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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 12:56

TGIFLa semaine est passée à la vitesse de l’éclair. Mais s’il ne s’agissait que de cette semaine, tout irait bien. Non, là, ce sont deux semaines de ma vie que je n’ai pas vues passer. Deux semaines de perdues, deux semaines qui ont filé comme un étoile dans le ciel d’été (ça, c’était l’instant poétique). Elles ont pourtant été belles, ces semaines : le soleil est revenu nous donner bonne mine, les journées ont poursuivi leur pousse vers le solstice d’été et il n’y a pas eu de catastrophe naturelle.

Mais comment, donc, peut-on encore perdre ainsi ce temps précieux ? Nul cinéma, spectacle en tout genre, sortie exceptionnelle. Pas l’ombre d’une rencontre marquante, d’un contrat juteux ou d’un instant à part. L’hiver a cela de particulier qu’il ternit l’humeur. On se presse de rentrer pour ne pas se faire piquer par le froid, on se calfeutre sous un plaid pour ne pas subir les morsures de la nuit glaciale, on perd du temps en l’utilisant à ne rien faire.

Pourtant, vendredi arrive comme une bonne nouvelle : le weekend est une promesse d’autre chose. L’immense possibilité d’une exaltation passagère, l’espoir de sortir du présent ne serait-ce que le temps d’une soirée. un vendredi pas tout à fait comme les autres lorsqu’il clôt deux semaines-marathon. Alors oui : thank God, it’s Friday! Et je compte bien en profiter !

PS : pour les noceurs en mal de chaleur, un apéro tropézien est organisé ce soir à la Bastide Blanche à Paris… Je dis ça, je dis rien…

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 11:04

Maje zèbreLongtemps, vous avez pensé que l’imprimé panthère était réservé aux “dames” de la rue Saint-Denis. Puis, Kate Moss s’y est mise, et on a toutes voulu notre manteau de poule. Dont acte : toutes les marques, de la plus chère à la plus basique (oui, on peut être stylée sans claquer un SMIC) nous ont sorti des modèles aussi variés que, pour certains, farfelus.

Les saisons se suivent et se ressemblent finalement beaucoup en mode. Et l’imprimé animal, plutôt que de lasser, s’est imposé comme une tendance lourde, de celles qui ne vous lâchent pas. Et c’est tant mieux puisqu’on peut se rassurer en se disant qu’on n’a pas investi pour rien dans ce manteau qui a dû entraîner une recrudescence de chasse à la panthère - en peluche.

Alors comment fait-on, en 2013, pour sortir du lot ? Parce que si la panthère était osée il n’y a pas si longtemps, elle est aujourd’hui en passe de devenir aussi banale qu’un 501 à la belle époque. Les marques l’ont compris et nous inondent d’alternatives de choix : du dalmatien, du zèbre, du tigre… Il n’y a que l’embarras du choix pour se concocter un bestiaire fashion.

Et le coup de cœur de cette saison, c’est chez Maje qu’on le trouve (enfin, pour le moment, allez donc savoir ce que nous réservent les autres marques). Ici, point de tête de tigre imprimée (on a eu beau nous seriner que c’était soooo hype, je ne cautionne pas, sauf, peut-être, ce chouette t-shirt pour hommes déniché chez Abercrombie dont le coton tout doux est un pur bonheur), mais du zèbre. Oui, ma bonne dame : troquez votre panthère contre du zèbre, tellement plus tendance.

NB : notez aussi la touche python - indispensable - sur les baskets…

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 11:20

Régulièrement, on nous fait passer ces petites vidéos assassines qui montrent des enfants désarmés devant une bonne vieille cassette audio, un téléphone à cadran ou encore une disquette. Toutes ces choses qu’on a bien connues et qui ont aujourd’hui disparu de la circulation, vestiges d’une autre époque où on devait rester assis à côté du téléphone pour parler à ses amis, où il fallait un certain temps certain de chargement pour jouer à des jeux sur ordinateur, où la VHS le disputait encore à la V2000… A cette époque, on faisait des compils en copiant de cassette à cassette, un concept étranger à la génération Wii.

