'il faut encore attendre deux jours pour que ça le soit officiellement, mais quand même: il fait beau, il fait chaud, les pelouses des parcs sont prises d'assaut à l'heure du déjeuner (d'ailleurs, je déjeune maintenant à 14h30, qand les pèlerins s'en vont), les jours continuent de rallonger (pas pour longtemps) et les jupes raccourcissent. Bref... Il est temps de passer à la tenue estivale, et ça implique de ranger au fond du placard quelques vêtements qui ne sont plus à l'ordre du jour, quoiqu'en disent les magazines.

Je suis surprise, pour ne pas dire atterrée, de voir encore des bottes, des leggings, des collants!!! Qu'est-ce que les filles qui les portent peuvent bien avoir dans la tête? Certes, Météo France se plante au moins une fois sur deux en nous annonçant le temps du lendemain, mais là... suffit de regarder par la fenêtre (et de l'ouvrir!) pour se rendre compte que l'hiver est bel et bien terminé. Alors, je peux comprendre que la botte est un accessoire hype, cultissime, LA chaussure dans laquelle ranger ses pieds de fashionista, mais sous 25°C à l'ombre, ça détonne un peu, et même Kate Moss ne s'y aventurerait pas.

Et que dire de ces superpositions dignes d'un trek en haute montagne? Quand je vois ces gamines affublées d'un débardeur, lequel dépasse d'un pull large à grosse maille, avec écharpe bien emmitouflante et petit blouson court, je hurle au scandale! Ou bien ces filles ont du sang de navet qui coule dans leurs veines, et il faut vite les envoyer aux Antilles pour ne pas risquer la pneumonie estivale, ou bien les magazines leur ont tellement retourné la tête qu'elles prétendent ne pas sentir les doux rayons qui caressent leurs visages rougis par la chaleur..?

Parce qu'il faut quand même bien se rendre compte que la mode est une chose, et que le style en est une autre, et ce n'est pas
Kamel qui me contredira là-dessus. La mode, c'est ce qui fait de jolies séries de photos dans les magazines, c'est ce qu'on voit sur des podiums ou en quatre par trois dans la rue. La mode c'est étudié, c'est de la création, c'est le début d'un raisonnement à adapter pour trouver son style. De là à tout prendre pour argent comptant... Et puis bon, il faut aussi savoir s'inspirer du bon numéro selon le temps. Parce que la robe longueà bretelles, ça se porte très bien quand il fait chaud, beaucoup mieux que les bottes fourrées!

Alors, à toutes celles qui ajustent scrupuleusement leur tenue aux conseils de rédactrices de mode avertie qui, quand on les voit, ne s'inspirent visiblement pas elles-mêmes de leurs articles, un bon de bon sens! Le fashion faux-pas commence quand le vêtement n'a rien à voir avec l'environnement. Non aux Moon Boots à Saint-Trop', oui au bikini sixties. A Paris (ou toute autre ville, village, bled paumé, ne soyons pas snobs), c'est robe légère, sandales ouvertes (à vous la pédicure impec) quand il fait beau, jean et blouse en coton si le temps se fait maussade. Et avec des tongs, malgré une mise en garde du Elle (parce qu'aujourd'hui, pour séduire, il vaut mieux être biche que bitch, et que les tongs ça fait bitch), et bien ça le fait! Même sous une pluie d'été!!!

Sur ce, je quitte mon écran sis dans un bureau sans fenêtre sur le ciel bleu et file poursuivre ma journée de travail en extérieur. Non mais! Et pour tout vous dire, je suis presque en tenue de plage. D'ailleurs, c'et bien simple: quand j'arrive au bureau, c'est l'été qui entre avec moi: du rose, du turquoise, de la vitamine en fringue, je vous dis!!! Et si, vraiment, vous n'avez pas la tenue adequat, patience: les soldes arrivent à grands pas...