Nous, c’était la génération Nintendo. Nintendo tout court. Parce qu’on avait les petits jeux Nintendo qu’on emportait partout (souvenez-vous : les pompiers, les parachutes, Snoopy, Donkey Kong - avec deux écrans celui-là ! -, etc.). Puis est apparu la Super Nintendo. Avènement des jeux vidéo de salon. On pouvait jouer à deux, pensez donc ! (perso, j’ai débuté ma carrière sur Vectrex, là, je vous bats tous)

Et Microsoft n’a pas hésité à jouer sur la corde sensible - nostalgie, quand tu nous tiens… - pour séduire cette génération Y. Un clip sobrement intitulé Child of the 90s, et le tour est joué. On nous sert des disquettes, des Tamagochi, des Hippo Gloutons en veux-tu en voilà pour nous prouver qu’on a évolué et… IE aussi !

Au-delà de l’album de notre enfance délicieusement régressif, ce clip arrivera-t-il à nous convaincre de repasser sur le pire navigateur qui soit..?

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 11:30

Paris face cachée, c’est une manifestation qui a eu lieu pour la seconde fois les 1er, é et  3 février dans Paris et banlieue. Le concept est simple et plutôt attractif : la promesse de découvrir des lieux peu ou pas connus avec en prime une tranche d’histoire, tout ça - presque - en aveugle puisque le secret de l’animation pour laquelle on a signé est gardé jusqu’au dernier moment. Tout juste sait-on où ça va se dérouler…

En bonne freelance que je suis, j’ai décidé de me prêter au jeu et d’aller y faire un tour. Evidemment, de nombreux ateliers étaient déjà complets, mais le titre de celui-ci m’a attirée : “Des jeux sur un plateau”… Gamer once, gamer always… Qu’il s’agisse de jeux vidéo ou de jeux de société !

Rendez-vous à Boulogne, au Trapèze, une médiathèque abritant le Centre National du Jeu, une association qui a pour vocation de conserver et de répertorier les jeux de société - qui portent drôlement bien leur nom, on s’en rend vite compte, tels des miroirs d’une époque - depuis le 19ème siècle jusqu’à aujourd’hui. Dans la salle des archives, située dans un lieu que nous garderons secret, on trouve pêle-mêle (enfin non, c’est organisé, et même très bien compte-tenu du nombre impressionnant de jeux qui y sont conservés) de vieux Monopoly, La conquête du monde (l’ancêtre de Risk), des jeux de loto à l’ancienne datant de 1831 avec non pas seulement des numéros, mais des questions (on est vraiment à la ramasse niveau culture gé, comparés à nos aïeux), des jeux un peu “racistes” venus des Etats-Unis (d’où ailleurs ?), des jeux sur la guerre, un Chomageopoly (sic !), mais aussi le jeu de Doc et Difool ou encore Loft Story (la culture, mes amis, la culture…)…

La visite est “consistante”. Quand on a autant de matière, difficile de faire plus court, même si on regrette quand arrive l’heure de n’avoir pas joué. Mais ceux qui n’avaient rien prévu après pouvaient rester et s’initier à des jeux inconnus (des jeux de société, hein, pas des jeux interdits) puisque la lieu est ouvert le vendredi jusqu’à deux heures du matin et le samedi… Euh, le samedi jusqu’à 22h tout de même !

Les fans de jeux de société et de jeux d’ambiance peuvent donc y aller jouer des parties  tout au long de l’année. Pour les autres, ceux qui veulent voir les coulisses, il va falloir attendre la prochaine édition de Paris face cachée… Et croyez-moi : ça vaut le coup !2m2

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 14:25

7 psychopathesLe film est à peine sorti que déjà on se presse pour aller le voir. Pensez plutôt : un film sur des psychopathes, ça parle par les temps qui courent. On s’imagine déjà devant des scènes ensanglantées, on ne sait s’il faut s’attendre à du torturé, du drôle, un mélange de tout ça. On y va par curiosité.

Le pitch : Marty est scénaristes. Marty a un souci d’inspiration. Il a le titre de son prochain scénario - c’est déjà ça - mais il bloque pour l’écrire. Entre en scène son meilleur ami, Billy, un comédien qui lui veut du bien et ne demande qu’à coécrire le scénar. Le titre du film ? 7 psychopathes. Reste à les trouver, à raconter leur histoire… Mais parfois, la fiction rattrape la réalité - ou bien est-ce le contraire..?

Mettre en scène des tueurs psychopathes et leur trouver une part d’émotion, il fallait y penser. On ne s’attarde pas ici au destin d’un seul, mais aux interactions de chacun, à leur rencontre plausible - ou pas - dans une histoire qui leur serait commune. Le quaker qui a la foi, le mafieux fou de son chien, le serial killer à la retraite, le vietnamien vengeur et cet étrange valet de carreaux qui semble sorti tout droit de l’imagination de Billy

Verdict : on aime ! De la même veine que Kiss Kiss Bang Bang - NDLR : la comparaison n’est pas de moi, mais je suis d’accord alors je reprends avec copyright AC -, 7 psychopathes est un film qui demande un peu de suivre. Non, tout n’est pas apporté sur un plateau et il faut un peu faire travailler ses neurones, ce qui n’est pas désagréable, loin de là. Le film est bien tourné, il y a de l’hémoglobine drôle (un peu comme chez Tarantino) et les acteurs - Coin Farrell, Sam Rockwell, Woody Harrelson, Christopher Walken -  sont excellents (accessoirement, Colin Farrell y est carrément beau gosse, ce que je n’avais jamais remarqué jusque-là).

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 10:09

de Funès - tronche de vieuxSouvent on entend les séniors pester contre les djeun’s : ils ne seraient pas bien élevés, seraient mal polis, n’aurait aucun sens civique et j’en passe. Oui, à leur époque, on avait des manières et on savait se tenir. D’ailleurs, on tenait la porte, on disait “bonjour Madame” et “bonjour Monsieur”, on souriait aux gens qu’on croisait… Mais aujourd’hui - la faute aux parents qui ne pensent qu’à leur carrière et laissent la télé élever leurs gamins -, on assiste à une débauche de comportements condamnables…

Moi je ne suis pas encore sénior…

Je ne suis plus djeun’s non plus…

Mais j’ai une opinion. Qui vaut plus que celle du djeun’s aux yeux du sénior, et plus que celle du sénior aux yeux du djeun’s. Bénie soit la trentaine : tu peux enfin ouvrir ta gueule et les gens t’écoutent presque sans sourciller.

Un jour de semaine, de la pluie sur Paris, moi au chaud dans ma voiture. Les pauvres piétons qui affrontent l’ersatz d’urine de bovin (ne dit-on pas qu’il pleut comme vache qui pisse ?) me font pitié et je les laisse volontiers passer. Gentil, ce petit couple d’ados qui me fait un sourire digne d’Omar Sy (les dents des deux réunies valent celles d’Omar Sy, faut pas déconner non plus). Sympa.

Un peu plus loin, une petite vieille avec sa poussette à courses. Je m’arrête alors que le feu est vert pour moi (en même temps, elle n’en a rien à faire, elle traverse sans regarder). Pas un regard de la vieille (notez l’absence de l’adjectif “petite” qui en fait maintenant une sorcière plutôt que la mère-grand du petit chaperon rouge). Pas un sourire. Pas même un signe de tête.

Passons…

Quatre feux et douze intersections plus tard, le bilan est sans appel : le père de famille qui emmène ses gamins à l’école : il sourit ; les ados qui filent sous la pluie - probablement pour mieux sécher les cours, mais ça c’est une autre histoire - : ils remercient ; la gamine avec son cartable sur le dos : elle sourit timidement, mais elle sourit ; les séniors : ils ne t’adressent pas un signe quand ils ne te font pas carrément la gueule genre “de toute façon, je t’emmerde”.

Alors qu’on ne me parle plus de l’incivilité des jeunes et de l’époque ô combien révolue où on savait se comporter dignement. Parce que ceux-là mêmes qui râlent contre la jeunesse sont bien ceux qui ne donnent pas le bon exemple. Finalement, ce n’est peut-être pas la faute des parents démissionnaires mais celle des grands-parents à qui tout est dû...

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 13:16

PauletteUn lundi soir sur la Terre, les poches pleines de super tickets (merci Gaumont), me voici au cinéma pour une bonne petite comédie française de début d’année (il y en a quelques-unes en ce moment) : Paulette. Le retour sur grand écran de Bernadette Soubirou Lafont et Dominique Lavanant - enfin, je dis “retour”…

Le pitch : Paulette est retraitée. Paulette n’aime personne, surtout pas son petit-fils “parce que t’es noir”. Paulette vit dans une cité, entourée de dealers en tous genres. Et le jour où l’un d’eux se fait pingler et qu’elle apprend de la bouche de son gendre - noir ET flic - combien ce petit trafic peut rapporter, elle décide de s’y mettre. Il faut bien s’occuper entre deux parties de bridge !