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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 09:45

Tout le monde le sait: je me lève tard, et surtout, surtout, je déteste être dérangée par le téléphone le matin. D'ailleurs, c'est bien simple: le téléphone, je ne le rallume qu'une fois mes étirements faits et mon petit déj englouti, voire, le week-end, au moment de mettre le nez dehors. C'est pour ça que, souvent, je trouve des sms envoyés à midi. Heureusement, hier j'étais de bonne humeur et j'avais allum mon téléphone sans raison spéciale dès 11h30 (un record!). Je dis heureusement parce qu'aux alentours de midi j'ai reçu un sms d'une amie me proposant de filer chez Karine Arabian pour les ventes presse...


Alors oui, la perspective de m'offrir une jolie paire de chaussures, voire le sac coordonné, le tout griffé créateur et pour moins cher que la plupart des modèles de la saison, je ne pouvais pas dire non. En même temps, le samedi,  on aime paresser, faire ses courses, prendre la vie comme elle vient et ne surtout, surtout pas courir. Sauf que normalement, des ventes presse, on y court, on y vole, pour être certaine de trouver chaussure à son pied (allez, il n'est pas mal celui-là), et ne pas se retrouver avec les inmettables dont personne n'a voulu.

Mais, comme je ne fais jamais les choses comme tout le monde et que j'ai tendance à me dire: si je dois avoir quelques chose, je l'aurai parce que c'est comme ça, et que si je ne l'ai pas c'est que je ne devais pas l'avoir, j'ai débarqué comme une fleur rue Papillon à 18h30, accompagnée de ma copine-bon plan (à charge de revanche). Et là: surprise! Ca avait beau être le dernier jour, il y avait encore plein de jolies chaussures partout, et dans plein de tailles, dont... les nôtres!!!

Mon amie-bon plan, qui vient de quitter la mode (après plusieurs années) pour un domaine beaucoup moins glamour mais où évoluent 90% de mâles, n'a pu s'empêcher de penser pratique. Quand on passe du jean-top sexy au tailleur-pantalon, il fuat s'équiper les pieds en conséquence. Et ça tombait bien, parce que la paire de Karine Arabian repérée la semaine denrière au Bon Marché pour un budget équivalent à près d'un demi-SMIC était là, dans sa taille, dans la couleur voulue, et à moitié prix. Moitié prix sur la collec' de la saison, si c'est pas une bonne affaire, je ne vois pas ce que c'est.

Quant à moi, je n'ai pas changé de job pour gagner deux fois plus, et je n'ai pas d'impératif de changement de style puisque je me fiche de ce que diront mes patrons vu que je n'en ai pas! Donc, je cherchais tout et rien en particulier. Du sympa, du tendance, du confortable, du pas cheap (même si je les aime bien mes ballerines Zara, mais bon, on peut douter de la qualité en toute légitimité - et d'ailleurs, après quelques heures de marche la preuve est faite).

Sur le chemin, je pensais à une paire de Guess repérées et essayées l'an dernier à NYC, de jolis escarpins d'un rouge cerise magnifique, et puis à une paire de Stuart Weitzman, escarpins haut perchés mais si confortables qu'on aurait dit des chaussons, rouges aussi. C'est donc naturellement le rouge vernis qui a attiré mon regard dans la boutique Karine Arabian. Sauf que la spartiate j'ai tout de même du mal (parlez-moi tong et je comprendrai). Et puis j'ai déniché une petite paire de ballerines à mini-talon - le trip à la fois féminin, glamour et qui passe partout - métallisées. La ballerine parfaite pour aller avec les robes printanières ou le jean pas top, long (vous ai-je fait part de mon incapacité à sortir en jean-basket parce que mes jeans sont tous trop longs sauf un? Que d'ailleurs je portais hier, avec des baskets, donc jour à marquer d'une pierre blanche).

Je demande donc ces petites merveilles en 39. La vendeuse me répond que ce modèle taille TRES petit, et qu'il vaudrait mieux tabler sur un 40. Nota bene: on nous a accueillies en nous expliquant qu'une cliente était sortie de la boutique avec des chaussures allant du 38 1/2 au 40 parce que les modèles ne taillent pas tous pareil. Ok, va pour le 40. Sauf que point de 40 en vue dans cette couleur. Ah, bon... Et bien on va tenter le 39 quand même alors. Bon, ok, j'y rentre les pieds, mais on ne peut pas dire que je sois très à l'aise. C'est dommage, parce que la couleur est idéale avec mon jean... Juste pour voir quelle taille il me faudrait, par acquis de conscience, on tente le 40 dans une autre couleur? Ah, mais oui! les rouges vernies!!! Sauf que là, il y a du 39 1/2 mais pas de 40. On tente quand même.

Et devinez ce qui est arrivé..? Et bien  j'ai enfin ma paire de chaussures rouges!!! Elles sont cerise, elles sont belles, elles sont confortables (enfin, elles le seront dès que le les aurais faites, parce que là j'ai de méchantes ampoules et que j'ia été ravie de retrouver mes baskets au bout d'une demi-heure de marche). Conclusion de cette histoire de week-end à Paris: ne jamais hésiter à mettre le nez dehors lorsqu'une amie vous propose une vente presse, même si c'est le dernier jour, et même si vous ne vous précipitez pas: le bonheur est à portée d'orteil!

 

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5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 13:50

Evidemment, j'ai profité de la soirée Rock & Republic pour prendre quelques photos. Je dis "évidemment", car au moins il y avait des looks sympas, ce qui n'est pas toujours le cas. Et qui dit "looks sympas" dit, souvent, "gens sympas". C'est donc avec un grand sourire que les personnes que j'ai approchées ont pris la pose. 

Une fois de plus, le monde de la mode a prouvé qu'on peut faire tout et son contraire, s'habiller chic ou casual, dépasser des limites (où sont-elles placées), se la jouer ultra-looké ou bien s'habiller "pour de vrai", parce que le Crillon c'est le Crillon, et qu'on s'habille pour sortir, c'est comme ça. J'ai donc boudé les éternels jean+top pour m'intéresser à des silhouettes plus recherchées, à commencer par Maria, que j'ai le plaisir de connaître, et qui ne déroge jamais à "son" style. C'est ce qu'on appelle de la personnalité...
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J'aime le contraste entre ces deux photos. D'un côté la douce Maria, toute de noir et blanc vêtue, de l'autre une fashionista haute en couleurs. L'association des cheveux bleus avec les paupières vert fluo est osée, mais la (relative) sobriété de la tenue et la voilette so kitsch assagissent l'ensemble.
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Les limites de mon amateurisme photographique se font sentir ici avec un appareil mal réglé pour rendre justice à la robe noire à franges de la demoiselle de gauche. Cheveux courts et franges, ça ne ferait pas un peu "années folles"? Son amie portait quant à elle une robe créée par son boyfriend, et je ne peux que vous raconter le sensationnel tombé du dos-nu. Dommage, je n'ai pas de photo de dos...
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Alors là, j'ai craqué: mini-robe old-school, pochette à bout de bras et cet air de jeune fille échappée du pensionnat... Si ça ce n'est pas une attitude rock & roll! Par amnque de recul, je n'ai pas pu la photographier correctement (on m'a pourtant toujours bien dit qu'il vaut mieux couper le haut de la tête que les pieds...), alors j'ai pris les pieds à part...
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Celles-ci, c'est un petit coup de coeur. Ou comment susciter l'intérêt quand la tenue manque un brin de fantaisie...
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J'ai donc joué le jeu, et mes modèles d'un instant aussi. Il n'y avait pas beaucoup de photographes ce soir-là (Kamel aurait été content), à part les "officiels", à comprendre le correspondant de WireImage et consorts. J'ai quand même réussi à me faire prendre au piège. Visiblement, ma robe à plu et j'ai posé. Comme quoi, peut-être que mon dos (ah bah oui, parce que j'avais un jolie décolleté dans le dos) est sur mis en ligne un autre blog en ce moment même...

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