Paulette est une comédie sympathique à l’humour un brin caustique comme on les aime. Pas de grands effets à l’américaine, mais un humour grinçant qui n’est pas sans rappeler Tatie Danielle. Ah, Tatie Danielle..! Et dire que les ados d’aujourd’hui ne savent pas qui elle est… Bien entendu, Paulette donne quelques idées pour qui voudrait se lancer dans l’industrie florissante de la Marie-Jeanne et on imagine d’ici les space cupcakes savoureux vendus dans les arrière-boutiques de pâtisseries ayant pignon sur rue. En période de crise, ma bonne dame, il faut savoir se diversifier.

Verdict : un film bien tourné, pas trop cliché, pas trop téléphoné - même si on se doute bien qu’elle n’est pas si méchante que ça, la Paulette - et qui fait passer un bon moment. Idéal pour un début de semaine grisaille. Et ça tombe bien : on est en hiver !

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 11:52

Fermeture voies sur bergeNooon !!!! Mais quels cons ! Les imbéciles ! Y a pas idée..!

De quoi ? De la fermeture des voies sur berge, pardi. Ce cher maire de Paris a réussi à se mettre à dos tous les parisiens (mais peut-être qu’il aime ça..?) en fermant hier les voies sur berge côté rive gauche. C’en est fini de se balader le long de la Seine sans aucun feu, maintenant on sera tous là-haut avec  les passages piétons et une belle recrudescence d’embouteillages.

Le discours de monsieur Delanoë est d’une naïveté déconcertante : “rendons les voies sur berge aux parisiens et haro sur les voitures”. Oui, oui, oui… et la marmotte elle plie le chocolat dans le papier d’alu… Paris et ses dix jours de soleil par an, Paris et ses parisiens toujours en train de courir… Et bien évidemment, ces super-stressés de la vie vont aller se balader sur les quais le soir en rentrant chez eux, entre le bureau et les courses à la supérette

Fermer les voies sur berge aux voitures, c’est un peu comme ne pas mettre de Destop dans les canalisations : ça bouchonne, ça reflue, ça sent mauvais… Supprimer les quais, ça revient à dire aux parisiens : vous partirez encore un peu plus tôt le matin pour vous rendre au travail, vous passerez encore un peu plus de temps dans les bouchons, vous utiliserez encore un peu plus d’essence pour chacun de vos déplacements.

Mais… monsieur Delanoë est un écolo convaincu. Il ne sait juste pas compter. Dommage pour un élu. Explication niveau 6ème : autant de voitures et moins de routes, ça donne..? Ca donne..? Une concentration plus importante, donc des ralentissements, donc une plus grande dépense d’énergie qui ne sera même pas allouée à la translation. On appelle ça de la perte d’énergie et elle s’envole pour alimenter le CO2 ambiant? “Bien ouéj” monsieur le maire !

Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est pour mon bien. Parce que je suis aussi cycliste et que, si j’aime me déplacer à vélo, je ne me traverse pas Paris en hiver à bicyclette. Non, je suis moderne et je prends ma voiture. Les transports en commun ? Attendez… Il est à combien, déjà, le ticket de métro ? Absurde ! Je comprends et soutiens d’ailleurs les resquilleurs : je ferais volontiers pareil. Mais, plutôt que de baisser le prix des transports en commun, pour donner une alternative aux automobilistes et les inciter à choisir un autre mode de transport, on les augmente. Ca, c’est du plan marketing ! (à destination de bobos qui clament leur soutien à cette belle initiative mais seront les premiers à pester dans les embouteillages)

Au final, les automobilistes paraîtront encore plus nombreux (ils seront juste tous concentrés au même endroit), les cyclistes seront encore plus en danger (je tiens à nuancer : les “bons” cyclistes, ceux qui respectent le code de la route, parce que les autres… vous n’avez que ce que vous méritez !) et les piétons ne profiteront pas plus des investissements monumentaux qu’ils auront financés (un manège équestre !!!)… Perso, je crois juste que Delanoë a décidé de foutre un peu la panique et de laisser ses successeurs gérer le merdier quand il sera parti se mettre au vert.

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 10:20

Poussette à courses le frigo est videFaire les courses - j’ai bien dit les courses, pas du shopping - est une activité inévitable qui nous place parfois dans des positions plutôt folklo : jongler entre les boîtes de thon, le bidon de lessive et les oranges qu’on essaie de garder en main sans finir en bowling au rayon fruits et légumes est un défi bien connu des femmes d’aujourd’hui. Si en plus il faut tenir les enfants…

Poussette à courses I'm so chicBref, nos grands-mères avaient trouvé la solution : la poussette à courses. Mais oui, ce petit charriot pas glam’ pour un sou, généralement doté d’un imprimé aussi funky qu’une épilation du maillot. Ouch ! Aucune fashionista ne pouvait s’y soustraire et toutes préféraient apprendre le cirque (on ne sait jamais, ça peut toujours servir lors d’une reconversion professionnelle).

Mais voilà : plus on vieillit - oui, le mot est lâché ! -, moins on a envie de s’encombrer et de risquer la valse imposée entre yaourts et packs de flotte. Alors oui,j on regarde la grand-mère d’un autre œil  et tout à coup sa poussette à courses nous semble presque attirante. Presque, mais pas tout à fait : le standing, ma bonne dame, le standing, nous l’interdit. Imaginez plutôt que Robert Downey Jr. passe par là et vous voit en train de vous balader avec votre charriot imprimé tartan… C’est vous, qui aurez l’air tarte !

Mais comme souvent, des petits malins réfléchissent aux moyens de rendre notre vie plus facile ET plus belle. Oui, des designers bien-pensants qui prennent au sérieux les problèmes existentiels des filles d’aujourd’hui. Ainsi est née la poussette à courses hautement désirable. Pseudo-chic ou décalée, à message, rayures bayadères ou arborant un smiley, elle dédramatise les courses en nous donnant - cerise sur le gâteau - un air complètement affranchi des réalités de la vie. Le supermarché, nouveau lieu de revendication de style !

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:48

IMG_1287San Francisco, tout le monde vous le dira, c’est la ville la plus européenne des Etats-Unis. On n’en connaît souvent que les rues aux pentes raides, les tramways à l’ancienne et le quartier de Chinatown qu’on nous sert à chaque série censée se situer à Frisco. Pourtant, il y a bien plus à y découvrir. La ville, pourtant californienne, n’a rien à voir avec la “superficialité” inhérente à l’Etat. Peut-être parce qu’ici on ne passe pas la moitié de sa vie en bikini…

IMG_1244Comme tous les touristes, je n’ai pu m’empêcher d’aller faire un petit tour à Alcatraz. Visiter un mythe, ça ne se refuse pas. Embarquement sur un ferry pour rejoindre l’île dans la baie. Si proche, et pourtant suffisamment éloignée pour empêcher les prisonniers de se faire la belle. Pour la petite histoire : Alcatraz était la seule prison où l’eau des douches était chaude. Pour ne pas que les prisonniers s’habituent à l’eau froide et s’évadent à la nage. Comme quoi, le confort…

Frisco est une drôle de ville : une succession de maisons victoriennes de toutes les couleurs qui confèrent à la ville un petit air de ville de province comme on en connait chez nous (le style victorien en moins, faut-il le préciser ?) et un quartier des affaires où les buildings hébergeant de grosses sociétés le disputent aux malls et côtoient les fameux tramways.

Inévitable, le tramway. Les petits malins visitant la ville auront pris leur pass incluant visites des musées et d’Alcatraz ET transport. Quand on sait que le billet de tram est à $6 et le pass à $69, voyez les prix des musées et faites le compte… Trams en bois, vieux trains venus d’Italie et comportant des inscriptions en italien, voilà de quoi perturber le chaland. Mais on y monte, on descend en cours de route et au final on découvre la ville différemment.

Autre attraction - qui n’en est pas une, mais bon -, le Golden Gate Bridge. Ce pont, même s’il n’est pas le plus imposant de la baie (voyez le Bay Bridge et ses dix voies sur plusieurs niveaux) se doit d’être traversé au moins une fois. Ne serait-ce que pour prendre une photo de San Francisco. Les couleurs des fins de journée humides (même quand il fait beau, à Frisco, la pluie n’est jamais bien loin) sont magnifiques.

IMG_1184Enfin, si vous avez un peu de temps, même sans être fan de basket, les matchs de la NBA sont à ne pas rater. Durant mon séjour, j’ai pu assister à une rencontre entre Golden State Warriors et Boston Celtics. Un véritable show à l’américaine, qui se déroule autant (plus ?) dans la salle que sur le terrain. Rien à voir avec ce que vous avez pu voir à la télé : l’ambiance est démentielle et le public plus que participatif. Vous pensiez que les “performances” du public qui passent sur les écrans géants n’étaient que des fake ? Pas du tout : c’est à celui ou celle qui se fera le plus remarquer pour apparaître en guest star. Pour l’Arena d’Oakland, prendre le train…

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